Puy Notre Dame

L’association Canyon and Co, dont le siège social est situé au Puy-Notre-Dame, a tenu sa dernière assemblée générale sur le site de Sierra de Guara, en Espagne, où a débuté l’aventure, voilà 17 ans.
Le siège de l’association Canyon and Co se situe au Puy-Notre-Dame et, chaque année, de nombreux adeptes viennent grossir le nombre des adhérents.
Et il est à noter que les femmes rejoignent de plus en plus le groupe, qui était jusqu’alors masculin.
Toutes et tous partagent une même passion : celle du canyoning.
Il est certain que les canyons sont rares dans le secteur, et les membres de l’association n’assurent, au Puy-Notre-Dame, que leur préparation physique.
Ils entretiennent leur musculation et travaillent leurs performances sportives, avant d’évoluer dans les canyons.
« Chacun a pu s’adonner à sa passion »
La pratique de la discipline se déroule sur des terrains de circonstance, notamment en Espagne, et plus particulièrement en Sierra de Guara, où les adhérents de l’association se lancent à l’assaut des canyons.
« Pour sa 17e année d’existence, l’association Canyon and Co a vu les choses en grand, pour son assemblée générale.
Le projet était calé depuis plus d’un an et consistait à rassembler tous les adhérents là ou tout a commencé, il y a 17 ans », commente Benoît Monnier, le président de l’association.
Les adhérents ont donc été conviés à se retourner en Sierra de Guara, en Espagne, afin de partager, outre l’assemblée générale, deux journées de canyoning dans la bonne humeur.
« L’endroit, aussi magnifique qu’il est, est également propice à la pratique du canyoning pour tous.
Le niveau était différent entre les 25 adhérents qui ont participé à ce week-end.
Sous un soleil chaud et printanier, chacun a pu s’adonner à sa passion, et l’initiative fut une réussite complète », souligne Benoît Monnier.
En compagnie de leurs amis et guides de canyoning espagnols, les membres de l’équipe de Canyon and Co ont vécu 48 heures de bonheur.
L’assemblée générale a permis de revenir sur les activités de l’année 2016 et d’évoquer le projet de cette année, qui sera la découverte des canyons de l’île de Madère.
Le bilan financier témoigne de la bonne gestion de l’association.
Le bureau, quant à lui, a été réélu.
Le président Benoit Monnier est assisté d’un secrétaire, Arnaud Monnier et d’un trésorier, Morgan Cartier.
Viticulture
Ingénieurs de formation, Pauline Mourrain et Laurent Troubat se tournent aujourd’hui vers la viticulture.
Ces néo-vignerons ont créé leur domaine.
Un vent de jeunesse souffle sur les vignes ponotes.
Les viticulteurs, très nombreux au Puy-Notre-Dame, cessent progressivement leur activité en partant à la retraite, et transmettent le fruit de leur passion à des néo-vignerons.
Ainsi, Pauline Mourrain et Laurent Troubat viennent de s’installer dans un vignoble du Puy-Notre-Dame.
Pourtant, au départ de leurs études, rien ne laissait pressentir un tel parcours professionnel.
Le chai est situé sur la route de Saint-Macaire-du-Bois juste en sortie du Puy-Notre-Dame.
L’opportunité leur a été donnée par Françoise et Philippe Gourdon, vignerons au Château de la Tour Grise, qui, cessant leur activité, leur ont loué une parcelle de 4 ha.
Ainsi est né le domaine l’Austral, dont le chai est situé sur la route de Saint-Macaire-du-Bois, juste au sortir de la commune du Puy-Notre-Dame.
Le jeune couple, installé en 2016, a déjà remporté un concours. Pour les aider dans la filière viticole, Pauline et Laurent bénéficient de l’appui du collectif des vignerons du Puy-Notre-Dame et de Philippe Gourdon. Ils sont certifiés bio et produisent différents crus - leur production avoisinera les 14 000 bouteilles par an -, dont un pétillant naturel baptisé « Jolie brise » (vent de force 4), relatif à la passion de Laurent Troubat pour la voile. « Sur l’échelle de Beaufort, les fines bulles sont à jolie brise ce que l’écume est à la mer », précise ce dernier.
Originaire de Bretagne, Pauline Mourrain (30 ans) s’est découvert une véritable passion pour la viticulture et l’a transmise à son compagnon, Laurent Troubat : « Nous nous sommes rencontrés en 2008 à l’INSA (N.D.L.R. : Institut national des sciences appliquées) de Strasbourg, alors que nous poursuivions nos études d’ingénieurs. Diplômés en 2011, nous sommes partis en Australie afin de définir un projet de vie … La rencontre avec trois œnologues australiens nous a orientés sur la voie du vin ».
« Nous pouvons échanger sur nos pratiques »
De retour en France, Pauline a suivi des études d’œnologie à Dijon et obtenu un diplôme, avant de travailler dans différentes exploitations et notamment au domaine Mélaric au Puy-Notre-Dame. « Mélanie et Aymeric, vignerons de ce domaine, nous ont informés du souhait de Françoise et Phillippe Gourdon de transmettre des parcelles en location à des néo-vignerons. Nous avons saisi l’opportunité sur l’occasion et obtenu 4 ha de vignes menées en biodynamie depuis 20 ans », souligne Pauline.
Laurent Troubat (29 ans) est savoyard, passionné de ski et de voile qu’il a enseigné pendant ses études d’ingénieur. Il a créé en 2016, avec Pauline Mourrain, le domaine l’Austral, en relation avec l’Australie, pays où s’est concrétisée leur vocation de vignerons. « Cest un réel challenge qui s’ouvre à nous. Nous avons rencontré de jeunes vignerons qui partagent la même passion que nous. Nous pouvons échanger sur nos pratiques et bénéficions de l’expérience inégalable de Philippe Gourdon », précise Laurent.
« Ce concours nous a confortés »
Le couple a participé à un concours Vignerons et terroirs d’avenir. « Nous avons rédigé un business plan qui nous a permis d’être sélectionnés et de pouvoir défendre notre projet à l’oral à Montpellier. Il a été évalué comme étant hors cadre familial, qualitatif et aventurier. Nous avons pu bénéficier d’un film, mettant en valeur le terroir du Puy-Notre-Dame et la dynamique des néo-vignerons qui se met actuellement en place. Nous avons bénéficié d’une aide financière et surtout de l’apport de conseils de professionnels ainsi que l’accès à la filière viticole. Ce concours nous a confortés dans notre projet de vie et nous a donné confiance en nous », termine Laurent Troubat.
Aujourd’hui, le couple de néo-vignerons cherche à acquérir 4 ha supplémentaires, car la superficie actuelle ne permet pas de faire vivre deux personnes sur le domaine.
Contact : Pauline Mourrain, domaine l’Austral au Puy-Notre-Dame au 06 20 63 07 34.
Montreuil Bellay
Le service civique,
une opportunité pour les jeunes
La loi du 10 mars 2010 a créé le dispositif du Service civique en France. Cet engagement, accessible aux jeunes de 16 à 25 ans, leur permet d’effectuer cette mission dans les associations de loi 1901, et agréées par la Direction de la cohésion sociale.
Missionnés par l’Etat dans neuf domaines d’intervention jugés prioritaires (culture et loisirs, développement international et action humanitaire, éducation pour tous, environnement, intervention d’urgence en cas de crise, mémoire et citoyenneté, santé, solidarité et sport), les jeunes peuvent saisir l’opportunité de servir les valeurs de la République et de s’engager dans un projet collectif en effectuant une mission d’intérêt général.
Près de 30 jeunes ont déjà profité des missions confiées par la Maison familiale rurale (MFR) « La Rousselière » de Montreuil-Bellay, afin d’accompagner les élèves dans le cadre de leur scolarité. Ces jeunes, diplômés ou non, peuvent également acquérir une première expérience dans le cadre de ces missions. Ils sont séduits par le contact avec les étudiants.
Les volontaires, indemnisés par l’Etat, peuvent également profiter de sorties professionnelles pour visiter les entreprises du territoire mais aussi bénéficier de voyages en Europe organisés par le Centre de formation des apprentis (CFA) de l’établissement. Ces expériences acquises durant ces missions contribuent à un enrichissement personnel et leur permettent de réfléchir sur l’avenir de leur parcours professionnel.
Huit places disponibles
Ce dispositif est ouvert aux ressortissants européens. Ainsi, la MFR de Montreuil-Bellay a accueilli de jeunes Espagnols. Tous ont pu découvrir des expériences de cultures européennes différentes. « Ces jeunes amènent un bonus auprès des élèves qui gagnent en confiance et en autonomie », souligne Anatole MIchaud, directeur de la MFR. Huit places sont encore disponibles pour effectuer des missions de huit mois à à partir de septembre prochain, à la MFR de Montreuil-Bellay.
Vaudelnay
L’assemblée générale du Centre social et culturel intercommunal Roland-Charrier de Montreuil-Bellay, s’est tenue mardi 30 mai, au foyer rural de Vaudelnay.
Jean-Marcel Supiot, maire de Vaudelnay, a présenté sa commune à une assistance composée des maires des communes de l’ex-canton de Montreuil-Bellay, de Jocelyne Martin, conseillère départementale et de Lionel Fleutry, président du syndicat intercommunal, ainsi que de nombreux adhérents et responsables d’activités proposées au sein de la structure.
Le président, Claude Boireau, a dressé le bilan financier 2016. « Le centre social fait preuve d’une bonne gestion et d’une bonne maîtrise.
Cette situation permet de voir l’avenir avec sérénité », a-t-il souligné.
Quentin Le Meur, commissaire aux comptes, remarque « qu’aucune anomalie n’a été détectée ».
Les comptes ont été approuvés.
Nouveau directeur
Le président Claude Boireau a aussi évoqué le projet social 2014-2017, qui arrive à échéance.
Le Centre social et culturel, qui a enregistré l’arrivée d’un nouveau directeur en la personne de Pascal Bouchard, va se pencher sur la préparation du prochain projet social 2018-2021.
Les directeurs ou directrices de chaque secteur d’activités ont présenté les différentes animations, et dans un premier temps celles de la petite enfance : Relais assistantes maternelles, multi-accueil, « avec une fréquentation quotidienne de 30 enfants âgés de 2 mois à 4 ans », les ateliers parents enfants, les activités communes à la Maison de l’Enfance, l’accueil de loisirs intercommunal et l’accueil périscolaire de Montreuil-Bellay.
« Le plus important »
Puis, dans un deuxième temps, ont été évoquées les activités en direction du secteur jeunesse : la ludothèque, les animations jeunesse, l’accompagnement des parents, la coordination du Projet éducatif territorial (PEDT), la prévention des conduites à risques et l’éducation à la santé.
Enfin, les actions collectives auprès des familles, telles les ateliers de co-réparation, le groupe bien vieillir, le yoga du rire, ont été exposées. « C’est le secteur qui a le plus grand développement avec une multitude d’activités seniors et une prise en charge par des bénévoles référents », note le président, qui a rappelé que « le Centre social et culturel Roland-Charrier, situé dans le milieu rural, est le centre social le plus important de tout le Maine-et-Loire. »