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Dominique MONNIER

Blog de Dominique Monnier (monnierm0178@orange.fr)

Par Dominique Monnier, vendredi 28 mars 2025 à 06:26 :: Informations cantonales


La belle médaille du Vaudelnay
On reconnaît la chapelle de Messemé, l'église,
l'ancienne mairie (aujourd'hui bibliothèque)
entourée des deux écoles (filles et garcons)
le blason et les vignes

DIMANCHE 30 MARS 2025

EPHEMERIDE


(Carte postale de la collection ponotdecoeur sur le Puy Notre Dame)

Saint du jour

Amédée
Né vers 1110, dans la famille des seigneurs d'Hauterives, il accompagne son père, Amédée l'ancien, à l'abbaye de Bonnevaux fondée et dirigée par Jean, futur évêque de Valence.
Il se fait lui aussi cistercien mais à Clairvaux, sous la conduite de saint Bernard. Abbé de Hautecombe en 1139, il est élu évêque de Lausanne dès 1145.
Mêlé à la politique de son temps, il fut, par amour de la paix, l'arbitre de nombreux conflits. Pasteur tout dévoué à son Église, il fut aussi un prédicateur apprécié.
On lui doit huit homélies en l'honneur de la Vierge. Pie XII les a citées en 1950 comme témoignage de la foi en l'assomption.
Il est mort le 27 août 1159 à Lausanne ou son tombeau et ses restes furent découverts en 1911."

L'homme du jour

Sébastien Le Prestre de Vauban
marquis de Vauban, dit Vauban, né le 1er mai 1633 à Saint-Léger-de-Foucheret et mort le 30 mars 1707 à Paris, est un ingénieur, architecte militaire, urbaniste, hydraulicien et essayiste français.
Il est nommé maréchal de France par Louis XIV.
Vauban préfigure les philosophes du siècle des Lumières. D'après Fontenelle, dans l'éloge funèbre prononcé devant l'Académie, Vauban a une vision scientifique et mathématique de la réalité et en fait un large usage dans ses activités.
Expert en poliorcétique, il donne au royaume une « ceinture de fer » pour faire de la France un pré carré — selon son expression — protégé par une ceinture de citadelles. Il conçoit ou améliore une centaine de places fortes. L'ingénieur n'a pas l'ambition de construire des forteresses inexpugnables : la stratégie consiste plutôt à gagner du temps en obligeant l'assaillant à mobiliser des effectifs dix fois supérieurs à ceux de l'assiégé. Il dote la France d'un glacis qui la rend inviolée durant tout le règne de Louis XIV — à l'exception de la citadelle de Lille prise une fois — jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, période où les forteresses sont rendues obsolètes par les progrès de l'artillerie.
La fin de sa vie est marquée par l'affaire de La Dîme royale. Dans cet essai, distribué sous le manteau malgré l'interdiction qui le frappe, Vauban propose un audacieux programme de réforme fiscale pour tenter de résoudre les injustices sociales et les difficultés économiques des « années de misère » de la fin du règne du Roi Soleil : la grande famine de 1693-1694 fait 1,3 million de morts, soit un vingtième de la population française.
Douze ouvrages de Vauban, regroupés au sein du réseau des sites majeurs de Vauban, sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO le 7 juillet 2008,.
Le musée des Plans-reliefs aux Invalides à Paris et le musée des Beaux-Arts de Lille accueillent l'essentiel des maquettes et des plans-reliefs des places ou des ouvrages construits ou remaniés par Vauban.

La citation du jour

"L'intelligence sans bonté est une arme bien dangereuse."
Françoise Sagan

Le dicton du jour

"Souvent, la Saint-Amédée, est de mars la plus belle journée."

L'humour du jour

Après 50 ans, on voit la vie en rose
ostéopoRose, arthRose, névRose, artérioscléRose
FIBROSE, NECROSE

La Météo du jour


Cliquez sur le carré de météo
Puy Notre Dame ci-après pour
avoir le détail du temps heure par heure




Dimanche 30 Mars

Pharmacie de garde
Sur internet faire :
www.3237.fr (accessible 24h/24h)

Doué la Fontaine
Messe
A l'église à 10h30

Le Puy Notre Dame
Vente de légumes, route de Brossay
A la place du Marché:
Ouvert le dimanche matin :
Chez Béatrice "Entreprise "de 9 h à 12 h

Charcuterie "La ponote"
Elvis Lebastard
à côté de l'église et de la Pharmacie

Boulangerie
Monsieur et Madame Petel

Vaudelnay
Epicerie "La Caserne"
route du Stade

Mardi 1er Avril 2025

Le Puy Notre Dame
Randonnée pédestre
Départ à la mairie à 9 h 30
La durée de la marche est
adaptée au niveau de chacun
Ouverte à tous, gratuit

Montreuil Bellay
Marché
Place de de l'Eglise de 9 h à 12 h

Mercredi 2 Avril 2025

Le Puy Notre Dame
Messe
à 18 h à la Collégiale

Samedi 5 Avril 2025

Vaudelnay
Marché
Devant le magasin "La Caserne"



DIMANCHE 30 MARS 2025

LE PUY NOTRE DAME/VAUDELNAY/BROSSAY/SAINT MACAIRE DU BOIS

Championnat seniors



DEPARTEMENTAL 3 - Groupe D - Seizième journée

Trélazé Foyer 2 - Somloire/Yzernay 2 ......... 12h30
NDC Angers 4 - Juigné FC ........................ 12h30
Montilliers 2 - Valanjou AS ........................ 15h00
Croix Blanche Angers 2 - St Georges Trem 2 15h00
St Mélaine S/Aubance 2 - Montreuil Bellay .. 15h00
Le Puy/Vaudelnay - Denée Val Layon .......... 15h00
(Stade Paul Boivin au Puy Notre Dame)

Classement

01 . Valanjou AS..................37
02 . Montilliers 2..................31
03 . St Georges Trem 2 ........30
04 . Somloire/Yzernay 2....... 28
05 . Denée Val Layon............28
06 . Juigné FC Louet ............27
07 . Le Puy/Vaudelnay .........25
08 . Trélazé Foyer 2............. 22
09 . St Mélaine S/Aubance 2..15
10 . Montreuil Bellay.............12
11 . NDC Angers 4................11
12 . Croix Blanche Angers 2 ..4

DEPARTEMENTAL 4 - Groupe A - Seizième journée

Doué la Fontaine 3 - Corné .......................... 12h30
Martigné ES Layon 2 - St Barthélémy 2 ......... 12h30
Gennes/Les Rosiers 2 - Montilliers 2 .............. 12h30
Les Ponts de Cé 2 - Thouarcé FC Layon 2 ........15h00
Angers HSA - Ambillou 2 .............................. 15h00
Brissac Aubance 3 - Le Puy/Vaudelnay .......... 12h30

Classement

01 . Angers HSA...............46
02 . Corné...................... 33
03 . Doué la Fontaine 3......31
04 . Ambillou 2................ 26
05 . Thouarcé FC Layon 2.. 26
06 . St Barthélémy 2.........25
07 . Montilliers 3...............24
08 . Le Puy/Vaudelnay 2....21
09 . Les Ponts de Cé 2.......18
10 . Martigné ES Layon 2...11
11 . Gennes/Les Rosiers 2...7
12 . Brissac Aubance 3.......3

DEPARTEMENTAL 5 - Groupe A - Seizième journée

La Daguenière 2 - Ambillou 2........................ 12h30
Montreuil Bellay 2 - Vivy Neuillé 90 3.............. 15h00
St Melaine 3 - Thouarcé FC Layon 2................ 12h30
Angers Intrépide 3 - Martigné ES Layon ......... 12h30
St Mathurin/Ménitré 2 - Gennes/Les Rosiers 2.. 12h30
Le Puy/Vaudelnay - Doué la Fontaine 3 ........... 12h30
(Stade Paul Boivin au Puy Notre Dame)

Classement

01 . Doué la Fontaine 3......40
02 . Angers Intrépide 3......38
03 . St Melaine 3 ..............34
04 . Vivy Neuillé 90 3........ 27
05 . St Mathurin/Ménitré 2..26
06 . Montreuil Bellay 2.......24
07 . La Daguenière 2.........22
09 . Martigné ES Layon.......19
08 . Ambillou 2................. 16
10 . Gennes/Les Rosiers 2... 13
11 . Le Puy/Vaudelnay 3......8
12 . Thouarcé FC Layon 2....4

VENDREDI 28 MARS 2025

LE PUY NOTRE DAME

Condoléances

Nous apprenons avec tristesse le décès de Madame Bondu, épouse de Jojo Bondu
qui a tenu longtemps le bar de la rue de la Collégiale
Ils s'étaient retirés tous les deux à Cholet
Nous présentons toutes nos amitiés à son mari et ses enfants
Nous nous souviendrons longtemps de sa gentillesse légendaire

MONTREUIL BELLAY

Conseil municipal du 25 Mars 2025

Imposition
Les taux seront les suivants :
Foncier non bâti : 47,77%.
Foncier bâti : 49,36%.
Le taux de la commune reste inchangé
Les habitants ne subiront que la hausse obligatoire décidée par l'Etat

Budget
Le budget de fonctionnement de la commune s'équilibre à 8,42 millions d'euros
dont :
les charges générales 2,11 millions d'euros
les charges de personnel 2,47 millions d'euros

Investissement
Les grosses dépenses de 5.25 millions d'euros concernent :
Restauration du rempart Dovalle 908.000€
Espace muséographique du camp d'internement des tsiganes 860.000€
Renaturation de la cour et de l'espace de jeux de l'école de Méron, sécurisation en centre ville
Restauration de la collégiale 450.000€

Maison médicale
Ce budget annexe est d'un montant de 290.687€
Deux cabinets sont inoccupés et deux autres vont se libérer
En effet le départ de deux médecins était à l'ordre du jour mais ils doivent normalement s'installer non loin de Montreuil

Résidence d'artistes
(à suivre)

27 Mars 2025( La Paleine)

Par Dominique Monnier, jeudi 13 mars 2025 à 06:24 :: Informations cantonales

LE PUY NOTRE DAME/VAUDELNAY/BROSSAY/SAINT MACAIRE DU BOIS

Vu sur le site de l'ESPV

Résultats du week-end
Ce samedi, seules nos équipes de jeunes étaient sur les terrains, et elles ont porté haut les couleurs de l'ESPV !
Les U13A ont réalisé une belle prestation en s’imposant 7-3 sur la pelouse de la Bayard Saumur !
Les U13B ont connu une rencontre plus compliquée avec une défaite 7-1 à Beaufort-en-Vallée.
Les U13F, quant à elles, ramènent un nul encourageant face à Gesté-Tillières.
Bravo à toutes et tous pour l’engagement et l’esprit d’équipe

LE PUY NOTRE DAME

Le courrier de l'ouest



Dans son édition du 24 mars, une ponote se trouve à la UNE du Courrier de l'Ouest
Je vous joins l'article de ce journal une journée après sa parution
Bravo à Camille Viaud, championne de France de Moto cross et star du film de Thomas Mourette
Félicitations

LUNDI 24 MARS 2025

Jeu de piste



Samedi après midi les rues et ruelles de la cité ponotes étaient très animées
En effet cinq jeunes organisaient un jeu de piste
Cette animation était proposée par cinq adultes en formation de "chargé d'accueil touristique et de loisirs" au CFPA Pisani
Ces stagiaires pour valider leur cursus devaient organiser un événement
Ils avait donc choisi le Puy Notre Dame pour faire découvrir le patrimoine, les maisons de chanoines, la collégiale
De 14h à 17h, une quarantaine de personnes et d'enfants ont participé avec passion.
Le départ était fixé salle Saint Louis, près de la Bibliothèque



Il était remis à chaque équipe un carnet de jeu et le groupe devait découvrir diverses énigmes en voyageant au coeur du Moyen Age dans la cité médiévale
Ce jeu était constitué de 8 étapes pour une heure et demie sur 1 kilomètre 400
Vous deviez découvrir les maisons de chanoines, découvrir des pigeonniers et visiter la cité en répondant aux questions posées
Un goûter a été offert vers 16h30
De nombreuses énigmes sur les mystères du Puy Notre Dame à l'époque ont été découvertes avec passion
Bravo aux organisateurs pour le travail accompli et une belle réussite sous une météo restée relativement sereine malgré les prévisions

VAUDELNAY

Bibliothèque

Jusqu'à fin mai, vous pouvez admirer une exposition photo organisée par les bénévoles avec la collaboration de l'amicale photo de Montreuil Bellay
Le thème est intitulé "Trois photos pour le dire"
On peut donc admirer de nombreux paysages pour votre plaisir aux jours et horaires d'ouverture gratuitement
Précisons que l'amicale photo prépare une exposition pour le millénaire du château de Montreuil
Ouverture de la bibliothèque du Vaudelnay :
Le lundi de 16 h à 18 h
le mercredi de 16 h à 17 h 30
le samedi de 16 h à 12 h 30
Sauf pendant les vacances scolaire
Soirée pyjama le 4 avril à 21 h sur inscription (Tel 02 41 51 06 12)

VENDREDI 21 MARS 2025

EPIEDS

Club du jeudi

Loto, 2 avril à la salle de Courchamps
Ouverture des portes à 12 h 30, payant
Contact 06 62 73 58 98

LE PUY NOTRE DAME

Conseil municipal

Budget
voté à l'unanimité

Approbation du compte de gestion
Le compte de gestion 2024 du service comptable des finances de Saumur concorde parfaitement avec le compte de gestion 2024 de la commune

Compte administratif 2024
Il présente un excédent de fonctionnement de 431.114,60€
La section d'investissement présente un déficit de 241.473,61€
A ce déficit on soustrait les restes à réaliser de 118.500€
soit un total déficitaire de 359.973,61€ couvert par l'excédent de fonctionnement

Vote du budget primitif 2025
Le budget s'équilibre en recettes et en dépenses à 1.019.877,99€ pour la section de fonctionnement et à 1.540.070,37€ pour la section d'investissement
Les investissements prévus s'orientent sur le début des travaux urgents au niveau de la Collégiale
Le cabinet Architrav a été retenu pour assurer la mission de maîtrise d'oeuvre pour 44.100€
Autres investissements prévus :
Déblaiement des friches du futur ecoquartier et différents travaux de voirie et d'entretien

Conseillère de la recette
La conseillère a présenté son constat
Les charges à caractère général sont gérés avec rigueur
Les ressources fiscales ayant progressé, la commune a amélioré sa capacité d'autofinancement
Elle dispose d'une meilleure marge de manoeuvre pour investir d'autant plus qu'un emprunt est arrivé à la fin en 2024
Il représentait une annuité de 75.000€
La ratio d'endettement par habitant est de 86€ alors que celui de la Région est de 361€

Taux de la fiscalité
Les taux d'imposition 2025 seront les suivants :
Taxe foncière bâti 42,66%.
Taxe foncière non bâti 44,97%.
Taxe d'habitation sur les logements vacants et secondaires 14,34%.
Augmentation 0,5%.

Subventions
Voici le montant des subventions proposées (15.210€) sous réserve d'une demande écrite
accompagnée des comptes arrêtés en 2024 et du prévisionnel 2025
50€ Campus des métiers et de l'artisanat
50€ Unité localisée pour l'inclusion scolaire
100€ lutte contre le cancer
100€ Habitat solidarité Emmaus
100€ Secours catholique
100€ solidarité paysan
300€ APECC Calypso
310€ accompagnement scolarité Roland Charrier
500€ les restos du coeur
600€ association des parents d'élèves
700€ ESPV
800€ Amicale des sapeurs pompiers
1.000€ ADMR
1.000€ Association du patrimoine
2.000€ Club omnisports
2.500€ Essor du pays ponot
5.000€ Fourniture école "La Bonaventure"

Création de poste
Un poste contractuel d'agent technique a été créé pour accroissement saisonnier d'activité aux espaces verts à temps complet du 1er mai 2025 et jusqu'au 30 septembre 2025, ainsi qu'un poste contractuel d'adjoint technique pour un accroissement temporaire d'activité à la cantine et garderie à temps non complet à compter du 14 mars et jusqu'au 4 juillet 2025

Cave à Sanziers
Le comblement est pris en charge en partie par les fonds Barnier
Le coût est de 30.000€ soit 23.369€ par les fonds Barnier et 6.631€ par la commune

Fondation Mérimée
Un dossier a été déposé au près de cette fondation
Elle attribue des prix pour la restauration du patrimoine
La commune participe au concours dont le prix est de 100.000€
Affaire à suivre

Achat de matériel
La commune a un projet d'achat de tracteur et d'épareuse

Prochaine réunion
22 avril 2025 à 19 heures

Les P'tites frimousses

Rendez vous des tout-petits de 0 à 4 ans,
à la bibliothèque, le 25 mars de 10h à 10h30
Histoires, jeux de doigts et comptines , gratuit
Inscription avant le 25 mars
Contact 02 41 67 27 15 ou 02 41 51 06 12
pointlecture-puy notredame@ orange.fr

La Paleine

Molinie
De nombreuses villes et villages possèdent une place de la Paleine
Ce nom ne vous dit peut être rien, mais vous l'avez surement rencontrée au cours de vos promenades.
C'est le cas également au Puy Notre Dame où l'on trouve une place de ce nom, et le rue de la Basse Paleine
La paleine (ou palène) est une graminée rustique et résistante.
Elle borde souvent les chemins et jonche la lande des jeunes clairières.
Elle apprécie un sol frais, riche en humus, non acide et une exposition en plein soleil.
Elle s'épanouit par touffes d'une hauteur pouvant atteindre 1,60m.
En fait, son nom officiel est la Molinie bleue. Les molinies sauvages offrent la particularité d'être très souples et résistantes dans le temps, même une fois sèche.
D'ailleurs, s'il vous reste de la paleine coupée depuis 2 à 3 ans, il vous suffit de l'humidifier pour qu'elle retrouve une souplesse suffisante pour l'utiliser.

La paleine et la vannerie
La meilleure période pour la récolter est fin août - début septembre.
Plus tard dans la saison, elle commence à jaunir, voire à se briser dès les premières gelées d'hiver.
Ensuite, elle doit être entreposée dans un endroit sec, aéré et frais, à  l'abri de la lumière afin de conserver sa couleur verte et sa souplesse.
Au moment de l'utilisation (soit environ 3 mois après sa coupe), la paleine est encore verte et souple.
Assemblée en faisceau d'une trentaine de brins, elle va pouvoir épouser les formes arrondies que vous façonnerez tour après tour.
Des variétés domestiquées existent et occupent nombre de massifs en donnant un aspect graphique particulièrement recherché.
Un détail pour reconnaître la molinie :
ce serait la seule graminée qui n'a pas de noeud ( la tige est donc parfaitement cylindrique ).

Au Puy Notre Dame, vous pouvez observer une paleine sur la rue de la Basse Paleine, devant la maison de Monsieur et Madame Tilley qui l'entretiennent
J'ai pris une photo hier
Elle est en période de jaunissement, complètement développée



La Paleine de Monsieur et Madame Tilley

SAMEDI 15 MARS 2025

CIZAY LA MADELEINE

Balade vintage

Dimanche 13 avril place de l'Eglise
L'association des parents d'élèves organise une balade vintage de mobylettes, scooters, solex et moto à courroie
Deux boucles, une de 48 kms le matin et 33 kms l'après midi
Visites et animations au cours de la journée
Les bénéfices sont au profit des enfants de l'école
Tarif 5€, inscriptions avant le 5 avril
Contact 06 85 34 56 06
aep.cizay.courchamps.49@gmail.com

VAUDELNAY

Conseil municipal du 11 Mars 2025

Projet de centrale solaire
Les élus ont donné leur avis sur le projet de centrale solaire à Fierbois
Le maire a retracé les différentes étapes de cette future centrale photovoltaïque
La société Engie green a déposé le permis de construire le 10 décembre 2024
A ce stade de l'enquête la commune doit donner son avis.
Les élus ont tous donné un avis favorable

Projet de parking
Pour éviter des stationnements gênant dans la rue Benjamin Guittonneau,
celle ci sera en sens unique avec création de trottoirs et parking
Une demande de subvention sera déposée avant la fin de mars

Travaux
La première partie des travaux sont terminés et les habitants bénéficient d'une route goudronnée
La place St Charles sera terminée fin avril
Les travaux suivent suivant le planning prévu

Entente de football
L'entente a demandé la pose de panneaux publicitaires
La commune a préféré financer des buts rétractables pour 1000€

Semaine scolaire
A la suppression de l'aide de l'Etat pour les activités périscolaires, il est nécessaire d'organiser différemment la semaine
Celle-ci se fait en concertation avec le conseil d'école
Un sondage sera effectué auprès des parents d'élèves

Prochain conseil
2 avril à 19 heures 30 avec le vote du budget

VENDREDI 14 MARS 2025

LE PUY NOTRE DAME

Visite de la collégiale



Jeudi matin de nombreuses femmes de militaires de l'école de cavalerie sont venues visiter la Collégiale
Elle avaient choisi une guide de qualité qui connaît bien la commune puisqu'il s'agissait de notre maire en personne
Elles ont indiqué qu'elles avaient eu beaucoup de plaisir à découvrir notre petite cité de caractère et la qualité de son patrimoine
Elles se sont ensuite dirigées vers le restaurant "Le Puy à Vins" où un repas de qualité leur était proposé
En bref une belle journée touristique pour toutes ces saumuroises d'adoption

12 Janvier 2025 Histoire du Puy Notre Dame

Par Dominique Monnier, dimanche 2 mars 2025 à 06:30 :: Informations cantonales

LE PUY NOTRE DAME%%
Ecole "La Bonaventure"

Le saviez vous ?



Lors de l'année scolaire 1997/1998, l'école "La Bonaventure" a obtenu le 1er prix départemental du Patrimoine sur son projet pédagogique.
Il s'agissait de réaliser avec les enfants de l'école maternelle et élémentaire un jeu de 7 familles
Les 6 enseignants et les 128 élèves avaient tenu à remercier toutes les personnes qui avaient participé à l'élaboration et au financement du jeu
c'est à dire la municipalité, l'association des villages de charme, l'office de tourisme, les vignerons, les commerçants et artisans, les habitants du village qui ont accueilli les enfants, le personnel de santé, le personnel communal, les pompiers, la poste, les parents d'élèves et l'inspection académique
Ce fut un travail remarquable et chaque carte du jeu avait un rapport avec la commune sur différentes familles
Je les énumère : Famille vie civique
Famille monde souterrain
Famille personnages célèbres
Famille commerces et artisans
Famille viticulture
Famille héritage du passé
Famille services et professions libérales



Association du patrimoine

L'association du patrimoine est en train de collecter tous les éléments qui concernent l'histoire du Puy Notre Dame
Tout ce qui est retrouvé sera numérisé et archivé pour les habitants des générations futures
Tout les articles historiques concernant ce blog seront également sauvegardés
C'est pourquoi je réédite à la suite toute l'histoire de la commune que j'ai étudié à travers les réunions des divers conseils municipaux du siècle dernier

HISTORIQUE DU PUY NOTRE DAME

En feuilletant les réunions du Conseil Municipal
de 1845 à 1976



Un peu d histoire :
Cette carte du village, datant de 1873, présente, pour ceux qui l'auraient oublié, le mur d'enceinte qui entourait jadis notre cité.
L'entrée ne pouvait se faire que par des portes bien définies, visualisées sur ce plan.
Si vous regardez bien, certaines rues n'avaient pas la dénomination d'aujourd'hui.
On y trouve également la maison du curé.
La mairie se trouvait en 1873, rue Sainte ou rue du petit caveau à l'époque.
Cette reproduction datée est très intéressante et il reste aujourd'hui à en confirmer les éléments observés.

Année 1845

Situation nationale
En 1845, c'est une monarchie constitutionnelle (1830 - 1848) qui règne en France avec pour roi, Louis Philippe 1er
Le régime politique repose sur le suffrage censitaire qui donne le pouvoir à la petite partie la plus riche de la bourgeoisie française
Cela est confirmé sur la commune du Puy Notre Dame
En effet on s'en aperçoit dans la réunion du Conseil municipal du 11 mai 1845
Ce dernier était présidé par Monsieur Chevallier, maire et les conseillers Pasquier, Colleau, Roger, Hunault, Mestreau, Gueniveau de la Cour, Banchereau, Nau, Desplace, Lamoureux.
C'est à cette réunion qu'on s'aperçoit que le budget n'était pas voté uniquement par le conseil municipal mais également par un groupe d'électeurs du même nombre que les élus et composé des personnes les plus imposées de la commune.

Testament au profit de la commune
A la réunion du 2 novembre 1845, le conseil est convoqué pour une cause particulière
Le maire donne communication aux élus du testament olographe de Monsieur le Curé de la paroisse, André Nicolas Duchêne, fait le 4 septembre 1845 littéralement transcrit:

"Je soussigné André Nicolas Duchêne, prêtre, curé de la paroisse du Puy, etc,
Donne et lègue à la Commune du Puy Notre Dame, à la condition expresse qu'elle servira de presbytère, la maison située ville du Puy Notre Dame qui m'appartient et que j'occupe présentement, consistant en logements, servitudes de toutes espèces, caves, pressoir, jardin, enclos de vigne, jardin, en un mot, avec toutes les circonstances et dépendances, sans aucune exception, ni réserve, le tout en un ensemble joignant au midi la rue qui conduit au village de Chavannes, etc
Feront partie de ce legs les placards, alcôves, glaces et tapisseries et autres qui paraissent y avoir été mis à demeure, quoique la loi ne les considère pas comme immeuble par destination, etc
La Commune entrera en toute propriété et jouissance pour la destination sus indiquée de ma dite maison à partir du jour de mon décès, mais elle devra payer à mes héritiers une somme de dix mille francs, payable par mille francs d'année en année, pendant dix ans, pour le premier terme, mille francs un an après mon décès et ainsi à continuer, pendant chaque année jusqu'au versement intégral des dix mille francs et sans intérêt. Mais passé cette époque l'intérêt courra au taux légal.
Ma dite maison et ses dépendances seront affectées et hypothéquées, par privilège spécial à la garantie du paiement de ladite somme de dix mille francs."

Le conseil après en avoir pris connaissance devait prendre une décision d'acceptation ou non de ce legs
Finalement les élus ont estimé que la maison ne valait, ni ne pouvait valoir la somme demandée et que vu son éloignement du bourg elle ne pourrait être vendue au plus que de six à sept mille francs
Hors la fabrique (groupe de l'église qui gérait la paroisse) possédait déjà  un presbytère que les paroissiens étaient habitués à fréquenter
Dans ces conditions le conseil a indiqué que le legs était trop onéreux.
Les élus ont d'ailleurs précisé que la commune avait consenti des dépenses importantes pour réaliser des deux grands chemins de voie de communication.
Dans ces conditions le legs a été refusé à l'unanimité.
Aucun document ne m'a permis de situer l'emplacement de cet immeuble
Il faudrait faire une recherche dans les origines de propriété ou au bureau des Hypothèques si il y a une trace d'acte notarié
En effet avant 1956 ce n'était pas obligatoire de dresser un acte authentique et il pouvait être sous seing privé

Affermement des places de marché
Les élus ne regardaient pas leur emploi du temps
En effet le 28 décembre 1845 à midi, le maire, Mr Chevallier et deux conseillers municipaux, Mrs Gueniveau de la Cour et Louis Hunault, sont délégués pour procéder à l'affermement des places du marché dont le terme finit le 31 décembre
Cette délibération prouve donc que des places de marché existaient et étaient relativement importantes
Avant le choix du fermier qui s'occuperait de l'organisation, la réglementation obligeait une publication préalable les trois dimanches précédents l'affermement
On découvre qu'il était attribué les places ou abreuvoirs (c'est le texte exact dans la délibération) de la Palenne, de la Croix de Cix, et des places à fumiers situées près de la Croix de Cix , au plus offrant et dernier enchérisseur
Les élus avant attribution ont donné lecture du cahier de charges approuvé par le Préfet 13 ans avant, le 11 avril 1837
Le marché était attribué pour 4 ans du 1er janvier 1846 au 1er janvier 1850 et la location était payée au trimestre
On déduit du texte du conseil que le marché se tenait le samedi avec obligation de nettoyer par le fermier.
L'adjudication a démarré sur une mise à prix de 105 francs de l'époque
Toutes les enchères des personnes intéressées figurent dans le registre des délibérations
Je vous en donne connaissance par curiosité
Mise à prix 105, une enchère a été portée par Réveilleau à 110 francs, par Mestreau à 120, par Réveilleau à 130, par Gautier à 155, par Réveilleau à 170, par Mestreau à 190, par Réveilleau à 200 et une dernière par Mestreau à 205 qui s'est vu attribué le marché
Dans l'année suivante on trouvera le même processus d'attribution sur d'autres places à fumiers

Année 1846

Réalisation de grands axes
Le groupe (d'élus du Conseil et des plus imposés) lors de la réunion du 13 juillet 1845 demandera au Département une subvention et le classement de deux chemins de voie de grande communication qui deviendront les grands axes actuels de la commune : le chemin de Doué à Thouars et celui de Montreuil à Argenton
A la réunion du 14 juin 1846, on s'aperçoit que le Conseil Général a donné son accord et a qualifié les deux chemins sous les numéros 37 et 38.
Le coût prévu est de 33800 francs ce qui inquiétait le Préfet de l'époque
Le maire a donc du répondre aux interrogations de l'Etat en précisant que la somme initiale serait moins importante car les propriétaires s'étaient engagés à donner gratuitement les terrains nécessaires
De plus une subvention du Conseil Général aux communes de Vaudelnay et Bouillé Loretz seraient accordées pour ces chemins d'intérêt général.
Le complément serait réglé par des ventes récentes de bâtiments de la commune

Elections municipales
Elles ont lieu le 19 juillet 1846
Curieusement il s'agissait d'élire 8 conseillers municipaux alors que l'ordonnance royale en prévoyait 16
On s'aperçoit que le maire a convoqué les électeurs par lettre à leur domicile
Tout le monde se retrouve dans une cour appartenant à un Monsieur Leffet
Le bureau où se trouve le maire et le secrétariat est disposé de façon à ce que les électeurs puissent librement circuler autour
Le temps du vote est de 3 heures et il y eut 60 votants
Est ce qu'à l'époque toute la population ne votait pas, la question est posée ? On constate deux tours de scrutin
Le premier a donné les résultats suivants :
1 André Lamoureux, 58 voix
2 François Chevalier, maire 52 voix
3 Louis Cotilleau 41 voix
4 Hillaire Gaultier 46 voix
5 François Audouin 49 voix
6 Louis Hunault 38 voix
7 Charles Mestreau 35 voix
8 Louis Jouault, notaire, 30 voix
Les sept premiers ont été élus, ayant recueilli 31 voix soit plus de la moitié des votants
Louis Jouault fut élu au deuxième tour de scrutin
Une question se pose.
Qui étaient les huit autres conseillers municipaux non votés ?
Les personnes les plus imposées au nombre de 8 également ?
On peut le supposer

Nouveau testament au profit de la commune
Le conseil municipal se réunit une nouvelle fois pour examiner le testament de Monsieur Favreau, prêtre, en faveur de la fabrique de la Collégiale
La fabrique était un organisme chargé de la gestion de l'église et de ses revenus
Le conseil de fabrique avait donné un avis favorable
Le conseil municipal, propriétaire de l'église, a également accepté le legs, indiquant qu'il ne pouvait y avoir d'inconvénient puisque les ornements et la somme léguée étaient plus que suffisants pour acquitter les charges imposées par le testateur

Prestation de serment du Maire
Lors de la réunion du 12 novembre 1846, François Chevalier, nommé Maire, et Jean Banchereau, premier adjoint, jurent serment et fidélité au roi
C'était un engagement obligatoire

Année 1847

La première réunion a lieu le 17 février 1847

Proposition de vente d'immeuble



Emplacement mairie supposé en 1872

Une personne propose de faire l'acquisition d'une maison de la commune où est logé l'instituteur.
Le conseil donne son accord pour la vendre et de la remplacer par une autre maison plus convenable qui pourrait en même temps contenir le local de la mairie
Cela présenterait un énorme avantage attendu que l'instituteur qui est ordinairement secrétaire de mairie n'aurait pas besoin de se déplacer pour remplir les deux fonctions.
Le conseil charge le maire de prendre contact avec l'acheteur et de faire un rapport sur la proposition d'acquisition
Sur le plan de 1872, la mairie figure dans un immeuble de la rue Sainte
et cette délibération semble bien indiquer que le conseil cherchait un nouvel emplacement plus pratique
Est ce cet immeuble, non loin également de la curé qui semble être au coin de la rue Sainte, face au gite de Compostelle



Mairie de la rue Sainte à confirmer

Chemins de grande communication
Deuxième décision de dresser le tracé du chemin de grande communication de Thouars à Doué :
1°) Dans la partie comprise entre 'L'Humeau malade» et l'allée dit le Pont de Chavanne
2°) dans la partie comprise entre la Paleine et la limite de commune du Puy Notre Dame et du Vaudelnay-Rillé
Le conseil est d'accord de tracer une ligne la plus droite possible entre les deux points sauf un membre qui voudrait conserver le tracé actuel.
Cette décision nous permet de découvrir un nom de lieudit inconnu à ce jour "L'Humeau malade" que je ne peux situer
Sur toute les décisions concernant ces chemins il y a toujours un conseiller qui ne semble pas d'accord avec la majorité du conseil

Nouveau directeur à l'école
On découvre ensuite une lettre de l'inspecteur primaire qui propose à la direction de l'école, en remplacement de Monsieur Carou, démissionnaire,
Monsieur Hunault, nanti de son brevet de capacité du 1er aout 1842.

Négociation pour un nouvel emplacement pour la mairie
Lors d'une réunion de conseil du 22 aout 1847, les élus ont reconnu la nécessité pour la commune d'acquérir une maison pour servir de local à la mairie et à l'école primaire
En février le conseil ne connaissait pas les moyens de faire face à la dépense que nécessitait cette acquisition et s'était abstenu
. Aujourd'hui, grâce à la vente de terrains communaux dont le prix était destiné aux frais de confection des chemins 37 et 38, il reste une somme de 5000 francs
Le maire propose de s'occuper de l'achat d'un nouveau local convenable pour servir de mairie et de demander l'autorisation de l'acquérir auprès de l'administration compétente
Plusieurs membres ont proposé la maison actuellement habitée par Monsieur Courtiller qui en est le propriétaire
Cet immeuble présente d'immenses avantages et l'intention du propriétaire est de s'en dessaisir à un très bon compte.



La désignation correspond parfaitement à l'ancienne mairie, à côté de l'école

En effet la maison comprend une salle en bas de 7 mètres de longueur sur 6 de largeur et qui ferait une très belle classe;
Un appartement au 1er avec cabinet à côté pourrait faire la salle de mairie et le cabinet particulier de Monsieur le Maire
Une cuisine, un salon à côté une chambre au dessus du salon, un grenier au dessus de la cuisine feraient une belle habitation pour l'instituteur
Une grande cour dans laquelle est construit un vaste cellier et de très beaux hangars dans lesquels les enfants pourraient aller aux heures de récréation.
Un jardin, une autre chambre basse avec une chambre haute qui joignent immédiatement le presbytère
les deux dernières chambres pourraient sans gêner en rien la distribution du surplus être distraite et être annexée au presbytère dont elles semblent être une dépendanceù
Cette proposition ayant été prise en considération, le conseil a voté a bulletin secret et à la majorité de 8 voix contre une que l'immeuble convenait parfaitement
Monsieur Courtiller s'est présenté au conseil ,pour faire part de ses prétentions et après un long débat, il s'est décidé à vendre à diverses conditions acceptés par le conseil municipal Le prix est fixé à 7000 francs avec entrée en jouissance au 1er janvier 1948
Le conseil a voté à bulletins secrets l'accord sur ces conditions par 8 voix contre 1
Nous n'avions pas connaissance d'un presbytère à côté de ce bâtiment

Année 1848

Situation nationale
La révolution française de 1848, parfois dénommée « Révolution de Février », est la troisième révolution française après la Révolution française de 1789 et celle de 1830.
Elle se déroule à  Paris du 22 au 25 février 1848.
Sous l'impulsion des libéraux et des républicains, une partie du peuple de Paris se soulève à nouveau et parvient à prendre le contrôle de la capitale.
Le roi Louis Philippe est contraint d'abdiquer en faveur de son petit-fils, Philippe d'Orléans, le 24 février 1848.
Le même jour, dès 15 heures, la Deuxième République est proclamée par Alphonse de Lamartine, entouré des révolutionnaires parisiens.
Vers 20 heures, un gouvernement provisoire est mis en place, mettant ainsi fin à la monarchie de Juillet.

5 Mars 1848
On s'aperçoit du changement dans la commune en raison la déclaration du Conseil municipal du 5 Mars
En effet le maire convoque son conseil après que communication lui a été donnée de de la proclamation de la République en France et de la formation d'un gouvernement provisoire
Le conseil a déclaré "adhérer au gouvernement républicain ce qui a eu lieu en présence du consentement unanime des citoyens de la commune appelés"
Et effectivement le registre habituellement signé uniquement par les conseillers municipaux est paraphé exceptionnellement par de nombreux habitants
Je vous joins une photocopie



Nomination de Maire et adjoint
Le conseil municipal est à nouveau réuni le 31 mars 1848 sous la présidence du citoyen Pasquier premier inscrit au tableau
Il semble donc , après cette révolution, qu'on ait conservé les anciens conseils municipaux mais sans tenir compte des maires et adjoints
Les termes ont également changé car maintenant les élus sont désignés comme "citoyens"
Sur la délibération on retrouve donc :
Les citoyens Chevallier, Colleau, Gaultier, Mestreau, Hunault, Cotillon, Nau et Jouault
Le président a donné lecture d'un arrêté du commissaire du gouvernement dans le département de Maine et Loire du 25 Mars 1848 ainsi conçu :
"Art 1er Sont nommés Maire du Puy Notre Dame, le citoyen Nau, adjoint le citoyen Jouault
Art 2 L'installation des fonctionnaires sus dénommés sera faite par le conseiller premier inscrit au tableau
Ensuite le président a déclaré que lesdits citoyens étaient installés, le premier maire et le second adjoint de la commune du Puy Notre Dame, fonction qu'ils rempliront à partir de ce jour"
Pour lancer la République le maire a donc été nommé et non élu
Le 12 mai 1848, le conseil se réunit une nouvelle fois pour étudier le budget et on s'aperçoit que les 8 personnes les plus imposées de la commune participaient également comme par le passé
La révolution n'avait rien changé
On prend les mêmes et on recommence

Situation nationale

Louis Napoléon Bonaparte est élu en décembre 1848 président de la République Française pour quatre ans.
Son mandat commence le 20 décembre 1848 et se finit le 2 décembre 1852

Année 1849 à 1853

Les réunions du Conseil municipal concernaient la plupart du temps la création des deux routes à grande circulation dont on a déjà  parlé
Ce dossier a occupé les élus avec des ventes et achats de terrain, alignement, tout ce qui concerne la réfection de ces routes
L'autre gros dossier concerne la mairie et l'école dont j'ai retenu les principales décisions

Réunion du 31 mai 1849
Création de la Compagnie de Sapeurs Pompiers
Monsieur le Maire a donné lecture d'une lettre reçu de Monsieur Louvet
Monsieur Louvet sera un personnage important pour la commune
Propriétaire du château du Lys à Sanziers, il sera maire de Saumur, président du Conseil Général et Ministre de l'Agriculture
Au mois de mai, il adresse une lettre au maire et fait un don à la commune d'une somme de 950 francs égal au prix d'une pompe à incendie
Le conseil a reconnu l'utilité de la pompe et s'est fait un devoir d'accepter ce cadeau mais que pour cela il lui fallait organiser une compagnie de sapeurs pompiers
40 ouvriers avaient déjà  accepté la proposition d'incorporation mais la plupart n'avaient pas travaillé en 1848 et n'ayant pas de revenu ne pouvaient s'équiper entièrement à leurs frais
Ils demandèrent alors à la commune de régler une somme de 500 francs pour subvenir au paiement des casques, gibernes et buffleteries de manière à ne laisser à la compagnie que les vêtements.
Le conseil a remercié Monsieur Louvet et a voté les 500 francs pour la création de la compagnie.

Réunion du 20 aout 1849
Exhumation
La famille de Monsieur Gueniveau de la Cour a adressé une lettre au maire pour demander l'exhumation des ses cendres
Elle demandait l'autorisation de les transférer dans la chapelle du cimetière où se trouvent déjà  celles de leurs aïeux
Pour ce faire il a été proposé une rétribution de 600 francs dont les 2/3 seraient destinés aux pauvres de la commune et l'autre 1/3 à l'hospice
Le conseil a accepté cette demande sans difficulté.
Acquisition de bâtiment
Un autre dossier attire notre attention
Monsieur le Maire indique que la commune payait toujours un loyer annuel pour la mairie et le bâtiment de la pompe et que cela commençait à devenir très onéreux.
Depuis longtemps la mairie était privée d'un logement convenable pour l'instituteur vu la petitesse de celui qu'elle paye à La Paleine.
Madame Baillargeau propose alors de l'acheter pour 2000 francs en indiquant que la maison communale de la Paleine serait destinée à une école de filles
De son côté le maire a proposé au conseil l'achat de la maison, léguée à la commune par l'ancien curé Duchêne, d'une meilleure distribution dont nous avions parlé quelques années avant
Considérant que cette maison pourrait loger l'instituteur, contenir la mairie, qu'elle possédait un bâtiment pour ranger la pompe et loger le garde champêtre moyennant rétribution
Cette acquisition aurait l'avantage de supprimer les locations de la mairie, du logement de la pompe et la retenue sur le garde champêtre
Cette maison serait laissée pour 7000 francs conformément aux dernières volontés du testateur
Le maire est chargé de traiter les deux dossiers et de demander les subventions nécessaires

Réunion du 11 août 1850
Cette réunion nous apprend que la commune propriétaire du puits de la place de l'église le louait
Il venait d'être réparé et la commune envisageait l'affermage par adjudication avec possibilité de sous louer

Situation nationale

A la suite d'un coup d'état du 2 décembre 1851, Louis Napoléon Bonaparte devient empereur des Français sous le nom de Napoléon III jusqu'au 4 septembre 1870

Réunion du 20 mai 1851
Le conseil loue une chambre très convenable pour 8 années pour loger la pompe à  incendie au sieur Charton 20 francs par an

Réunion du 4 mai 1852
La maison de l'école des garçons est trop restreinte et le maire pense la vendre
L'inspection académique indique que l'immeuble ne convient pas et frise l'insalubrité
De plus Mme Baillargeau a depuis longtemps proposé de l'acheter dans le but de la donner ensuite à l'hospice.
Le conseil vote à bulletin secret la vente par 13 voix "pour" et une voix "contre".

Réunion du 13 juillet 1852
Installation du maire Mr Charles Nau et Philippe Pasquier, adjoint par arrêté du Préfet du 8 Juillet 1852
Ils sont nommés et la réunion est faite pour la prestation de serment des deux édiles

Réunion du 3 Décembre 1852
On apprend que la vente à Mme Baillargeau de la maison de la Paleine est enfin conclue
Le conseil se doit d'affermer un logement pour l'instituteur et l'école en attendant la construction que la mairie envisage
Elle a décidé, pour deux années, de louer provisoirement un immeuble à Monsieur Roger à la Paleine

28 février 1853
Nouvelle Exhumation
Plusieurs habitants y compris Mr le Maire demandent l'autorisation d'exhumer le corps de Monsieur Gallais, ancien curé du Puy, pour le transférer à la chapelle du cimetière
Cette demande est motivée comme une récompense pour Mr Gallais qui a sauvé des fureurs révolutionnaires en 1799 la collégiale
A cette époque considéré par les révolutionnaires comme néfaste dans la délibération, le monument a été mis aux enchères pour être démoli
Mr Gallais fut alors le dernier enchérisseur pour 5000 ou 6000 francs.
Après la révolution le prêtre remit à la commune le monument gratuitement sans exiger de remboursement.
Le conseil municipal a considéré alors que c'était un juste hommage à  rendre au curé et a accepté de faire transporter les cendres dans la chapelle du cimetière.

Réunion du 14 Mai 1853

Projet mairie et école
Le maire indique qu'à la suite de la vente de la maison à Mme Baillargeau qui servait de logement à l'instituteur, il devenait indispensable de faire édifier une autre maison en remplacement.
Cela permettrait de faire des économies sur les locations d'école et de mairie qui grevaient le budget
Il a présenté au conseil des plans et devis qu'il avait fait faire.
Le conseil a admis le voeu également qu'un bâtiment soit construit;
Il devra loger l'instituteur et servir également de mairie pour un montant estimé avec le terrain à 12000 frs.
Le financement est détaillé dans la délibération.
Monsieur le Maire a demandé à ce que les constructions soient au centre de la ville et il a précisé que les terrains d'un "sieur Guyard et de la veuve Etienne Hardouin" joignaient celui de la commune. Ils conviendraient parfaitement mais les propriétaires refusaient de les abandonner.
Le conseil a alors donné son accord pour acheter les terrains à l'amiable ou si, cela devenait nécessaire, les exproprier.
On apprend dans cette délibération que Madame Baillargeau avait, depuis son achat de la maison de la Paleine, donné à l'hospice l'immeuble pour créer une salle d'asile et la tenue d'une école de filles

Note de Dominique Monnier :
Cette année 1853 nous donne deux certitudes :
Qu'avant cette date la mairie n'était pas propriété de la commune mais était louée à un propriétaire privé
Le plan établit, faisant ressortir les remparts de la ville close, indiquait une mairie, rue Sainte
Cela est possible car, à  part sur ce document, nous n'avons aucune trace d'un autre emplacement
Nos recherches nous apporterons sans doute la solution un peu plus tard
D'autre part l'habitant actuel de l'ancienne mairie, rue de la mairie, à côté de l'école, recherche les noms des anciens propriétaires.
La présente délibération nous apprend qu'elle a été construite par la commune qui a, elle même, acheté les terrains nécessaires
Les délibérations futures nous donneront sans doute plus de renseignements
Affaire à suivre

Fête de l'empereur
Nous sommes à l'époque sous le règne de Napoléon III
On apprend dans cette délibération qu'une lettre a été adressée à la mairie par le Préfet.
Elle était relative à la fête de l'empereur.
Les conseillers partagent entièrement les mentions exprimées et sont d'avis unanime :
que la fête de l'empereur soit célébrée avec éclat dans la commune,
que des secours soient distribués aux indigents,
que des réjouissances publiques soient organisées
et votent à cet effet 100 francs.

Réunion du 14 septembre 1853

Trafic de pierres du cimetière
Mr le Maire expose que le 29 août dernier, Monsieur Delalande, entrepreneur chargé actuellement des travaux de réparations de l'église, s'est permis d'enlever du cimetière un grand nombre de pierres plates recouvrant des tombeaux.
Dès le dimanche 7 septembre, les membres du conseil se sont émus de cette voie de fait et le oui dire indique qu'il aurait été autorisé par le curé
Une lettre lui a alors été adressée et est restée sans réponse.
Dès le lendemain Mr Delalande a continué à enlever des pierres.
Monsieur le Maire a alors contraint le maçon à rapporter les pierres et à les replacer à la place qu'elles occupaient
Les documents ne nous disent pas si ce professionnel a continué à réparer l'église
29 Octobre 1854
Non création d'une société de secours mutuel
Les temps ont bien changé.
Une telle décision du conseil municipal ferait aujourd'hui un scandale pour peu que les médias ou réseaux sociaux s'en emparent.
Au Puy Notre Dame, aucun besoin des restos du coeur !!!
Jugez vous même
La délibération est littéralement transcrite et refuse cette création:
«Considérant que la commune est composée en très grande partie de propriétaires cultivateurs,"
"Que les ouvriers eux-mêmes possèdent tous une plus ou moins grande quantité de terrains qui leur donnent une légère aisance,"
"Que le nombre des malheureux est d'autant plus petit qu'il est plus facilement secouru"
"cette position sociale de la commune rend la création d'une société de secours mutuel, non seulement inutile mais encore impossible»

14 décembre 1854
Projet de mairie et d'école
Le conseil s'est réuni et le maire expose que la ville du Puy n'a pas de mairie et de maison d'école
Elle est obligée de louer deux bâtiments pour assurer ces deux services.
Ces locaux sont malcommodes et mal situés
Les baux arrivent à expiration et la maison où est située la chambre qui sert de mairie va être démolie par le propriétaire.
Lorsque qu'une construction sera effectuée, la commune se trouvera exonéré d'un loyer de 300 francs.
Les nouveaux bâtiments se trouveraient sur un terrain à l'entrée de la ville sur la route de Montreuil à Vihiers.
Les plans ont été dressés par Monsieur Joly l'architecte et la commune a déjà  toutes les autorisations de l'administration et l'éducation nationale
Le coût, y compris celui du terrain, s'élèveraient à 12.000 francs.
Le conseil et le groupe des plus imposés votent la décision de construction telle que présentée.
Un seconde réunion de décembre 1854 donne l'autorisation au maire d'engager une expropriation des terrains de Louis Dalencon et des consorts Moreau.

LE PUY NOTRE DAME

Historique de la Commune

En 2021, j'avais réalisé de nombreuses recherches en mairie sur les réunions de conseil municipal de la commune
Elles portaient sur les années de 1900 à  1976
N'ayant pas actuellement de nombreuses informations en raison des fêtes, j'ai pensé qu'il serait intéressant de les reprendre
De nombreux lecteurs n'en ont pas eu connaissance et m'ont demandé de les publier à nouveau

Les réunions du Conseil Municipal du Puy Notre Dame de 1900 à 1976

Année 1900

Savez vous que sur les 32 maires du Puy Notre Dame, le 24ème, Louis Boucher, a dirigé la commune du 23 mai 1900 au 20 septembre 1940, pendant 40 ans.
C'est certainement un record de longévité.
En feuilletant les délibérations de la première année, en 1900, j'ai trouvé que la lecture et les décisions prises étaient surprenantes
C'est pourquoi j'ai décidé de vous en faire profiter et de vous donner un aperçu de tous ses mandats
Nous découvrirons ainsi beaucoup d'éléments sur l'évolution de notre cité lors de cette première moitié du 20ème siècle
Qui se souvient de cet édile ?
Né au Vaudelnay, le 16 décembre 1853, il sera élu maire à 47 ans et gérera la commune pendant 40 années jusqu'à 87 ans.
Il arrêtera ses mandats le 20 septembre 1940 soit deux mois avant son décès au Puy Notre Dame, le 22 novembre 1940.
Il était propriétaire de la mairie actuelle et sa petite fille Madame Chevalier née Le Maitre de Chancelee habitera le bâtiment qui sera vendu à  la mairie du Puy Notre Dame, le 6 janvier 1988.

Les élections municipales

Elles ont eu lieu les 6 et 13 mai de cette même année
Monsieur Bourreau, le maire précédent, avait alors convoqué les conseillers élus à  une réunion pour procéder à  l'installation du Conseil Municipal, le 20 mai 1900
Etaient présents les récents élus: Messieurs Boibieux Jean, Boucher.Guyard Louis, Robin.Coutant, Jouan Civrais, Gauron Charles, Hardouin Jules, Biard Louis, Esnault Eugène, Musset. Joulain.
Absents : Mrs Maudoux. Pasquier, Boureau. Charpentier, Beauron.
Le conseil devait donc être composé de 12 conseillers municipaux.%% Il est à remarquer que pour élire un maire, il faut aujourd'hui que le conseil soit au complet alors qu'il y avait déjà 3 absents.
Le plus ancien a présidé le vote en l'occurrence Monsieur Gauron.
Les résultats ont donné :
Monsieur Boucher Louis 8 voix, Monsieur Boibieux 1 voix.
Le nouveau conseiller venait d'être élu maire et ni lui, ni les habitants de la commune, n'allaient se douter qu'ils venaient de choisir un homme qui serait pour 40 ans à  la tête de leur cité.
Monsieur Robin sera ensuite élu adjoint.

La seconde réunion eut lieu un mois après soit le 3 juin 1900

Il s'agissait de nommer deux conseillers comme délégués à  l'Hospice qui se trouvait place de la Paleine, à  l'Hôtel de la Providence.
La chapelle restaurée, il y a une vingtaine d'années par le propriétaire, la famille Lepidi, existe toujours.
Messieurs Boibieux et Robin seront élus responsables.
Immédiatement après on découvre un problème important présenté par le Maire et exposé au conseil :

"Qu'il est regrettable que depuis quatre ans la commune du Puy Notre Dame
soit privée d'un corps de sapeurs pompiers régulièrement constitué sur la commune,
qu'il serait urgent que la subdivision qui existait autrefois fut réorganisée,
attendu que la Commune a toujours à  sa disposition des vêtements et une pompe en bon état"

Ce fut le premier problème de cette jeune municipalité
A part cela beaucoup d'affaires courantes seront évoquées dont les principales concernent des alignements de rue, des créations de caniveaux et entretien de chemins vicinaux
Ce sera l'essentiel des affaires du conseil pendant toutes ces années
Le budget total de l'année 1900 est de 21.739 francs (217,39 NF) !
On croit rêver !
Le budget de l'Hospice est de 7.519 francs (47,19 NF). Il s'agit bien entendu d'anciens francs.
Pour ceux qui n'ont pas connu l'ancien franc, j'ai mis entre parenthèses la correspondance en nouveaux francs avant l'Euro
Le conseil a également pris connaissance du budget de la Fabrique d'un montant de 2.805 francs.
La Fabrique dépendait de la paroisse et son conseil était composé de quatre délégués qui se réunissaient quatre fois par an.
Ils s'occupaient des locations de bancs, chaises de l'église et de l'entretien du mobilier.
La Fabrique avait l'obligation de fournir chaque année son budget au Conseil Municipal.
Les réunions de Conseil municipal ont continué à  se dérouler normalement.
Néanmoins deux décisions ont attiré mon attention.
Une première où il est voté une somme de 40 francs pour récompenser 8 élèves qui ont obtenu leur certificat d'études primaires, un examen qui n'existe plus.
Une seconde où il s'agissait de nommer Monsieur Thimoléon Goujon comme préposé pour la bascule publique
Il était chargé effectuer les pesages payants des remorques et des récoltes.
Cette bascule se trouvait place de la Paleine exactement à l'emplacement de l'arrêt des cars.
Beaucoup d'anciens dont je fais parti ont connu ce petit bâtiment et l'emplacement de la plate forme où se posaient les véhicules pour la pesée.
Pendant ce temps le maire avait travaillé et solutionné l'absence des pompiers.
En effet on apprend dans une délibération de juillet que des dépenses seraient envisagées pour l'habillement des sapeurs.
Le président de la République, Emile Loubet, avait signé un décret pour réorganiser le corps le 14 juillet 1900.
L'année avançait et un problème important allait tracasser les nouveaux élus.
L'administration préfectorale avait à  plusieurs reprises mis la commune en demeure de construire une nouvelle école de filles, en raison de la défectuosité de celle actuelle au point de vue hygiène.
La préfecture avait annoncé qu'elle ne tolérerait aucun délai supplémentaire.
Le maire lors d'une réunion du 25 septembre 1900 a donné connaissance d'une délibération de l'Hospice dans laquelle celle-ci acceptait de vendre à la commune une portion du jardin située à  l'angle de la route de la Gare (la route de Brossay actuelle) et de la place de la Paleine pour construire la fameuse école.
Le choix de ce terrain par la commune semblait impératif car le maire précisait qu'il convenait à  la construction et qu'il était impossible d'en trouver un autre mieux placé.
Un petit problème seulement car il fallait l'accord de l'inspecteur primaire. C'était donc une affaire à  suivre
Une dernière réunion a suivi le 4 novembre 1900
Il fallait donner un avis pour le changement de la date de la foire de Thouars.
Le conseil a accepté que cette manifestation du premier jeudi de mars soit transférée au troisième vendredi du même mois.

Année 1901

La nouvelle équipe élue en 1900 avait pris son roulement et il y eut plusieurs réunions en cette année 1901.
A part les affaires courantes habituelles, deux gros dossiers allaient préoccuper le conseil municipal.
La nouvelle école des filles dont le sujet avait été évoqué l'année précédente et un nouveau problème qui allait concerner la gare du Puy/Vaudelnay.

L'école des filles



L'école des filles, rue de la mairie, a conservé son nom sur son fronton

Le maire avait proposé un terrain près de l'hospice au cours d'une précédente réunion mais ce choix a fait l'objet de vives critiques de la part de l'inspecteur primaire.
Cependant une acceptation de l'administration préfectorale avait été obtenue à  défaut d'un terrain plus convenable.
Après cette réunion, le conseil a eu l'occasion de trouver une parcelle mieux située au lieudit «Les Quints» qui a satisfait et obtenu l'acceptation de la Préfecture de Maine et Loire.
Des plans dressés par Monsieur Roux, architecte de Doué la Fontaine, ont été acceptés par le Conseil Municipal sur la base suivante :
Achat du terrain : 3.450 Francs et les constructions pour 24.680 Francs soit un total de 28.130 Francs.
Le projet était décidé et on est passé à  la réalisation.

La gare du Vaudelnay/Puy Notre Dame



Les vestiges de la gare actuellement

Second problème
Le maire indique au conseil que de nombreuses plaintes lui sont parvenues au sujet de l'insuffisance du personnel de la gare.
Les commerçants se plaignent d'être dans l'obligation de manoeuvrer les trains soit à  l'arrivée, soit au départ,
Ce travail où l'attente prolongée des wagons était très préjudiciable au commerce du Puy Notre Dame et des autres communes desservies par cette gare.
Le conseil indique que l'insuffisance de la gare ne fera que s'accentuer davantage d'ici quelques années pour le développement du vignoble qui entraîne un commerce considérable de vin et de matériel de culture, pieux, échalas, futailles etc... et que le commerce de tuffeau et son transport par chemin de fer est loin de péricliter.
Le conseil sollicite auprès de la compagnie des chemins de fer de l'Etat une personne et une voie supplémentaire.



La halle en bois, visible encore route de Brossay

Les élus précisent que le terrain nécessaire à  cet aménagement serait pris dans la cour de la gare et la compagnie de chemin de fer n'aurait aucune acquisition à  faire.
De cette façon les wagons, chargés à  l'arrivée, seraient immédiatement conduits sur la voie de débord et à la disposition des destinataires.
Ainsi au fur et à  mesure de leur libération, ils seraient placés sur la voie de la halle pour être mis en chargement en passant par les plaques et la voie perpendiculaire.
Cette proposition a été faite à  la compagnie.



Le croquis d'aménagement figure sur le livre des délibérations

Année 1902

Reprenons les décisions qui ont ponctué la fin de l'année 1901.
A la réunion du 7 juillet, le conseil prolonge d'une année le bail de 10 ans de l'immeuble appartenant à  l'hospice qui servait d'école de filles et ce, en attendant la nouvelle construction décidée sur les Quints.
C'est donc bien la confirmation que la nouvelle école est celle située rue de la mairie actuelle dont vous avez vu la photo sur l'épisode 1901.
On apprend également à  la réunion du 1er décembre 1901 le vote d'une somme de 5321,25 francs pour réparer la toiture de l'église suite à  une tempête du 13 février 1900.
7 réunions auront lieu en 1902.
Aucune décision importante n'est votée.
Les dossiers concernent de la gestion courante (chemins, vicinaux, budget global ainsi que ceux de l'hospice et de la Fabrique).
On note néanmoins que l'achèvement des travaux de l'école des filles est fixé au 15 septembre 1903 et que l'achat d'une nouvelle pompe à  incendie s'avère nécessaire.

La gare du Vaudelnay/Puy Notre Dame

En février 1902 le dossier de la gare va faire parler non pas sur le nouveau quai toujours en attente mais sur sa dénomination.
Un premier problème se fait jour car des colis restent souvent en attente à  la gare alors qu'ils sont destinés à  la petite gare de Chavannes.
Pour éviter cette confusion les habitants demandent aux chemins de fer de donner le nom de "gare de Chavannes", différent de la gare principale.

Année 1903

Un second problème plus épineux
Le maire expose qu'à  différentes reprises des habitants et commerçants du Puy Notre Dame l'ont informé qu'une plainte avait été formulée auprès de l'administration des Chemins de Fer dans le but de changer la dénomination de la station «Vaudelnay/Puy Notre Dame» (ligne Angers/Poitiers) en celle de station du  Vaudelnay»
Le conseil municipal proteste fortement contre ce changement et les arguments fusent
Je cite :
«En effet si cette station se trouve sur le territoire de la commune du Vaudelnay, elle est située à  égale distance des deux agglomérations : Le Puy Notre Dame et le Vaudelnay.
De plus la commune du Puy Notre Dame a contribué à  établir le chemin d'intérêt commun sur le territoire même de la commune du Vaudelnay et reliant les communes du Puy Notre Dame, Saint Macaire du Bois, Nueil et Bouillé Loretz à  la station du Vaudelnay/Puy Notre Dame.
Enfin et surtout Le Puy Notre Dame assure à  lui seul plus de la moitié du trafic qui se fait à  la station du Vaudelnay-Puy Notre Dame et il donne la plus grande partie des voyageurs.
Si le nom de cette station créait une confusion avec celle du Puy Notre Dame sur les tramways départementaux des Deux-Sèvres (Bressuire à  Montreuil Bellay), cette confusion est sur le point de cesser car sur la demande réitérée du conseil municipal du Puy Notre Dame, l'administration de cette compagnie va incessamment changer la dénomination de la station du Puy Notre Dame en celle de »station de Chavannes»
Ces petites luttes démontrent l'importance du train et du commerce réalisé tant pour les habitants que pour les marchandises transportées, surtout viticoles.
Par contre on s'aperçoit également de la lenteur de l'administration car les réponses à  ces questions n'ont pas été solutionnées depuis 1901.
Cela n'a pas changé depuis notre époque

Années 1904/1905/1906

Un mandat s'écoule très vite.
En 6 ans vous n'avez pas le temps de réaliser de grosses opérations.
Alors en quatre années, c'est pire et c'est que j'ai découvert et que j'ignorais.
Entre 1900 et 1929 les mandats municipaux étaient de quatre ans.
La loi du 10 avril 1929 a porté de 4 à  6 ans la durée du mandat des conseillers municipaux et donc des maires

On a parlé de la construction de l'école des filles par nécessité.
C'est bien la seule grosse opération avec des réparations sur l'inévitable toiture de l'église qui ont été faites par Monsieur Boucher pendant ces quatre années.
C'est d'ailleurs en mai 1904 qu'on annonce l'achèvement des travaux et le chiffre du bâtiment scolaire des filles.
Comme à  notre époque, les prévisions sont dépassées et le coût définitif, achat de terrain compris, représente une somme de 31.072,99 francs.
De nouvelles élections municipales ont lieu le 1er mai et le nouveau conseil sera installé le 15 mai 1904.
Ont été élus: Mrs Boucher, Robin, Biard, Bauron, Lucazeau, Esnault, Musset, Hardouin, Jouan, Fortin, Turpault Ecot soit 12 conseillers.
8 sont repartis sur la nouvelle liste, 4 arrêtent (Boibieux, Maudoux, Boureau et Beauron) et quatre nouveaux font leur entrée (Lucazeau, Fortin, Turpault et Ecot)
Il n'y aura pas de surprise pour l'élection du maire Monsieur Boucher qui se représente pour un deuxième mandat et qui obtiendra 11 voix sur 12, Monsieur Robin 1 voix.
Pour l'adjoint, Monsieur Jouan est élu avec également 11 voix et Monsieur Bauron 1.
Pendant ce mandat on a l'impression que le conseil se contente de gérer.
Aucun projet n'est décidé.

Demande d'arrêt à la gare

Les seules complications proviennent comme les années passées de la gare.
A la première réunion post électorale le maire indique au conseil que :
Je cite :
L'express du soir partant d'Angers à  8h14 et arrivant à  Poitiers à  10h59 ne s'arrête pas à  la station du Vaudelnay-Puy Notre Dame et cela au grand détriment des commerçants du Puy Notre Dame.
Le Conseil municipal ùùù considérant que le Puy Notre Dame a un commerce actif,
qu'un grand nombre d'habitants se rendent régulièrement à Angers chaque semaine mais qu'ils sont obligés de quitter cette ville de trop bonne heure et souvent avant que leurs affaires soient complètement terminées pour rentrer par le train mixte partant à  5h46 et n'arrivant qu'à  8h28 à  la station du Vaudelnay-Puy Notre Dame (après un parcours d'environ 50 kms en près de 3 heures)
Considérant en outre que l'express du soir part d'Angers à  8 h 14, arrive à  Montreuil Bellay à  9 h 43 où il doit assurer la correspondance pour le train omnibus et l'express allant vers Saumur :
le premier à  10 heures et le second à  10 h 49
Que Le Vaudelnay-Puy Notre Dame est la dernière station avant Montreuil Bellay et que l'arrivée de l'express à  Montreuil Bellay avec un retard de quelques minutes sur l'horaire actuel peut encore assurer sa correspondance
prie Monsieur le Directeur de la compagnie des chemins de Fer de bien vouloir autoriser l'arrêt à  la station du Vaudelnay-Puy Notre Dame de l'express du soir allant d'Angers à  Poitiers».
On ne connaît pas la réponse de la compagnie mais l'analyse des années suivantes nous donnera peut être la réponse.

Année 1907

En 1907 on est déjà  à  la dernière année du deuxième mandat de l'équipe de Louis Boucher.
Deux délibérations vont attirer mon attention :

Les Halles de la place de l'Eglise



Une première du 30 mai 1907 qui va changer l'esthétique du centre bourg.
Il existait à  cette époque de magnifiques halles sur la place de l'Eglise qui n'obtiendraient pas aujourd'hui l'autorisation d'être abattues.
Elles seraient peut être même classées «Monument historique».
Nous avons retrouvé il y a quelques années avec plaisir une carte postale de ce bâtiment que nous ignorions.
Il existait également un propriétaire dont la maison, aujourd'hui occupée par Madame Viger, jouxtait la place et les halles.
Il s'agissait de Mr. Epagneul.
Il exerçait un commerce de quincaillerie auquel il avait rajouté quelques autres activités qui n'étaient pas sans rapport avec la richesse du Puy Notre Dame : le vin.
Il eut un fils en 1904, célèbre pour avoir créée la congrégation des Frères missionnaires des campagnes.
Une anecdote à ce sujet
Madame Viger, à  qui je demandais si elle connaissait les anciens propriétaires de son immeuble, m'a indiqué qu'un jour de pélerinage de Sainte Ceinture, un prêtre lui avait demandé de revoir sa maison C'était celle où il avait passé son enfance.
Le moine était sans aucun doute le père Epagneul
Revenons sur la délibération littéralement rapportée
«Le maire communique au Conseil municipal une proposition de Mr Epagneul.-Roquet de faire démolir les Halles et de les faire reconstruire parallèlement à  l'Eglise de manière à  supprimer le coin à  ordures qui se "trouve actuellement entre les Halles et l'Eglise et créer une place en face du nouveau bâtiment.
"Il s'engage à  payer tous les frais de démolition et de reconstruction des Halles.
"Le Conseil
"Considérant
"que la proposition Epagneul ne peut qu'être avantageuse pour la commune,
"attendu que les Halles actuelles sont du plus mauvais effet esthétique,
"que l'espace se trouvant entre les Halles et l'Eglise est toujours rempli d'ordures.
"décide de nommer une commission qui, de concert avec le Maire, se mettra en rapport avec M.Epagneul et pourra passer avec lui un marché dans lequel ce dernier s'engagera à  prendre à  sa charge les travaux proposés.»
Une commission a été créée séance tenante et composée du maire Louis Boucher, de l'adjoint M.Jouan, de Mrs Robin, Biard et Fortin.
Les années suivantes nous donneront sans doute plus de précisions sur la disparition de ces halles et sur la décision de la commission.

La seconde délibération du 17 novembre 1907 concerne la lutte contre l'alcoolisme.

Sur instruction du Préfet, le conseil a décidé qu'à  l'avenir aucun café ne pourrait être installé dans un local situé à  moins de 50m des Ecoles et de l'Hospice
L'arrêté du maire était immédiatement applicable.
Cette décision très louable n'a eu sans doute aucune efficacité car 50 mètres ne représentaient pas une distance suffisante et efficace.
Il est intéressant de noter qu'à  cette même réunion de conseil municipal, le maire a fait voter une gratification de 50 francs au secrétaire de mairie pour le surcroît de travail que lui donne l'application de la loi sur la fraude sur les vins
Etonnant ! mais Le Puy Notre Dame est depuis longtemps une grosse commune viticole

Année 1908

Avant les élections annoncées pour les 3 et 10 mai suivants, le conseil se réunit le 12 avril.

Encore la gare du Vaudelnay/Puy Notre Dame

Le maire revient sur la gare du Vaudelnay/Puy Notre Dame en indiquant que depuis la reconstitution des vignobles, le quai de la station de la gare est devenu notoirement insuffisant.
Il faut se rappeler que la crise du phylloxéra avait complètement déstabilisé la viticulture quelques années auparavant; Cela avait entraîné une réorganisation , la création du Service de la Répression des Fraudes (d'où l'arrêté du maire sur les fraudes en 1907) pour aboutir ensuite en 1935 à  la création des appellations contrôlées.
Les attendus de la réunion du conseil municipal précisent qu'en 1907 la production annuelle de la seule commune du Puy Notre Dame atteint le chiffre de 40.000 hectolitres et que la récolte des communes de Vaudelnay, Saint Macaire du Bois et Brossay avait augmenté dans les mêmes proportions.
Toutes ces quantités de marchandises partant de la station du Vaudelnay/Puy Notre Dame, il était impossible aux expéditeurs de faire leur chargement lorsqu'il y avait deux wagons à quai.
C'est pourquoi les élus ont demandé une fois de plus à  la société de chemin de fer la construction d'un second quai.

Elections municipales

Les nouvelles élections municipales ont eu lieu les 3 et 10 mai et le nouveau conseil sera installé le 17 mai 1908.
Avaient été élus : Mrs Boucher Louis, Biard Louis, Robin Louis, Pesnault Charles, Audebault./Turpault, Esnault/JoussetMusset/Joulain, Mithoir Aimé, Poirier Louis, Lucazeau/Lechavallier, Jouan Auguste, Fortin/Moreau, Profit Eugène/Chicoteau/Moreau, Bourreau Jules, Gouffier/Falloux
soit 15 conseillers au lieu de 12, sans doute en raison d'une augmentation de la population.
Monsieur Louis Boucher , sans surprise est réélu maire pour son 3ème mandat avec 14 voix sur 15 et Monsieur Robin 1 voix.
Pour l'adjoint Monsieur Jouan est réélu avec également 14 voix et Monsieur Fortin 1.
L'entente semble sans faille en raison des résultats.

Salle des fêtes



La salle de la place de l'Eglise qui avait remplacé les Halles

Lors de sa séance du 27 mai, le maire propose de construire en urgence une salle des fêtes car les nombreuses associations n'ont aucun local pour leurs manifestations.
La mairie étant située au premier étage, le conseil décide que cette salle sera construite dans la cour de la mairie.
Il demande à  un architecte de faire les plans.
Cette affaire est à  suivre car on sait qu'une salle sera construite en remplacement des halles sur la place actuelle de l'église.
On peut donc se poser la question de l'emplacement à  moins qu'il ne s'agisse de la cantine actuelle de l'école à  laquelle on accède par l'ancienne mairie et qui correspondait bien à  la cour de la mairie
Les délibérations futures à  dépouiller nous donneront sans doute la solution.

Le clocher de la Collégiale

Lors de la réunion du 23 août, le conseil commence à  parler d'un problème d'entretien du clocher.
Il en est de même aujourd'hui et cela reviendra régulièrement avec l'érosion et l'usure du temps.
En 1908 certains habitants se sont plaints du danger que représentait le voisinage du clocher.
Voici les termes de la délibération :
«Considérant que le clocher de l'église du Puy Notre Dame menace ruines, que très souvent des pierres se détachent
«et tombent ,soit dans la rue, soit sur les maisons voisines et peuvent ainsi être la cause d'accidents très graves
«que l'église étant un monument historique, aucune réparation ne peut y être entreprise sans l'autorisation de l'administration des Beaux Arts
«Qu'en outre les réparations à  faire devant être très onéreuses, la flèche ayant 50 mètres de hauteur "et sa partie supérieure étant très endommagée, les ressources de la commune qui n'a pas d'autre revenu
"que le produit des impôts, ne lui permettent pas d'en supporter la charge."
La commune a donc demandé au Préfet de prendre des mesures d'urgence.

Achat d'un canon

J'ai retenu ensuite pour terminer l'année 1908 une délibération surprenante du 23 août aux termes de laquelle le conseil a autorisé le maire à  acquérir un canon destiné aux fêtes publiques ou nationales
Il demandait donc au Préfet l'autorisation de l'acheter.
L'histoire ne dit pas si la Préfecture a donné son accord.

Années 1909/1910

La Fontaine de Cix



Cette année a commencé par une surprise 
En effet tout le monde connaît la Fontaine de Cix.
Tous les enfants se rappellent d'avoir péché des têtards avec plaisir.
Pouviez vous douter qu'elle ne soit pas un bien commun.
Aujourd'hui oui mais lorsque vous découvrez la délibération du 2 juin 1909, vous apprenez que ce petit coin du village appartenait à  un Monsieur de Beauregard.
Le conseil a donné tous les pouvoirs au maire pour l'acquérir moyennant le prix de 250 francs (soit 2,50 nouveaux francs)

Suppression de la portion ligne de tramway qui relie Bressuire à  Montreuil Bellay, portion comprise entre Argenton l'Eglise/Montreuil Bellay

Rien n'a changé par rapport à  aujourd'hui
Par délibération du 13 juin 1909, le Conseil s'élève contre le projet du Conseil Général des Deux Sèvres de supprimer une portion entre Argenton l'Eglise et Montreuil Bellay en raison d'un trafic si peu important qu'il donne naissance à  un déficit appréciable.
Le conseil s'oppose à  cette décision et considère que des relations commerciales se sont établies entre Le Puy Notre Dame et les localités voisines telles Saint Martin de Sanzay, Bouillé Loretz, Argenton l'Eglise, Cersay et Argenton Chateau
Il attire l'attention du Préfet et lui demande de transmettre la protestation de la commune en indiquant que le déficit peut être diminué par une subvention du Conseil Général de Maine et Loire.
Dans ce cas précis les débiteurs ne sont pas les payeurs !!!!

Ligne téléphonique entre Le Puy Notre Dame et Vaudelnay

On entend parler de ce projet de ligne dans la réunion du 19 décembre 1909
Elle sera construite par le département pour un montant de 2714 francs
Il est seulement demandé aux deux communes de se répartir les 3/4 des intérêts de l'emprunt soit 78,36 francs.
Les communes ont accepté bien entendu mais c'est bien le début du téléphone qui va changer la vie des habitants

Année 1911

Deux principaux sujets importants préoccupent le conseil municipal comme les années précédentes, la construction d'une salle de réunion et la restauration du clocher.
Le problème de la salle des fêtes dénommée tantôt halles ou salle de réunion a commencé depuis trois ans.
L'église sera un problème constant des conseils municipaux antérieurs et à  venir en raison de la grandeur de l'édifice.
Il faut bien admettre que la notoriété patrimoniale du village est due à  la Collégiale qu'il faut préserver.

Halles ou salle de réunion

Lors d'un réunion du 11 mai 1911, l'intitulé de la séance est le suivant :
"Approbation des plans et devis de construction d'une Halle et salle de réunion»
La décision se précise enfin et le projet est chiffré à  18.900 francs.
Le conseil accepte la proposition pour laquelle il décide d'un emprunt de 8000 francs sur 30 ans

Le clocher de la collégiale

Le dossier avance également car la mairie a reçu une lettre des Bâtiments de France qui a chiffré les travaux de restauration à  la somme de 36.000 francs.
L'architecte demande à  la commune quel serait le montant de sa participation.
En réalité le conseil s'était engagé antérieurement à  verser 10.000 francs sur un devis prévisionnel de 70.000 francs.
Comme le devis est antérieur et en raison des engagements de la commune pour une salle de réunion, la municipalité réduit sa proposition de moitié soit 5.000 francs et demande aux bâtiments de France de voir auprès du Ministère de la culture pour compléter le manque de financement.
Le conseil a sans doute tiré un peu trop sur la ficelle car le 31 décembre en urgence, le maire provoque une réunion du Conseil Municipal à  14 heures.
Que se passe t'il pour faire une réunion le dernier jour de l'année avant le réveillon ?
Quand on lit le registre, on comprend
8 conseillers présents ce qui suffisait pour avoir un quorum majoritaire décisionnel même s'il manquait 7 conseillers.
J'imagine le stress car le maire venait de recevoir une lettre de Monsieur Magne, inspecteur général des Monuments historiques, indiquant que si la participation de la commune pour la restauration du clocher prévue de 5.000 francs n'était pas acceptée, le ministère de la culture abandonnerait le projet et émettait même la possibilité de raser le clocher.
La commune avait sans doute sous-estimé la réponse car en indiquant qu'elle n'avait pas beaucoup de ressources et ne pouvait pas participer , sauf en réalisant un emprunt, elle décidait en dernières ressources de donner son accord sur la somme de 8.000 francs.
Je suppose que la délibération était urgente pour prendre une décision le dernier jour de l'année
Dernière question en balance
Où allait se construire la salle des fêtes ?
Derrière l'ancienne mairie, dans la cour, comme indiqué dans la délibération de 1908 ou sur la place de l'Eglise ?
Cette salle est elle la cantine actuelle ou la salle que certains d'entre nous ont connue sur la place de l'Eglise.
Pour l'instant les délibérations ne nous donnent pas la solution .

Année 1912/1913

Rien de particulier jusqu'aux élections de mai 1912

Elections municipales

Les nouvelles élections municipales ont lieu le 5 et 12 mai et le conseil sera installé le 19 mai 1912.
Avaient été élus : Mrs Boucher, Biard, Robin, Pesnault, Audebault. Esnault, Musset, Mithoir Poirier Jouan, Profit, Chicoteau, Bourreau
Boutin, Raymond,
Monsieur Louis Boucher , sans surprise est réélu maire pour son 4ème mandat avec 13 voix sur 14 et Monsieur Biard 1 voix.
Pour l'adjoint, Monsieur Jouan est également réélu avec 13 voix et Monsieur Biard 2
Il est à noter que depuis 12 années, 7 conseillers ont été renouvelés sans discontinuer
Jusqu'à  la fin de l'année trois dossiers vont mobiliser le conseil municipal :

Restauration du clocher

Le premier à  la réunion du 30 mai où il est demandé au Préfet d'intervenir auprès du Conseil général pour obtenir une subvention de 2.486 francs manquants pour boucler le financement du clocher de l'église, malgré la subvention de 8000 francs de la commune votée en urgence le 31 décembre de l'année dernière.

Achat d'un ancien presbytère

La commune envisage l'achat de bâtiments et d'un ancien presbytère situé au dessus pour l'affecter à  l'installation d'une usine électrique.
L'usine électrique se trouvait au dépôt appartenant à  la commune dans la descente de la rue des Picards
La commune a donné son accord pour acquérir ce bâtiment le 23 juin.
Le sous préfet demande comment sera envisagée l'acquisition .
Le presbytère sera vendu plus tard par la commune, le 13 août 1968 à  Monsieur et Madame Deschamps.
Les anciens ponots auraient pu penser qu'il s'agissait du bâtiment de la rue de l'Eperon occupé par le dernier curé dans les années 1960, hors cet immeuble était propriété de l'association diocésaine.
Il n'en n'est donc rien
Je vous joins la photo du bâtiment de l'usine électrique.
Seul le toit de droite donnant sur la rue des Picards est encore propriété communale et sert d'entrepôt aux ateliers municipaux et à  l'ancien comité des fêtes.
La commune compte régler le prix en y affectant une somme prise sur le produit de l'aliénation d'un titre de rente de 6000 francs
Les dépendances seront louées à  la société Martineau 800 francs par an sur un bail de 40 années.



Les restes de l'ancienne usine électrique en haut de la rue des Picards

Ligne de tramway Bressuire/Montreuil Bellay

Le conseil général des Deux Sèvres envisage purement et simplement une suppression de cette ligne
Le maire demande le soutien du Conseil Général de Maine et Loire pour conserver la ligne de Bouillé Loretz.

Années 1914/1919

Restauration du Clocher



L'échafaudage du clocher lors de la restauration de 1913

Lors d'une réunion du 22 mars 1914, le maire communique au Conseil municipal le devis de restauration du clocher transmis par les Beaux Arts s'élevant à  35.149,59 francs.
Les travaux étaient déjà  commencés avec des fonds de l'état et l'emprunt réalisé par la commune en 1912 de 8000 francs.
Le coût étant nettement supérieur, le Sous Préfet demande une nouvelle participation de la commune.
Le conseil refuse en indiquant que bien des bâtiments classés sont financés entièrement par les Beaux Arts sans qu'il soit demandé quoique ce soit aux administrations locales trop pauvres
Le Maire précise que le concours financier demandé par l'Etat pourra être assuré par Monsieur le Curé du Puy Notre Dame à  qui il reste un reliquat de la quête faite par lui pour la restauration de l'église et par le département de Maine et Loire qui subventionne habituellement les monuments historiques
Je ne sais pas si le curé avait des réserves suffisantes et si à  l'époque le refus du Conseil Municipal a été apprécié par l'Etat.
Les délibérations à  venir nous en apprendront sans doute plus



La dernière restauration du clocher a eu lieu dans les années 1990

Pendant la guerre 1914/1918, il n'y aura pas beaucoup de réunions importantes chaque année.
Pendant l'année 1914, j'ai retenu deux décisions intéressantes.
La première lors de la réunion de mai 1914, le conseil décide de confier à  la société Martineau, concessionnaire de l'éclairage sur la commune, l'électrification des bâtiments publics ainsi que la voirie communale.
C'est donc le début de l'électrification qui est arrivée en France vers les années 1905/191O.

Ambulances

La seconde d'août 1914 est la décision d'acheter une ambulance militaire et de l'attribuer à  l'hôpital de la Providence .
On s'aperçoit d'ailleurs qu'il y avait deux ambulances, celle dont on vient de parler gérée par l'hôpital communal et une seconde à l'école libre des filles sous la responsabilité du curé.
En octobre 1914, le conseil municipal votera d'ailleurs une subvention de 100 francs pour chacune de ces ambulances

Usine électrique

Au cours de l'année 1915, le conseil municipal expose au Préfet que depuis le début des hostilités, l'usine électrique est fermée, le personnel technique ayant été mobilisé et les habitants sont privés de l'éclairage public ou privé.
Il indique qu'il y aurait intérêt à  ce que la vie économique , sans compromettre la défense nationale, soit aussi peu entravée que possible par suite de l'état de guerre.
Les élus demandent donc la réouverture de l'usine électrique.

Fontaine de Cix

En parcourant les livres de délibérations, j'ai découvert une maquette parfaitement bien dessinée.
Je suppose qu'il s'agissait d'un projet de rénovation du petit toit de la fontaine de Cix.
Je vous donne connaissance de la photo que j'ai prise.



Rationnement du pain

En 1917, le conseil municipal était vraiment au ralenti.
Le 17 mars 1918 les responsables communaux se penchent sur un rationnement de pain en raison des hostilités.
Monsieur Boucher, le maire, indique que, d'après une récente circulaire de l'office départemental des céréales, il est attribué aux boulangers une quantité de farine nécessaire à  la nourriture des habitants de façon à  pouvoir attribuer à  chacun une moyenne de 400 grammes de pain par jour.
En conclusion le conseil appelle l'attention de l'office que les travailleurs agricoles ont fait des efforts pour diminuer leur consommation de leur principal aliment
De leur propre gré, ils ont remplacé le pain par des pommes de terre, des haricots mais cela n'est possible lorsqu'ils travaillent à  l'extérieur et le conseil précise qu'il est impossible d'abaisser leur rationnement de 400 grammes de pain à  cette saison.
Le conseil est très précis :
"Le travail commence avec le jour et finit avec lui, il sera de 18 heures à  partir du mois de mai et jusqu'en août, il leur faut alors faire au moins 4 repas copieux.
Peuvent ils ne consommer que 100 grammes de pain à  chaque repas?"
Les temps ont bien changé mais sans doute force t'on moins physiquement!
Finalement le conseil municipal demande à  l'office départemental d'attribuer aux travailleurs agricoles une ration supplémentaire de pain d'au moins 350 grammes par jour.
Il émet le voeu qu'il soit tenu compte dans le rationnement du pain de la situation sociale de chaque famille, le riche pouvant facilement remplacer le pain par des aliments que la situation de fortune du travailleur ne lui permet pas de se procurer.

Réorganisation de la police municipale

C'est un projet de réforme du Ministère de l'intérieur qui provoque la délibération du 23 février 1919
En effet les élus s'opposent à  la suppression du garde champêtre, seule police des campagnes, pour le remplacer par une police cantonale dont les agents résideraient au chef lieu
Il est indiqué que ces personnes ne connaîtraient pas les propriétaires privés des communes les plus éloignées du centre et ne seraient d'aucune utilité pour la répression du maraudage.
Dans ces communes la création des brigades d'agents ruraux serait un supplément de dépenses car la conservation des gardes champêtres s'imposerait

Elections municipales du 30 Novembre 1919

Les nouvelles élections municipales ont eu lieu et le nouveau conseil sera installé le 10 décembre 1919.
Il est à  noter que les élections ont été suspendues pendant la guerre et que le dernier mandat aura duré 7 années
Avaient été élus:
Mrs Boucher, Biard, Pesnault, Boutin, Mithoir, Poirier, Musset, Robin, Panneau, Jousselin, Chicoteau, Girault, Profit, Dufresne, Bourreau
soit 15 conseillers .
Monsieur Louis Boucher , sans surprise est réélu maire pour son 4ème mandat avec 14 voix sur 15 et Monsieur Biard 1 voix.
Pour l'adjoint Monsieur Georges Robin est réélu avec 12 voix et Monsieur Mihoir 2 voix et Monsieur Boutin Fortin 1 voix.
Monsieur Louis Boucher sera en 1920 pour sa vingtième année à  la tête du Conseil Municipal
Personne ne peut se douter à  ce moment là  qu'il fera encore une seconde vingtaine d'années supplémentaires
Il faut dire qu'il dirige un conseil qu'il connaît bien car depuis 1900 il a autour de lui 5 conseillers fidèles , toujours réélus Mrs Robin, Biard Esnault, Musset et Bourreau

Année 1920

Usine électrique

Première séance du 18 janvier 1920
La guerre est maintenant terminée
Le directeur de l'usine électrique Monsieur Martineau a été démobilisé en août 1919 et n'a pu faire fonctionner son entreprise pendant les hostilités.
La commune n'a donc pas eu de courant et l'entreprise a subi un préjudice réel la privant de revenu et l'empêchant de régler les loyers à  la commune.
Le conseil a donc pris la décision d'exonérer l'entreprise des loyers du 1er Novembre 1915 au 1 novembre 1919

Le monument aux morts

Le 4 juin 1920, le conseil se réunit et c'est la première fois que l'on entend parler du monument aux morts
La décision a été prise de jour là  et je la cite :
"Décide" "1° L'érection d'un monument aux enfants du Puy Notre Dame "Mort pour la France"."
"2° Que ce monument sera érigé sur la place publique du Champ de Mars."
"3° Que le chiffre de la dépense s'élèvera à  20.669 francs, se décomptant ainsi."
" Acquisition et installation du monument 15.500 francs"
" Entourage de la place et travaux d'aménagement5.169 francs"
"4° Cette dépense sera couverte de la façon suivante :"
" Part contributive de la commune 16.500"
" Produit d'une souscription publique 4.169"
C'est un moment important de l'histoire de la commune sur ce lieu qui verra par la suite de nombreuses manifestations et qui constitue véritablement au pied de l'Eglise le centre officiel du village

Une deuxième séance du 22 décembre 1920 viendra compléter cette décision
Il s'agit de construire une grille pour entourer le monument
Le maire expose que l'érection est fixée au 3 avril prochain (donc en 1921), il y a lieu de procéder dès aujourd'hui à  l'entourage de la Place du Champ de Mars par une grille d'une longueur de 104 m 90
Il a ensuite été chargé de trouver un entrepreneur

Année 1921

Décision du banquet inaugural réalisé par Monsieur Fareau, Hôtelier

Le 3 avril 1921 à  deux heures du soir, le conseil municipal du Puy Notre Dame s'est réuni en séance ordinaire. Le maire expose au conseil municipal qu'un banquet devant faire suite à  l'érection du monument aux enfants de la commune "Morts pour la France", il y aurait lieu d'aider les anciens combattants à  y participer, beaucoup d'entre eux n'ayant pas les moyens suffisants pour y assister complètement à  leurs frais.
Le conseil après avoir délibéré décide d'affecter à  cet effet une somme de 1700 francs,
Le 17 avril 1921 à  dix sept heures du soir, le conseil municipal du Puy Notre Dame s'est réuni . Le maire expose au conseil municipal que sa délibération du 3 avril dernier ouvrant un crédit de 1700 francs en faveur des anciens combattants pour permettre à  ceux n'ayant pas les moyens d'assister au banquet qui a suivi l'inauguration du monument aux morts n'a pas été approuvée par Monsieur le Préfet qui a trouvé cette somme excessive par rapport aux ressources budgétaires de la commune.
Le maire après examen des dépenses occasionnées par la cérémonie propose de réduire cette somme à  1300 francs faisant observer chose qui n'avait pas été faite dans la précédente délibération que les frais d'organisation, décoration, etc figure dans ce chiffre pour une somme supérieure à  500 francs.
Le conseil après avoir délibéré vote pour ces différents frais un crédit de 1300 francs et prie instamment Monsieur le Préfet de bien donner son approbation à  cette délibération qui n'a pour but que la glorification des enfants de la commune «Morts pour la France», le désir de donner une satisfaction légitime aux anciens combattants qui ont soufferts et peinés pendant plus de quatre ans pour la défense de la France

Inauguration

L'inauguration eut lieu le 10 avril 1921 à  15 heures de l'après midi
en présence de
Monsieur le Maire, Monsieur Boucher et son conseil municipal
du Sous Préfet, Monsieur Roimarmier
du Député et Conseiller général, Monsieur de Grandmaison
du Conseiller d'arrondissement , le Docteur Gaudrez
Le socle du monument fut réalisé par Monsieur Ruèche
La sculpture du poilu par Monsieur Albert Jouanneau
Ce dernier a également réalisé les monuments de Fontevraud, Brézé et Saumur (devant la poste)

Le Journal de l'Echo Saumurois relate l'inauguration du 10 avril 1921







Le défilé



La musique du Puy, précède les pompiers



Les enfants des écoles



Les drapeaux, les autorités et la population remontent la rue Notre Dame



Les invités sur l'estrade pour les discours



Toute la population était présente



La photo officielle de la musique, des pompiers et des personnalités



Le monument

Guerre de l'appellation Saumur

Rien n'a changé et lorsqu'on connaît la conclusion de l'histoire un siècle plus tard, on s'aperçoit de l'étroitesse de l'esprit de l'époque
Mais comment se fait il que l'homme puisse autant se renfermer sur lui même
La peur sans doute de ne pas y arriver !
Toujours est il que le 26 juin 1921, Monsieur Boucher réunit son conseil municipal pour indiquer que le syndicat des viticulteurs des Coteaux de Saumur avait introduit une action devant le Tribunal Civil de Saumur contre plusieurs viticulteurs de différentes communes de l'arrondissement et ce, dans le but d'interdire à  ces vignerons de vendre leur vin sous le nom de vin de Saumur, entendant réserver ce droit A  l'exclusion de toute autre commune de l'arrondissement aux communes affiliées au syndicat, bien que parmi ces communes ils en existent qui produisent du vin de qualité inférieure, tels que Bagneux, Saint Hilaire Saint Florent et Fontevraud (Je cite textuellement la délibération du conseil)
Un autre syndicat avait son siège à  Doué la Fontaine et regroupait les cantons de Doué, Montreuil Bellay et Vihiers.
Il a donc pris en mains la défense des viticulteurs de ces cantons qui de tout temps ont vendu leur vin sous le nom de vin de Saumur
C'est pourquoi le conseil municipal a donné tout son appui au syndicat considérant que l'appellation du Vin de Saumur appartenait exclusivement au vin récolté dans la commune de Saumur ou du Pays Saumurois
Le conseil indiquait également qu'il était absolument abusif de prétendre en faire bénéficier un certain nombre de viticulteurs du pays à  l'exclusion d'autres de la même région
La défense des vignerons de la commune a été véritablement un soutien car les attendus du Conseil indiquent littéralement :

"Que d'autre part la réputation des vins du Puy Notre Dame n'est plus à  faire,"
"Que leur qualité égale celle de n'importe quelle commune des Coteaux de Saumur et la dépasse même dans certaines années"
"Qu'il est d'usage loyal et constant que les vins du Puy Notre Dame ont de tout temps été vendus au commerce parisien ou autre sous le nom générique de vin de Saumur"
"Que les vignerons ne se sont jamais servis du nom des "Vins des coteaux de Saumur" qui appartient en propre aux vignerons de ces coteaux, leur permettant largement pour les distinguer du reste de "l'arrondissement d'en tirer le plus grand profit"
"Qu'ils sont donc mal fondés en cherchant à  nuire aux viticulteurs des autres communes de l'arrondissement"
Le conseil donne donc son appui moral au syndicat des viticulteurs du Saumurois contre le syndicat des Coteaux de Saumur
Cette guerre des appellations continuera ensuite
Dans les années 60, Henry Aupy, viticulteur rapatrié d'Afrique du Nord, déposera une demande d'appellation "Coteau du Puy"
Il n'obtiendra pas satisfaction
Il faudra ensuite l'obstination de Philippe Gourdon, de Bruno Albert et d'un groupe de jeunes vignerons du Puy Notre Dame, Vaudelnay et Brossay avec l'appui de la municipalité pour obtenir enfin l'appellation " Saumur Puy Notre Dame" dans l'année 2007
Mais il s'agissait également d'une véritable aventure que nous vous raconterons plus tard

Electrification des villages

Lors de cette même réunion le conseil a voté un supplément budgétaire de 3500 francs afin de procéder à  l'électrification des rues des villages de Sanziers, Cix et Chavannes par l'entreprise Martineau gestionnaire de l'usine électrique de la rue des Picards

Années 1922/1923

Ces années furent très calmes
On votait les différents budgets de la commune et de l'hospice.
L'entretien, élargissement des chemins, soutiens aux personnes nécessiteuses, c'était du courant pour une mairie

Année 1924

Le cinématographe

J'ai retenu une décision du 31 mai 1924 assez originale
Le conseil a décidé l'achat d'un cinématographe scolaire
La délibération indique : "que l'enseignement par l'aspect intéresse vivement les élèves dont il satisfait la curiosité et développe le sens de l'observation." On considérait à  l'époque que le cinématographe était de plus en plus en honneur dans les milieux scolaires et rendait cet enseignement à  la fois instructif et récréatif.
Un budget de 1200 francs de l'époque a donc été voté.
L'appareil a été affecté sous la responsabilité de l'école publique de garçons et cette dernière pourra l'utiliser pour des cours adultes et à  des soirées récréatives
1924 sera donc l'année d'arrivée du cinéma projeté à  l'école

Les appareils distributeurs d'essence

Le 30 juillet 1924, une autre décision va attirer mon attention
Une note du Ministère de l'intérieur est adressée aux mairies pour préciser les conditions financières relatives à  l'installation le long des voies publiques des appareils distributeurs automatiques d'essence aux automobilistes
C'est donc le début du développement des stations services et de l'automobile
Elles étaient installées soit sur les routes départementales ou dans des villes
Une redevance était due à  la ville de moins de 5000 habitants et fixée pour le Puy Notre Dame à  60 francs pour les stations fixes en ville et 120 francs pour les appareils sur chariot

Année 1925

Les élections municipales

Elles ont eu lieu le 3 mai de cette même année
Les conseillers élus sont convoqués une réunion pour procéder à  l'installation du Conseil Municipal, le 17 mai 1925
Etaient présents :
Messieurs Boucher Louis, Robin, Biard, Mithoir-Thouret, Civrais, Jousselin, Lucazeau, Dufresne, Musset Alcide, Musset Jules, Bourreau, Chicoteau, Raymond Emile, Profit
Absents : Mr Girault.
Les résultats ont donné :
Monsieur Boucher Louis 14 voix, Monsieur Biard 1 voix.
Elu la première fois en 1900, Monsieur Boucher repart pour un nouveau mandat
Monsieur Robin sera ensuite une nouvelle fois élu adjoint avec 14 voix devant Monsieur Civrais 1 voix

Que dire de cette année ,
Deux dossiers vont ressortir lors du second trimestre

Les clochetons de l'église

Si en 2021 la collégiale est un gros problème pour le Conseil Municipal, il faut dire qu'il en a été de même pour toutes les équipes qui l'ont précédées
En effet en 1913, on venait de restaurer le clocher principal et 12 années après, une autre tranche de travaux se présentait au nouveau conseil élu en mai
Une réunion eut lieu le 30 août 1925
Le maire donne alors lecture d'une lettre reçue du Ministre de l'Instruction publique et des Beaux Arts approuvant un devis de 98.882, 50 francs de l'époque relatif à  des travaux de réparations sur l'église classée; Il est demandé à  la commune et au clergé une participation de 45000 francs.
Le maire précise également que le Conseil paroissial a donné son accord pour participer à  hauteur de 15000 francs en quatre annuités et a chargé le curé de la paroisse , l'abbé Tusseau de l'en avertir.
Il resterait donc une charge de 30.000 francs pour la commune
Le conseil indique alors que le budget ne lui permet pas de verser cette somme mais reconnait l'urgence de restaurer les clochetons qui menacent ruines
Il s'engage donc de verser une somme de 20.000 francs en 3 annuités et demande au Préfet de se retourner vers le Conseil Général pour obtenir les 10.000 francs manquants
Non seulement la mairie ne verse pas tout, mais menace également le Préfet afin qu'il commence les travaux en urgence en raison des pierres qui tombent des clochetons et lui indique que tout est sous sa responsabilité en cas d'accident.
Le maire avait déjà  procédé de cette sorte lors de ses premiers mandats mais cela ne lui avait pas particulièrement réussi
Nous en saurons sans doute plus dans les années à venir

L'électrification

En 1914, la commune a soutenu l'installation de l'usine électrique, rue des Picards .
Un nommé Martineau a pris la responsabilité de l'électrification qui démarrait sur la commune
Le siège de la société Martineau était à  Paris, 4 rue Brown Séquard
La concession de distribution électrique avait été attribuée à  cette société et l'usine mise en service le 19 mars 1920
Tout était donc pour le mieux
Mais pour la première fois on s'aperçoit, grâce à  cette délibération, que tout n'était pas rose et on frisait même la catastrophe
Les attendus du conseil municipal précisent que le concessionnaire a, de son seul chef, apporté des modifications inadmissibles de son contrat et appliqué des augmentations de tarif de jour arbitraires
Et le texte est révélateur de l'ambiance et du non sérieux de la société
Je le reprends textuellement :
"Que cette manière d'agir dont les intéressés ont souffert sans se plaindre, pendant de longs mois, a par sa prolongation créée une situation intolérable
"Que notamment au début de la présente année 1925, les protestations se sont multipliées en se précisant et que l'administration municipale a reçu maintes plaintes justifiées de la population
"Que pour mettre un terme à  cet état de fait inadmissible et préjudiciable à  la commune et ses habitants, Monsieur le Maire à  la date du 27 juin 1925, fait faire un exploit d'huissier sommation d'avoir à  remplir ses obligations et à  exécuter son contrat.
"Que Monsieur Martineau n'a pas déféré à  ladite sommation et qu'actuellement il persiste à  ne donner le courant que pendant les heures de la nuit, privant ainsi les usagers de la lumière et de la force motrice pendant les heures de jour et qu'il maintient sans droit sa justification et sans accords préalables et définitifs des modifications de tarifs fixées à  sa seule fantaisie.
En conséquence, après avoir détaillé tous les griefs indiscutables, le conseil municipal a demandé au Ministre des Travaux Publics que la société concessionnaire soit déchue pour inexécution des conditions

Année 1926

Démission de l'adjoint

Une année bien calme où le conseil gérait les affaires courantes.
Une seule séance est à  remarquer le 17 octobre 1926
Il s'agissait d'élire un adjoint en remplacement de Monsieur Robin qui avait donné sa démission tout en restant dans le conseil
On ne connait pas la cause car la délibération ne fait état rien, ni maladie, ni désaccord, ni remerciements
L'élection a nommé comme adjoint Monsieur Biard avec 13 voix et 1 voix pour Monsieur Lucazeau

Année 1927

Electricité

Un dossier renait et ne semble pas solutionné depuis la réunion du 30 août 1925 soit depuis 19 mois
Il s'agit du problème de la fourniture d'électricité aux habitants
Le maire réunit son conseil le 27 mars.
Préalablement par un arrêté municipal du 14 janvier 1927, la société Martineau a été imposée afin de verser des amendes pour interruption de la distribution d'électricité
Le rapport indique que la société continue d'alimenter la commune dans des conditions déplorables et imposent aux abonnés des tarifs prohibitifs et illégaux
La société ne s'étant pas acquittée de ses taxes auprès du percepteur, Monsieur le Maire propose de mettre fin à  cette situation en portant l'affaire devant le tribunal administratif de Nantes
Le conseil a donné tous pouvoirs au maire pour agir en conséquence
Devant tant d'incertitude pour la fourniture de courant il faudra certainement prendre d'autres dispositions et une occasion se présentera à  la commune dès l'année suivante en 1928

Eglise

Un second dossier est évoqué à  cette réunion, celui de la restauration des clochetons de la collégiale
Rappelez vous qu'en 1925 les élus avaient limité la participation à  20000 francs et il semble bien que les élus aient gagné leur pari car ils décident de voter une deuxième annuité au budget
La ténacité a donc payé et on suppose que les 10000 francs manquants ont été pris en charge par le Conseil Général

Achat d'un stéréoscope

Un dernier dossier a donné pleine satisfaction à  l'instituteur public auquel le maire a répondu favorablement
Il indique d'ailleurs que l'enseignement de la géographie par l'examen de photographies et d'images intéresse vivement les élèves et leur permet d'acquérir des connaissances durables
Le conseil accepte donc l'achat d'un stéréoscope accompagné de 504 vues.
Il permet de montrer des photographies en relief donnant l'illusion parfaite du pays étudié (on arrête pas le progrès)

Année 1928

Electrification

Tous les soucis d'électrification vont se solutionner en cette année 1928. En effet les communes du département ont décidé de créer un syndicat intercommunal d'électricité qui aura pour objet l'électrification des centres bourgs et des écarts
Cette adhésion de la commune du Puy Notre Dame a eu lieu lors d'une réunion du 6 mai 1928
Deux délégués seront désignés pour la représenter, Georges Robin et Joseph Civrais
C'est toujours ce syndicat qui a en charge l'électricité de la cité
Il restait à  régler le problème de la société Martineau
Lors de cette même réunion l'annulation du contrat a été prononcé par le Préfet mais les pénalités n'ont pas été acceptées
L'électrification qui va devenir très professionnelle a été réalisée bien avant l'arrivée de l'eau qui sera effective en 1953

Année 1929

Rien de particulier jusqu'au 5 mai, date des nouvelles élections municipales
Louis Boucher maire depuis 1900, se représente pour un septième mandat.
Il sera élu avec succès.
A noter que dans son conseil trois d'entre eux sont avec lui depuis le début c'est à  dire depuis plus d'un quart de siècle.
Il s'agit de Louis Biard, Georges Robin et Alcide Musset.
Chez les autres élus on aperçoit des noms que nous retrouverons par la suite comme Joseph Civrais qui sera maire et Charles Clée
La liste est la suivante (16 conseillers à  l'époque) :
Louis Boucher, Louis Biard, Jules Musset, Jules Bourreau, Georges Robin, Emile Raymond, Louis Giraud, Henri Jousselin, Alcide Musset, Henri Lucazeau, Joseph Civrais, Charles Clée, Marcel Perrot, Louis Terry, Armand Baudouin, Aimé Mithoir.
Louis Boucher sera élu maire avec 14 voix pour 1 voix à  Louis Biard.
Il faut noter que Monsieur Mithoir était malade et n'avait pas participé au vote.
Pour l'élection de l'adjoint Louis Biard fut élu avec 13 voix contre 1 voix à  Georges Robin et 1 à  Jules Musset.
L'année 1929 s'est déroulée par la suite en entérinant les affaires courantes.



Années 1930/1931/1932

J'ai retenu cette réunion du 30 mars car Le Puy Notre Dame deviendra par la suite la capitale de la production de champignons.
Mais qui se souvient qu'elle a commencé après la guerre de 1914.
Elle prouve également que l'hospice continuait à  fonctionner.
Son conseil était d'ailleurs saisi d'une demande d'un Monsieur Emmanuel Cartault de Chatillon sur Sèvres qui proposait de louer 300 francs par an pendant 13 années la cave de l'hôpital pour y cultiver des champignons
Le conseil a donné un avis favorable.
Lors de cette même séance le bail de l'usine électrique avec la société Martineau est définitivement résilié.
Le 30 avril le conseil se réunit.
Le maire indique que les locaux de l'usine électrique sont maintenant libres et sont à  la disposition de la commune en vue de les restaurer et effectuer les transformations nécessaires en vue de louer à l'administration des postes pour y établir un bureau.
Par la suite un accord est intervenu pour y installer une poste permanente.
Le 26 juillet suivant une nouvelle réunion est convoquée à  l'effet de nommer pour la première fois un second adjoint.
Peut être que l'âge du maire devait se faire sentir, voulait il préparer sa succession, toujours est il que c'est Joseph Civrais qui fut élu avec 14 voix contre 1 à  Henri Jousselin.

Année 1933

Les années 1931 et 1932 ne laisseront pas un grand souvenir dans l'histoire de la commune.
On ne remarque rien de particulier.
Il faut attendre une réunion du 25 juin 1933 pour apprendre que des réclamations ont été adressées à  la mairie au sujet de l'atelier public de distillation de la Paleine, les lies de vin et le marc distillés provoquant des émanations nuisibles à  l'hygiène.
Il était donc indispensable de changer l'emplacement.
Aujourd'hui on dirait que c'est très écologique.
Malheureusement le résultat est plus délicat et ne serait pas accepté aujourd'hui.
En effet la commune a acheté une parcelle de deux ares au Clos Rousseau ayant accès sur des caves perdues.
La délibération précise que de cette façon l'eau et les immondices pourraient s'écouler sans nuire à  personne étant éloignées de plus de 500 mètres de toute habitation.
La pollution serait aujourd'hui déclarée et cette solution interdite
Cet achat sera confirmé par une délibération du 3 décembre 1933

Années 1934/1935

En 1934, rien de particulier. On sent la fin d'un cycle.
Pour un dernier mandat, Louis Boucher se représentera aux élections municipales du 5 mai 1935.
La liste des nouveaux élus était la suivante :
Boucher Louis, Clée Charles, Civrais Joseph, Jousselin Henri, Robin Georges, Bourreau Emile, Musset Jules, Musset Alcide, Raymond Emile, Robin Henri, Perrot Marcel, Guyard Jean Baptiste, Lucazeau Henri, Baudouin Armand, Terry Louis, Giraud Louis, soit 16 conseillers
Monsieur Boucher sera élu pour une dernière fois avec 14 voix, et 1 pour Joseph Civrais et 1 dernière pour Lucazeau Henri
Pour le premier adjoint Joseph Civrais 13 voix, Henri Lucazeau 2 voix, georges Robin 1 voix
Second adjoint Lucazeau Henri 14 voix, Civrais Joseph 1 voix et Musset Jules 1 voix
Pour la première fois on change de premier adjoint.

Projet d'installation de réseaux d'eau

Le 14 juillet 1935 sera une date importante pour la commune
Pour la première fois le maire parle de l'utilité future de créer un réseau d'alimentation d'eau potable.
Il pose la question de principe au conseil municipal.
Ce dernier accepte et s'engage dans la recherche de l'eau et d'une étude pour alimenter le bourg et les villages.

Protestation sur la distillation des vins

Lors de la réunion du 17 février 1935, la commune viticole se met en ébullition.
Ce n'est pas la première fois et ce ne sera pas non plus la dernière.
En effet une loi vient d'être publiée pour imposer à  de nombreux viticulteurs de distiller une certaine partie de leur récolte.
Les vignerons demandent l'abrogation de la loi et souhaite que la distillation soit remplacée par un blocage.
Le conseil considère que cette réclamation est légitime et émet le voeu qu'il soit donné satisfaction et qu'au cas où l'obligation de distiller serait repoussée, le rendement comportant cette obligation doit être relevé à  50 hectolitres par hectare et appliquée seulement à  une récolte supérieure à  200 hectolitres
Le conseil complète également ses attendus en demandant que l'Othello soit rayé de la liste des cépages interdits, sa production étant d'un rendement moyen et donnant un vin d'excellente qualité pour la consommation familiale.
Comme quoi les municipalités ont toujours soutenues la viticulture même s'il faut reconnaître aujourd'hui que quelque soit la qualité de l'Othello, les cépages actuels sont de bien meilleure qualité

Année 1936

Adduction d'eau potable

Une réunion importante du 19 avril 1936 décide de permettre un forage de recherche d'eau sur la commune du Vaudelnay dans le cadre du projet d'alimentation des habitants
Le terrain de trois ares appartient à  Monsieur Nallis-Gay

Création de la chambre des Métiers

C'est lors de la réunion du 12 juillet que l'on apprend la création départementale de la Chambre des Métiers.
A l'époque il y avait beaucoup d'artisans dans les communes auxquelles il est demandé de nommer chacune deux délégués qui représenteront leurs collègues au département.
Le conseil désigne Monsieur Albert Sanson, artisan maître charron et Monsieur Albert Bonnet, maréchal, artisan compagnon

Projet d'installation du gaz

Le maire donne ensuite connaissance au conseil municipal une demande de la compagnie industrielle du gaz de Saumur qui envisage l'alimentation de la commune
Elle prendrait totalement en charge les frais d'étude et d'installation pour le cas où il y aurait une suite favorable.
La commune a donné son accord

Année 1937

Fournitures scolaires

Le 1er juin 1937 une réunion de conseil semble faire ressortir une certaine tension pour la première fois.
En effet Jean Baptiste Guyard, nouveau conseiller, propose la gratuité des fournitures scolaires pour les élèves indigents de l'école Saint Louis qui était privée.
Un vote a alors lieu et la proposition est rejetée par neuf voix contre cinq

Subdivision des Sapeurs Pompiers

A cette même réunion un autre dossier fait monter la tension.
En effet le maire avait procédé à  l'installation de Monsieur Charles Clée, nouveau sous lieutenant, pour commander la subdivision du Puy Notre Dame.
Malheureusement une fraction de 20 membres sur 35 n'a pas voulu reconnaître cette nomination
A la suite de cet incident, la subdivision a été mise en demeure de procéder à  une manoeuvre de pompe et cette même fraction a refusé d'obéir aussi bien au nouveau Sous Lieutenant qu'au Lieutenant commandant la subdivision.
Le 2 mai suivant la Subdivision est convoquée une nouvelle fois à  une nouvelle manoeuvre de pompe, la même fraction a maintenu son refus d'obéissance et déclarer vouloir persister dans son attitude.
Le règlement prévoyant l'expulsion pour refus d'obéissance n'a pas pu être appliqué, des membres de la commission faisant partie des indisciplinés.
Cette situation ne pouvant être tolérée le conseil demande donc au Préfet la dissolution du corps, s'engageant à  le réorganiser d'ici le 14 juillet suivant

Réorganisation de la Compagnie de Sapeurs Pompiers

En réalité la dissolution fut prononcée par décret du Président de la République le 15 septembre 1937
Aussitôt le conseil considéra qu'il y avait urgence à  réorganiser la subdivision et décida de réorganiser une compagnie qui comptera 30 hommes y compris les officiers
Chacun devra prendre l'engagement de rester 5 années
La commune possédait tous les accessoires nécessaires : Une pompe à  bras presque neuve, une deuxième pompe à  bras ancienne, 25 mètres de tuyaux, 80 seaux en toile en bon état et les effets nécessaires à  l'habillement



Une pompe à  bras d'époque, ici celle de la caserne du Vaudelnay

Années 1938/1939

Le 27 février 1938 aura lieu une réunion très importante.

Projet d'alimentation en eau

Le conseil a invité Monsieur Juliette, ingénieur rural, pour qu'il fasse un historique de la question de l'alimentation en eau potable de la commune.
Ce dernier rappelle à  l'assemblée que le 23 août 1935 c'est à  dire il y a deux ans et demi, elle a confié à  Monsieur Marchand, ingénieur conseil, l'étude d'un projet d'alimentation de la petite cité.
Des recherches ont été faites et il en a résulté (le 23 février 1936) qu'un captage était possible dans une parcelle symétrique de la Fontaine Blanche susceptible de fournir l'eau nécessaire aux besoins de la population.
Ce terrain a été acquis par la commune le 19 avril 1936 pour permettre l'exécution de captage d'essais
Une première série a été effectuée le 16 juin 1937 en présence des représentants des deux communes du Puy Notre Dame et du Vaudelnay.
Sur ce captage définitif la commune du Vaudelnay s'est opposée craignant que la Fontaine Blanche ne se tarisse alors qu'elle alimente des lavoirs utilisés par la population.
Une pétition adressée au Préfet et une délibération de la commune du Vaudelnay se faisaient l'écho de cette crainte
Monsieur Juliette a tenu à  rassurer les parties en indiquant que les essais étaient réalisés pour mesurer les incidences sur les sources actuelles.
Il a tenu a préciser également qu'en raison de la situation du captage, un service d'eau commun aux deux communes pourrait être très favorablement réalisé.
Cette réunion préfigure les prémices du futur syndicat d'eau qui fonctionnera avec succès dans les années futures.
C'était donc une affaire à  suivre mais les réseaux demanderont encore un peu d'attente.

Nomination d'un garde champêtre

Une nouvelle réunion a eu lieu le 19 novembre 1939
En effet Jean Bourreau titulaire du poste d'agent de sécurité démissionne.
Un garde champêtre, il y en avait dans toutes les communes.
Je me rappelle du dernier avec son tambour, Monsieur Braud qui officiait encore dans les années 50
Il annonçait les nouvelles de la commune et faisait office de gardien de la paix.
Un vrai plaisir digne des films de Marcel Pagnol qui reflète la réalité de l'époque
Ce fut Marcel Baillargeau qui fut nommé cantonnier avec également la fonction importante de garde champêtre.

Syndicat d'eau

Le 23 octobre 1938, une nouvelle réunion sur l'eau accélère la formation d'un syndicat
En effet la commune du Vaudelnay sollicite également un projet d'alimentation d'eau.
Le génie rural indique qu'il a étudié les deux projets groupés et qu'il lui semble intéressant de se pencher sur les deux dans son ensemble
Il abandonnerait le captage autour de la Fontaine Blanche au profit de la Fontaine de Fondiou.
L'installation assurerait la totalité du Puy Notre Dame et Vaudelnay et la totalité des villages des deux communes, en ce compris la défense incendie.
Le dossier insiste sur la solidité économique du dossier et sur la gratuité du branchement pour les habitants.
Après l'exposé le conseil municipal décide d'approuver les propositions et d'adhérer au syndicat d'eau du Puy Notre Dame et Vaudelnay.
Cet organisme gérera l'alimentation en eau potable des deux communes jusque dans les années 2000 où il sera repris par l'agglomération de Saumur
Mais si l'année 1938 a vu la création du syndicat , les branchements pour les habitants arriveront beaucoup plus tard vers l'année 1953.
La guerre qui se profilait a bien entendu été la cause de ce ralentissement

Année 1940

Une réunion importante est à  remarquer le 11 février 1940. En effet c'est la dernière réunion qui sera présidée par le maire Louis Boucher.
Il est sans doute tombé malade car toutes les autres seront présidées par Joseph Civrais, le premier adjoint.
Après 40 années il a mérité la reconnaissance de la commune.
Je n'ai aucun élément car mes textes sont uniquement basés sur les livres des délibérations qui ne rapportent que des décisions et non l'ambiance.
Le maire s'éteindra, le 22 décembre 1940 au Puy Notre Dame.
La réunion suivante eut lieu le 30 mai 1940 sous la présidence de Joseph Civrais.
Les années de guerre l'activité municipale fut très réduite
A aucun moment il n'est question du conflit pendant toutes ces réunions
On se contentait de gérer les budgets.
A titre d'exemple la commune vérifiait celui de l'hospice pour 6802,60 francs en 1940, de la commune pour 217339 francs et du service vicinal pour 37000 francs

Le charbon des écoles

Joseph Civrais présidera la réunion du 10 novembre 1940
Un accrochage a eu lieu entre les conseillers à  propos du charbon des écoles.
Monsieur Jean Baptiste Guyard qui avait déjà  fait les années passées une demande pour l'école Saint Louis en réitère une nouvelle
Il demande au Conseil que soit allouée à l'école libre la même quantité de charbon qu'é  l'école communale.
Le président fait alors observer que l'école libre a reçu 1200 kilos de charbon par les soins de la commune pour l'hiver de 1940/1941 et que les écoles communales n'ont pas encore reçu le charbon qui leur a été allouée
Monsieur Guyard demande que le charbon livré à  l'école libre, soit payé par la commune
Le président pose la question au conseil qui a donné le résultat suivant :
Votants 10 : Pour le paiement par la commune 2, contre le paiement par la commune 7, bulletin blanc 1
La proposition a donc été rejetée.

Années 1941/1942/1943/1944

Il ne se passera rien sauf de gérer les affaires courantes dans les réunions de mars et mai 1940, de même que celles de février, mars et août 1941
Elles seront toutes présidées par le premier adjoint Joseph Civrais
Il n'y aura plus de réunion jusqu'en février 1942
Il semble d'ailleurs que le conseil municipal ait été dissous car on ne parle plus de lui
Le préfet a alors nommé une délégation spéciale de trois personnes pour gérer la commune
La première réunion aura lieu en février 1942 présidée par Jean Baptiste Guyard et deux délégués Léon Alluaume et Henri Robin
Monsieur Guyard était le père de Pierre Guyard qui sera maire par la suite, Monsieur Alluaume devait être je suppose l'ancien médecin et Monsieur Henri Robin, le beau père de Paul Boivin
En août 1942 et février 1943, deux autres réunions seront sous l'égide de la délégation spéciale

Année 1945



L'ancienne mairie du Puy Notre Dame jusqu'en 1988 acquise par M.Kaniewski

La guerre est terminée et le 14 janvier 1945, on installe un nouveau conseil municipal
Il semble qu'il n'y ait pas eu d'élection et que les membres aient été nommés par le Préfet de Maine et Loire par un arrêté du 28 décembre 1944
Les conseillers étaient : Joseph Civrais, Henri Jousselin, Jules Musset, Alcide Musset, Abel Brault, Emile Bourreau, Henri Robin, Léopold Simon, Eugène Fouet, Léon Lucazeau, André Bimont, Louis Giraud, Emile Raymond, Marcel Perrot, Louis Barbier et Jean Baptiste Guyard
Monsieur Joseph Civrais est élu maire avec 13 voix, 1 pour Jules Musset et 1 pour Jean Baptiste Guyard
Monsieur André Bimont est élu 1er adjoint avec 13 voix, 1 pour Emile Bourreau et 1 pour Eugène Fouet
Monsieur Eugène Fouet est élu 2ème adjoint avec 13 voix, 2 pour Emile Bourreau

Joseph Civrais

Après 40 années de mandats de Louis Boucher, une nouvelle ère commence avec Joseph Civrais qui restera à  la tête de la commune pendant 26 années.
Né le 17 avril 1899 à Sainte-Radegonde-des-Pommiers dans le département des Deux-Sèvres, il fut maire du Puy-Notre-Dame de 1945 à  1971 Il habitait rue Notre Dame au Puy Notre Dame à  l'emplacement de l'actuelle boulangerie de Monsieur et Madame Petel
Il exerçait un métier de négociant en grains et ses quais de livraison se trouvaient sur l'arrière dans la petite rue Saint Jacques
Adjoint lors du dernier mandat de son prédécesseur, il avait géré la commune avant de rentrer dans la clandestinité pendant la guerre
A son retour il se retrouve maire
Il était chevalier de la Légion d'Honneur, des Palmes académiques et titulaire de la médaille départementale et communale.
Il décéda le 3 juin 1972.

Elections du 29 avril et 13 mai 1945

Le dernier conseil municipal avait été nommé par le Préfet et n'avait rien de démocratique
Mais je suppose qu'il fallait laisser le temps à  l'Etat de réorganiser la République
C'est Michel Debré qui en était chargé
Tandis que la guerre contre l'Allemagne touche à  sa fin, les élections municipales donnent l'occasion aux Françaises de voter pour la première fois de leur Histoire.
Il n'était que temps...
En effet, les Françaises sont parmi les dernières femmes du monde occidental à  acquérir le droit de voter et celui de se faire élire...
Les élections municipales se déroulent le 29 avril et le 13 mai 1945.
Contexte : Alors que la guerre n'est pas encore officiellement terminée (l'armistice sera signé entre les deux tours), les élections se déroulent dans une situation politico-sociale difficile : la situation économique reste très précaire, les prisonniers de guerre ne sont pas tous revenus et de nombreux règlements de compte émaillent la vie politique locale.
Le Puy Notre Dame n'y échappe pas aux dires de ponots de l'époque
On promène des femmes tondues dans la rue des Hôtels et on dresse un bucher avec un mannequin au carrefour de la rue des Ducs d'Aquitaine et de la Mairie
Ces élections constituent le premier test pour la validité des institutions provisoires issues de la Résistance. Résultats :
Au premier tour, les Comités de Libération enregistrent un échec cuisant.
Le Parti communiste français est bien placé, tandis que les modérés et les radicaux s'effondrent.
Enfin, le nouveau Mouvement républicain populaire fait une percée inattendue.
Au second tour, le MRP - attaqué de toutes parts et rejeté à  droite - s'écroule par rapport au premier tour. Il n'obtient que 477 communes, revirement qui permet aux modérés de gagner finalement 15 600 communes et aux radicaux 6 400. A gauche, la SFIO atteint les 4 100 communes et le PCF 1 400.
Au Puy Notre Dame, une nouvelle liste est élue avec la plupart des conseillers nommés le 28 décembre 1944 et une femme Alice Raimbault
Des élections sont programmées les 29 avril et 13 mai 1945
Une nouvelle liste est élue avec la plupart des conseillers nommés le 28 décembre 1944
Il s'agit de :
Joseph Civrais, Henri Jousselin, Alcide Musset, Abel Brault, Emile Bourreau, Eugène Fouet, Léon Lucazeau, André Bimont, Marcel Perrot, Louis Barbier
Deux nouveaux élus se rajoutent Alice Raimbault et Lucien Lozach soit 12 conseillers
Une réélection du maire et des adjoints a lieu
Elle donne les résultats suivants :
Monsieur Joseph Civrais est élu maire avec 11 voix, 1 pour André Bimont
Monsieur André Bimont est élu 1er adjoint avec 11 voix, 1 pour Eugène Fouet
Monsieur Eugène Fouet est élu 2ème adjoint avec 11 voix, 1 pour Emile Bourreau
On constitue des commissions bâtiments communaux, fêtes, chemins vicinaux, etc
Une seule n'existe plus aujourd'hui, celle de l'hospice qui existait donc en 1945
Entre les deux élections de maire de 1945, le conseil municipal avait eu le temps de prendre une décision importante, le 3 mars 1945, celle d'installer le téléphone à  la mairie

Il n'y eut rien de particulier pendant cette fin d'année sur des projets communaux mais un événement se programmait en septembre qui allait concerner la commune
Il s'agissait des élections du Conseil Général

Elections du Conseil Général

Joseph Civrais, le maire du Puy Notre Dame, décide de se présenter sous l'étiquette du parti "Radical".
Il a contre lui l'ancien conseiller Monsieur Robert de Grandmaison et un Monsieur Georget
Au premier tour Monsieur Civrais est en tête et tient ses adversaires en ballotage favorable

Résultats :
Monsieur Civrais 2146 voix (47,98 %)
Monsieur Grandmaison 1902 voix (42,52 %)
Monsieur Georget 425 voix (9,50 %)
Au second tour Monsieur Georget abandonne et Monsieur Civrais est élu

Résultats :
Monsieur Civrais 2787 voix (58,32 %)
Monsieur Grandmaison 2071 voix (43,34 %)
Il restera un seul mandat du 30 septembre 1945 à  octobre 1951
C'est la première fois que la commune du Puy Notre Dame a un conseiller général
Son prédécesseur, Louis Boucher, avait lui aussi essayé de se présenter deux fois contre le même Monsieur de Grandmaison mais sans succès
A chaque fois il fut battu au premier tour
Une première fois le 14 octobre 1928
Monsieur de Grandmaison 1663 voix soit 69,70 %.
Monsieur Louis Boucher 723 voix soit 30,30 %.

Une seconde fois le 7 octobre 1934, où il fut écrasé :
Monsieur de Grandmaison 1630 voix soit 99,09 %.
Monsieur Louis Boucher 15 voix soit 0,91 %.

Année 1946

Le 18 août le nouveau conseil reprend le dossier du syndicat du Puy Notre Dame/Vaudelnay qui doit s'occuper de l'alimentation d'eau potable des deux communes. Le dossier est complexe et est mené par le génie rural. Le syndicat avait été créé avant la guerre et depuis rien n'a bougé. Ce sera le gros dossier du mandat qui se réalisera en 1953. Je me souviens de cette période où mes parents m'envoyait chercher de l'eau au puits de la maison qui se trouvait à  40 mètres de profondeur près de l'église. Inutile de vous dire que tout le monde a apprécié l'arrivée de l'eau potable à  domicile.

Plaque du monument aux morts

Dans sa réunion du 6 octobre 1946, il est décidé la pose d'une plaque commémorative à  la mémoire des victimes de la guerre 1939/1944, sur le monuments aux morts de la guerre 1914/1918 .

Année 1947

Lors de la première réunion de février, le maire donne connaissance au conseil d'une lettre reçue de Maitre Monnier Emile, notaire au Puy Notre Dame contenant la proposition de donation à  la commune de la maison et son jardin, actuellement occupé par Monsieur Soulard appartenant à  la succession de Monsieur Texier-Bridier
La commune a accepté cette donation qui ne comprenait aucune charge.

Tambour afficheur

Dans cette même réunion on apprend que Monsieur René Boulard est désigné comme tambour-afficheur en remplacement de Jean Marteau démissionnaire pour un salaire annuel de 10000 anciens francs. C'est la fille de ce Monsieur Marteau qui figure sur une vieille carte postale de présentation de la coiffe du Puy Notre Dame




La fille de Monsieur Marteau et la coiffe du Puy Notre Dame

Elections municipales

En cherchant les délibérations je tombe sur celle du 26 octobre 1947.
Et surprise une nouvelle élection municipale a eu lieu le 19 octobre .
Le mandat n'aurait donc duré que deux ans ! J'ai cherché sur internet et je n'ai pas trouvé la raison sauf peut être un problème avec le parti communiste qui s'accrochait avec les Gaulistes
Il serait intéressant d'approfondir ce point mais malheureusement nous n'avons plus de mémoire de la commune pour cette période
On trouve quelques changements par rapport aux élections de 1945 car 5 personnes ne se représentent pas
La nouvelle liste est donc
Joseph Civrais, Alcide Musset, Emile Bourreau, Eugène Fouet, Léon Lucazeau, André Bimont, Louis Barbier, Guyon Charles, Livet Auguste, Veger Georges, Thomas Henri, Marcel Raymond, Bourreau Jean Louis
Une réélection du maire et des adjoints a lieu et donne les résultats suivants :
Monsieur Joseph Civrais est élu maire avec 12 voix, 1 pour André Bimont
Monsieur André Bimont est élu 1er adjoint avec 11 voix, 1 pour Eugène Fouet
Monsieur Eugène Fouet est élu 2ème adjoint avec 11 voix, 1 pour Emile Bourreau

Années 1946/1947

La gestion courante du Conseil Municipal n'appelle pas d'observation.
J'ai retenu quelques décisions particulières qui reflètent l'ambiance de l'époque
En février 1946 il est voté une indemnité de 400 francs au chef cantonnier pour la surveillance des chemins vicinaux de la commune en 1945.
De même il est alloué au garde champêtre une indemnité mensuelle de 80 francs pour l'entretien de sa bicyclette
Le conseil a voté une souscription de mille francs pour l'érection d'un monument à la mémoire des fusillés et victimes civiles des bombardements de la Ville de Saumur.

Année 1948

Une première délibération du 16 janvier 1948 a décidé une sous-location de la cave de l'hospice par Paul Foucher à  Monsieur Victor Lepidi
La commune a donné son accord
Je tenais à  signaler cette information car par la suite le Puy Notre Dame deviendra la capitale de l'exploitation des Champignons dit de "Paris" et produira la valeur de 60 tonnes jour et emploiera près de 300 salariés sur la commune.

Alimentation d'eau

On apprend sur cette année qu'un forage a été décidé et que tous les financements feront l'objet de nombreuses discussions pour réaliser les réseaux d'alimentation en eau
C'est la plus grosse opération et de la décennie.
Si le courant est arrivé de bonne heure, l'eau est arrivée beaucoup plus tard
Il fallait comprendre qu'il s'agissait pour les conseils municipaux des deux communes qui avaient créés un syndicat, quelque chose d'essentiel pour favoriser le bien être de leurs administrés
L'investissement, forage et alimentation à  domicile, représentaient des frais relativement importants.
En janvier 1948, le groupement décide un emprunt pour financer l'achèvement du forage qui devrait alimenter le Puy Notre Dame et Vaudelnay.
C'est donc le château d'eau actuel qui est en activité et qui domine sur un des points le plus haut en altitude de la région, près du stade.
Un emprunt de 575000 francs était sollicité et le Crédit Foncier demandait le cautionnement des deux communes et en complément une promesse d'une taxe supplémentaire en cas d'insuffisance de revenu du budget.
Inutile de vous dire que devant la complexité et l'importance du chantier, le banquier prenait toutes ses garanties
Le projet était vraiment important et il n'était pas étonnant qu'en dehors de cet investissement, on ne trouve que des décisions de gestions ordinaires.
L'intérêt de l'emprunt était de 4,90%.

Relation difficile avec Monsieur Renault, instituteur de l'école publique

Au cours de cette même année le conseil municipal indique dans une délibération qu'il enregistre avec regret le refus de Monsieur Renault, instituteur public, de prêter son concours à  la campagne de Secours en faveur des sinistrés de l'Est, sous prétexte que le règlement de l'école ne lui permettait pas.
Les élus estiment :
"que cette décision ne peut être que la suite du désaccord existant entre ce Maître et la Municipalité car à  côté du règlement il doit y avoir le devoir."
"que par ce fait, le désir de Monsieur Renault de rester en état d'hostilité avec le Conseil Municipal en repoussant une proposition qui aurait pu au contraire permettre d'amorcer un rapprochement
Ils décident qu'à  l'avenir, pour éviter tout nouveau refus (réglementaire ou non), rien ne sera plus demandé à  ces Maîtres qui ne seront plus convoqués aux manifestations et fêtes de la commune
Ils demandent enfin le remplacement de Monsieur et Madame Renault du poste du Puy Notre Dame par des Maîtres plus soucieux de l'intérêt de l'école que d'un parti politique quel qu'il soit
L'ambiance était orageuse.

Les salaires de 1948

On apprend dans une délibération d'octobre 1948 que l'indemnité du maire à  l'époque est passée de 24.000 francs (soit 240 NF) à  36.000 francs (360 AF) et les adjoints de 12.000 (soit 120 NF) à  18.000 francs (soit 180 NF)
De même les salaires annuels des employés municipaux étaient ainsi :
Secrétaire de mairie 56688 AF (566 NF)
Garde champêtre 43200 AF (432 NF)
Cantonnier voirie rurale 36000 AF (360 NF)
Cantonnier voirie vicinale 40500 AF (405 NF)
Cela ne représente rien aujourd'hui mais les dévaluations successives ont fait le reste


Année 1949

La Poste

En ce début d'année 1949 la mairie vient de recevoir une lettre du directeur départemental des PTT qui propose le renouvellement du bail de la poste dans un local appartenant à  la Commune
La proposition est de 15000 francs par an.
J'ai retenu cette proposition car la plupart des habitants ne savent pas que la poste se trouvait rue Gambetta dans un logement propriété aujourd'hui de Madame Diguet
La poste fut transférée ensuite au 1 rue Notre Dame, à côté de l'église, dans un logement qui a servi il y a encore peu de temps de cabinet au médecin

Nomination d'un tambour afficheur

Le 13 mars 1949, on apprend qu'un nouveau tambour afficheur est nommé aux lieu et place de René Boulard.
Il s'agit de Monsieur Charles Rebondy

Cloches de la collégiale

Dans la séance suivante du 24 avril 1949, on consacre 20000 francs supplémentaires pour la réfection des cloches
L'église aura toujours été une source de préoccupation pour tous les conseils municipaux

Année 1950

Nouvelles constructions à  l'école publique

La séance du 14 mai 1950 sera très importante pour le développement de l'école.
En effet le maire fait remarquer que jusqu'à  ces dernières années, les bâtiments de l'école étaient considérés comme spacieux et suffisants.
Mais la sagesse est de prévoir et les élus constatent un accroissement de la population.
La comparaison des naissances des années d'avant guerre par rapport à  celles des trois dernières ne peut que justifier cette crainte.
Le maire donne alors des chiffres qui parlent d'eux mêmes :
1936 : 11 naissances
1937 : 18 naissances
1938 : 16 naissances

1947 : 21 naissances
1948 : 31 naissances
1949 : 27 naissances

Les locaux vont notoirement devenir insuffisants.
Le maire propose donc de construire une nouvelle classe à l'école de garçons pour solutionner provisoirement ce problème.
Par la même occasion il demande la construction de logements pour les maîtres de façon à  ce qu'ils soient logés à  l'intérieur de l'établissement. Le conseil municipal donne son accord pour ce premier bâtiment situé derrière la cantine actuelle
Il est constitué des trois classes donnant sur la cour de récréation de la rue de la mairie.
Au premier étage les appartements loués actuellement par la mairie constituaient les logements des instituteurs

Troisième phase des réseaux d'alimentation de l'eau

Cette année 1950 est florissante pour la préparation de gros projets.
Le 14 juillet 1950, nouvelle réunion de conseil.
Le maire informe les élus que le syndicat d'eau du Puy Notre Dame Vaudelnay a été accepté pour recevoir une subvention de 37.729.690 francs ce qui représentait une somme très importante à  l'époque.
Le forage étant maintenant terminé, il s'agissait d'envisager la réalisation des réseaux d'alimentation chez les habitants.
Je suppose que cette phase était très attendue.
La commune a donc décidé de cautionner les emprunts correspondants du syndicat d'eau.
Les travaux allaient donc bientôt commencer

Un Conseil très européen

Etonnant cette délibération pour un gouvernement européen qui sera refusé des années plus tard
Je vous cite littéralement le voeu :
« Le Conseil Municipal accepte le voeu ci-après par 12 voix sur 12 votants»
« Convaincu que les peuples libres d'Europe ne pourront assurer leur sécurité dans la paix, leur prospérité et le relèvement de leur niveau de vie qu'en réalisant entre eux une union organique étroite. » « Que cette réunion ne pourra être effective tant que seront maintenues intangibles les souverainetés nationales.»
« Demande au Gouvernement, au Parlement et aux délégués français à  l'Assemblée européenne de Strasbourg de prendre d'urgence et hardiment toutes initiatives devant permettre la constitution d'un Gouvernement européen responsable devant un Parlement européen, élu au suffrage universel et statuant dans le respect des diversités nationales sur toutes les questions dont dépend la vie et à  l'avenir de notre communauté»

Les commerces de la commune de 1950 à  2020 - Rue Notre Dame

Avant de poursuivre 1951, j'ai voulu inclure dans cet historique une petite étude que j'avais faite en août 2020 sur les commerces de notre commune
Elle me paraissait appropriée à  cette époque charnière car de nombreux commerces existaient en 1950
En parlant de notre commune, on parle souvent de la ville du Puy Notre Dame.
Ce n'est pourtant qu'une petite commune comme les autres au niveau de sa population.
Il y a une explication à  cela.
En premier lieu c'était une ville close où les habitants des alentours venaient se protéger.
On trouve encore des traces visibles des remparts du côté de la rue Saint Julien
En second , un lieu de pélerinage susceptible de provoquer du commerce ce qui était le cas.
Cela explique la configuration de l'urbanisme différent des communes voisines avec des maisons hautes à  deux ou même quelquefois trois niveaux.
Les commerces occupaient les rez-de-chaussée d'immeubles sur la presque totalité de la rue principale
Vous voulez la preuve !



2 rue Notre Dame
Il existait une épicerie « Codec » exploitée par la famille Coquelin, puis par Madame Voué
Lors de la cessation d'activité Monsieur Lizé dénommé « Coco Fringues » a ouvert un magasin de vêtements
Après sa fermeture, Brigitte Roux, qui venait de reprendre le magasin de Madame Hay a transféré le salon à  cet emplacement
Son activité existe toujours, reprise par Morgane récemment à la satisfaction des habitants

4 rue Notre Dame La droguerie de Madame Serge Guillon, un bric à  brac, une véritable institution.
On trouvait tout depuis les peintures, les jouets, les bricoles
S'il vous manquait quelque chose, c'était la Samaritaine du Puy
Marie Lyse Fermenteau a pris la suite quelques temps

6 rue Notre Dame
Une figure de la commune dans sa cordonnerie, le père Lusson
Il travaillait surtout le matin car les soirées étaient quelquefois difficiles
Ensuite les frères Boutin se sont installés comme maçons, puis Eric Segret a transféré son magasin au début de son activité avant de rejoindre l'emplacement place de l'Eglise (aujourd'hui maison de santé)
Un temps Laurent Grolleau y a exercé une activité de cordonnerie

8 rue Notre Dame
Une boucherie réputée du temps de Camille Proust et ensuite de la famille Poulain (un nom prédestiné) et Monsieur et Madame Provost
L'activité a cessé du temps de la famille Morel car la boucherie n'était plus aux normes

12 rue Notre Dame
se trouvait la cordonnerie Capel qui avait succédé à  Monsieur Lusson

14 rue Notre Dame
Une autre épicerie, celle de Monsieur Teston, puis de Monsieur Millet

8 rue Notre Dame
La maison de Madame Lucas aveugle
Elle louait une permanence au Crédit Industriel de l'ouest et au Crédit Agricole

24 rue Notre Dame
Un marchand de chaussures Monsieur Bousseau connu également comme un grand joueur de bridge

28 rue Notre Dame
Le siège de l'entreprise de peinture Serge Guillon
Une figure de la commune, conseiller municipal et mari de notre droguiste du 4 rue Notre Dame

30 rue Notre Dame Le siège de l'entreprise de couverture plomberie et chauffage Jean Chalon
Toutes les couvertures de la commune sont passées entre les mains des deux couvreurs Chalon et Cassin dans les années 1960
On descend maintenant un peu plus loin en face du bar « Le Pénalty » vers le coin des forgerons

36 rue Notre Dame
C'est maison qui est en train de s'écrouler.
Il existait la forge de Monsieur Bonnet, racheté par Monsieur Trompé.
Une partie de l'immeuble n'était pas fermée et on pouvait apercevoir de la rue les chevaux se faire ferrer

38 rue Notre Dame
Il existait un coiffeur du nom de Maillard

42 rue Notre Dame
L'autre forgeron en l'occurrence Monsieur Crottereau, le père de Michel qui s'est transféré ensuite route de Doué la Fontaine, puis avec le petit fils sur la zone des Quints

44 rue Notre Dame
A l'origine il y avait un peintre du nom de Bricard
Ensuite un dentiste Monsieur Leroy qui habite maintenant au Coudray Macouard
Il a exercé dans les années 1990.
En partant du :

2 rue de la Collégiale
(Actuellement gite de randonneur)
il existait un garage tenu par Monsieur et Madame Poireau, puis par leur fils Bernard .
Le fils avait d'ailleurs une 206 Peugeot (anecdote bien connu des anciens) dont le numéro était particulier (1 A 49).
Cet immeuble a été abattu pour construire l'ancienne poste, aujourd'hui gite de randonneurs au rez-de-chaussée.^

1 rue Notre Dame
Il existait un magasin d'épicerie primeur de Monsieur Billy qui a eu pour successeur Monsieur Toucheteau
Il a ensuite été cédé à  Madame Jacqueline David.
Il a été vendu pour réaliser un magasin d'électricité appartenant à  Monsieur Joseph Thomas.
L'entreprise a été reprise un moment par un électricien de Montreuil Bellay, Monsieur Ney, puis par Eric Segret, bien connu sur la commune.
Madame Josiane Ferchaud y a ensuite vendu des vêtements
Le local est actuellement transformé en charcuterie pour Monsieur Lebastard

3 et 5 rue Notre Dame
On trouvait une quincaillerie tenue par Monsieur et Madame Roger Chalon, puis ensuite par leur fils Jean au numéro 3.
A côté au numéro 5, il s'était créée une pharmacie avec Monsieur et Madame Debeauvais en 1948.
Monsieur Sweecke a pris la suite du pharmacien et a acquis les deux immeubles
Il a transféré la pharmacie actuelle du numéro 5 au numéro 3
Monsieur Robin a pris la suite
Monsieur Chalon a installé son entreprise plus bas dans la rue



7 rue Notre Dame
Ce grand immeuble transformé aujourd'hui en locatif était le siège d'une épicerie tenue par Madame Eulalie Lucazeau et ensuite « L'Etoile de l'Ouest » avec Madame Réveillère.
Vendu pour cause de retraite, il fut remplacé un temps par la poissonnerie de Monsieur et Madame Chenoir.
Monsieur et Madame Cureau prirent le relai avec un magasin de fleurs et une exploitation de funéraire.
Continuons à  descendre la rue au

11 rue Notre Dame
On trouvait la bijouterie horlogerie d'Alcide Guignon
La famille Guignon est également à  l'origine de nombreuses séries de cartes postales anciennes de la commune

13 rue Notre Dame
Il fut occupé pendant de nombreuses années par la bourrellerie de Monsieur Auriault et transformé en locatifs dans les années 1990

17 rue Notre Dame
On pouvait découvrir la mercerie de Madame Mazin , puis de Madame Lominé, transformée également à  sa retraite en locatifs
Continuons à  descendre au

21 rue Notre Dame
On découvrait la quincaillerie de Madame Cassin et sur l'arrière les ateliers de l'entreprise de couverture du fils Robert Cassin
Il a eu en son temps de nombreux ouvriers mais le principal Monsieur Brossard est resté toute sa carrière dans l'entreprise

23 rue Notre Dame
Madame Hay, la tante de Monsieur et Madame Hay qui ont pris la suite d'un salon de coiffure pour femmes.
Bernard Hay, son mari, a ouvert ensuite sur le côté droit un salon pour hommes
A leur retraite, Brigitte Roux, leur employée, a poursuivi l'activité en la transférant face à l'église
Un peu plus bas au

29 rue Notre Dame
se trouvait une épicerie primeurs de Monsieur et Madame Lacroix.
On reconnaissait Monsieur Lacroix avec son accent chantant du midi

33 rue Notre Dame
Existait une chapelière Gouffier, Madame Demeurant suivie de Madame Devy
Sur l'immeuble situé juste derrière, sous le porche de la cour commune, la célèbre charcuterie Merceron
Cet immeuble a ensuite été loué par notre regretté peintre Monsieur Gouin .
Quelques mètres plus bas

Rue du Bélier d'or
Une épicerie tenu par Monsieur et Madame Leclerc connue sous le nom de « Blanche »
Un peu plus loin l'entreprise d'électricité de Monsieur Pionneau dans une maison aujourd'hui écroulée

35 rue Notre Dame
Mme Nau à  l'origine de la boulangerie, puis Monsieur et Madame Georget exploitée avec l'aide de Monsieur Riotteau
Plusieurs boulangers se sont succédés Monsieur Dubuisson, puis Monsieur Ledu et Monsieur Dupont qui a perdu malheureusement son bras dans son pétrin
La boulangerie n'étant plus aux normes, elle a été fermée
Pendant de nombreuses années un dépôt de pains a été approvisionné par Monsieur Claude Couaillier, boulanger du Vaudelnay, avant que la municipalité soutienne la création d'une boulangerie aux normes.
Continuons à  descendre au

43 rue Notre Dame
Un bar, un monument de la commune à l'époque, le rendez vous des footballeurs des années 1950. appelé « Le Pénalty »
Il a était tenu par la famille Bonnet qui a réuni le tabac-journaux, et ensuite par Jacqueline David, la fille.
Il fut repris par Madame Bonin et son mari installa à  côté un salon de coiffure pour hommes.
Dans la cour commune derrière, Madame Maudoux vendait dans les rues avec sa charrette et était spécialisée dans les ventes de sardines.
Juste a côté Georges Houet menait avec dextérité une menuiserie



45 rue Notre Dame
La propriété de l'ancien maire Monsieur Joseph Civrais qui exploitait une entreprise de céréale, engrais, etc
La commune n'ayant plus de boulangerie a acheté l'immeuble dans les années 1990 pour y installer une boulangerie chaude.
Seul ce genre d'exploitation pouvait être subventionné par l'Europe, la Région et le Département
Elle est exploitée depuis sa création par Monsieur et Madame Petel avec réussite.
Ils sont toujours en activité

Les commerces de la commune sur la rue de la Collégiale de 1950 à  2020

La rue de la Collégiale 



La photographie est un document unique et exceptionnel.
La rue de la Collégiale, non goudronnée, où on découvre des glycines qui confirment l'implantation de cette fleur à l'époque.
Deux figurent sur les maisons de Madame Legout (le bar d'aujourd'hui) et Trompé juste à côté.
Une remorque agricole se trouve devant la maison de Monsieur Moreau .
Vous vous êtes aperçus que le centre du Puy Notre Dame était vivant en récapitulant le nombre de commerces de la rue principale.
Bien évidemment je n'ai pas parlé de l'ambiance mais sachez que les bars rassemblaient de nombreux clients et avaient une activité importante en accueillant avec plaisir les clients le temps de ferrer le cheval ou de ressemeler les chaussures.
Les déplacements ne se faisaient pas non plus en cinq minutes.
Parmi les autres rues, la rue de la Collégiale et la rue Saint Denis n'étaient pas les dernières à  être animées.
Il est vrai que l'étroitesse de la voirie et le bar de Madame Legout favorisait les regroupements.
Reprenons le haut de la rue de la Collégiale

4 rue de la Collégiale
Madame Dilay a exercé et cédé sa boucherie à  Monsieur et Madame Amand Chiron avec de la très bonne viande comme ses concurrents.
Le patron s'occupait également des tournées, les retours étaient quelquefois difficiles mais heureusement la voiture le ramenait toujours .
On arrête pas le progrès
L'abattoir se trouvait à  l'époque dans le gite de la rue Sainte quelques mètres plus bas
En face Monsieur Palussière tenait un cabinet de hongreur et faisait office de vétérinaire
Un peu plus bas dans la rue Sainte, chez anciennement Monsieur Nicoleau, une petite épicerie de Madame Maillard

6 rue de la Collégiale
La boulangerie de Madame Normand, puis Monsieur Lemeunier, le contraire de son voisin, calme.
Souvenez vous de sa spécialité, la galette du Puy
A côté dans un immeuble aujourd'hui abattu et face à  la petite porte de l'église, le tailleur Monsieur Soulard

8 rue de la Collégiale
Monsieur Gauthier, forgeron, le grand père de Madame Sauvètre,
La forge pour faire chauffer les fers existait encore lorsque Paul Corvez a acheté l'immeuble et s'est installé comme photographe

Parking rue de la Collégiale
Des maisons ont été abattues dans les années 1988/89.
Il existait la boulangerie Janvier , puis ensuite la menuiserie Levot
Dans le fonds de la cour commune une couturière Madame Cantet%% La boulangerie sera rachetée par trois boulangers Mrs Georget et Lemeunier du Puy Notre Dame et Raymond Couaillier du Vaudelnay à condition que le four soit détruit pour supprimer une concurrence. Le parking du Prieuré n'existait pas
Il a été réalisé avec le mur en moellon et la plaque "Parking du Prieuré" en 1991 par Eric Deschamps On accédait par un porche (photo du dessous) qui a été démonté, puis restauré et remonté au Domaine du Moulin Biguet, route d'Argentay.


18 rue de la Collégiale
Le long immeuble longeant le parking du prieuré.
C'était l'épicerie du père Cady, un personnage
Une anecdote
L'homme aimait bien la dive bouteille et le soir quelquefois le ton de sa voix haussait le son des notes pour mieux se faire entendre de son épouse.
Un jour en désaccord sur la vaisselle, les habitants de la rue ont pu apercevoir les assiettes voler par la fenêtre tels les OVNI et atterrir en mille morceaux sur le bitume de la rue.
Monsieur Desnouhes, et son épouse ont pris la suite avec calme pour plusieurs années avant de prendre une retraite bien méritée

20 rue de la Collégiale
Une autre épicerie se trouvait là, juste à côté, tenue par Madame Pouponneau, les "DOC"

22 rue de la Collégiale
L'épicerie de la dernière génération que beaucoup de personnes d'aujourd'hui ont connu.
Elle a été créée par la famille Manget et se sont suivis les familles Robet, André Le Clorennec et Sophia Guesne.
Peut être qu'un jour quelqu'un reprendra un multi commerce ?

22bis, rue de la Collégiale
Un restaurant « Le Bouchon Ponot» créé par Jean Yves et aujourd'hui fermé

24 rue de la Collégiale
Un primeur de qualité  qui fut tenu très longtemps par Madame Cochonneau, puis Monsieur et Madame Guillou

1 rue de la Collégiale
En redescendant l'autre côté de la rue, on trouvait l'étude d'Emile Monnier qui avait transéféré son cabinet situé place de la Paleine à  l'origine
Son fils Dominique a pris sa suite en 1974, suivi par Maitres Josse et Varin qui a transféré le cabinet place de l'Eglise et ensuite à Distré.

3 rue de la Collégiale
Le Crédit Mutuel tenait sa permanence pendant les années 1990

7 rue de la Collégiale
Personne ne se souvient qu'Ida Fardeau était coiffeuse et lingère, toujours d'une gentillesse remarquable et d'égale humeur
Monsieur Lhommeau a pris sa suite comme kinésithérapeute

13 rue de la Collégiale

Attardons nous un peu au bar
Un monument classé monument historique pour sa fréquentation par les habitants
Madame Legout que nous reverrons pour la rue Saint Denis en était la propriétaire
Rappelez vous des années 50 avec le Pénalty, rue Notre Dame, siège des footballeurs
L'immeuble a été vendu à  Monsieur et Madame Jojo Bondu, et les footballeurs ont transféré leur siège amical vers cette exploitation
Que de soirées pour une équipe qui pour la première fois a accédé en première division
Les successeurs, Monsieur et Madame Lucien n'ont pas démérité et ont poursuivi l'accueil des jeunes et des habitants
Avec des problèmes de santé, nos amis Lulu ont pris leur retraite et ont trouvé une successeure en l'occurrence Sonia
Appréciée par tous elle vient de vendre a Monsieur Duveau dit Pompom et son épouse.
La mayonnaise a pris immédiatement avec un beau succès et une fréquentation malgré la crise du COVID
De plus ils ont ouvert une brasserie et font des plats à  emporter l'hiver

Les commerces de la commune sur la rue Saint Denis et autres de 1948 à  2020

Nous arrivons au carrefour de la rue de la Collégiale, des Ducs d'Aquitaine et de la rue Saint Vincent
les rues sont étroites, mais imaginez les années 1950, sans sens interdit, avec le bar Legout d'un côté, le garagiste Mary en face avec un trottoir encombré de véhicules et l'arrivée de la rue venant de Thouars et de Chavannes
Il y avait de l'ambiance, surtout rue Saint Denis
A Paris, la réputation de l'artère de ce nom est connue
Au Puy Notre Dame, nous n'étions pas en reste mais pas de la même façon
Cette rue était vivante, surtout sur les trottoirs, où les joutes verbales mémorables des habitantes étaient fréquentes
Il est même arrivé au maire que j'étais de venir séparer les habitantes de la rue qui se battaient avec des balais
Mais ce n'est qu'un clin d'oeil sympathique, revenons à  nos commerces

2 rue Saint Denis Le garage automobile de Monsieur Mary, suivi par Monsieur Girard, racheté ensuite par Messieurs Poirier, Barbet et Bucher
Il se transformera en garage de réparation pour vélos avec Monsieur Cochin.
Monsieur Réveillère, prendra la suite en qualité d'ébéniste et le transformera en maison d'habitation

1 rue Saint Denis En face s'est installé dans les années 2000, un cabinet d'infirmières

6 rue Saint Denis On trouvait le bourrelier Mr Bourdin et une petite épicerie, celle de Madame Michelet dont la fille a été longtemps la secrétaire de Mairie de Messieurs Civrais et Guyard
En descendant route de Thouars,

5 rue Saint Nicolas
L'entreprise Robert Colas, plâtrier.
La carrière de Robert, connu pour ses jeux de mots, se terminera malheureusement en mangeant au Bouchon Ponot.
Un peu plus bas,

15 rue Saint Nicolas
Souvenez vous l'ami Gérard Griffault qui avait transplanté son garage situé rue des Quints
Remontons au
3 rue des Ducs d'Aquitaine
Le Crédit Agricole a installé un bureau quelques années
et juste derrière au

2 rue du Parc
A l'angle de la rue des Ducs d'Aquitaine et de la rue du Parc existait la menuiserie de Mr Gasté dont la fille Alice officiait sur l'harmonium de l'église Cette menuiserie fut vendue à Georges Houet et a été remplacée en partie par le Crédit Agricole

1 Rue des Ducs d'Aquitaine
Avant Philippe et Françoise Gourdon, et avant 1939, l'étude du notaire Me Edeline, prédécesseur de Me Monnier
terminons ce quartier par

6 Impasse du Sablant
derrière la salle des fêtes
Lorsque la mairie s'est transportée où elle est actuellement, Eric Segret a acquis le hangar du fonds et a transféré son entreprise de plomberie, chauffage et toiture avec entrée par l'impasse

6bis, impasse du Sablant
Il a ensuite cédé une partie des bâtiments à  Monsieur Martin qui a pris sa suite et qui l'a ensuite rétrocédé à  un carreleur, Monsieur Tozzi

Année 1951

Une quatrième classe

En 1950 la commune avait demandé la construction d'une 3ème classe à  l'école de garçons ainsi que la construction de deux logements d'adjoint sur cette classe et sur deux déjà  existantes.
Mais le conseil indique qu'en raison des prévisions de naissances toujours de plus en plus croissantes, il demande dès maintenant la construction d'une 4ème classe, d'un troisième logement d'adjoint ainsi qu'une salle de cantine.
La commune possède le terrain et est prête à  s'engager si l'éducation nationale ne s'y oppose pas
Dans la réunion suivante de mars 1951, on s'aperçoit que les classes n'étant plus aux normes de sécurité, le conseil décide de les transformer en cantine et la construction de 4 classes au lieu de 2 est décidée. Le 6 mai suivant les élus se penchent sur réclamation du Préfet qui réclame une participation pour restaurer les vitraux de la Collégiale
En raison de l'urgence le conseil donne un avis favorable

La guerre des écoles privées et publiques

Décidément l'année 1951 sera riche en voeux et décisions.
Le conseil municipal ému, je cite la délibération du 26 août 1951,par les discussions qui ont lieu à  l'assemblée nationale au sujet des libertés scolaires et pour répondre à  un appel qui aurait été fait au maire, va prendre une position tranchée à  l'unanimité.
En clair le conseil s'oppose aux subventions qui pourraient être versées aux écoles libres qui abriteraient des fils de riches contrairement à ceux de l'école publiques
Les écoles privées conventionnées n'existaient pas encore et ces guerres scolaires seront encore très violentes pendant de nombreuses années.
Monsieur Civrais s'était présenté sous l'étiquette parti «Radical» au Conseil Général , parti qui à  l'époque combattait très sérieusement les écoles privées.
Il semblait qu'il n'avait pas d'opposition dans son conseil mais on verra plus après dans les nouveaux conseils quelques accrochages à  ce sujet.

Acquisition du terrain de l'école

L'année 1951 se termine et la construction projetée pour les nouvelles classes s'accélère.
La réunion du 6 décembre prend la décision d'acquérir du terrain nécessaire à  Messieurs Marcel Perrot, Guy Gourdon et Jean Proust soit 350 m2 au prix de 40 francs de l'époque

Année 1952

Terrain de football

On commence par une séance du 20 avril où on apprend que le terrain de football était loué par Monsieur René Albert à  la commune.
Il se trouvait à  l'endroit actuel de la SCPA . Le montant de la location était revue tous les six ans.
Le propriétaire demandait donc une révision à  compter du 1er novembre 1952 soit la valeur de 5 quintaux de blé au lieu de 3,5 quintaux.
Les deux parties n'étant pas d'accord, deux experts , comme prévu au bail, seront nommés pour fixer le prix.
Cette délibération prouve que le terrain actuel n'était pas équipé et que les matches de football se jouaient au lieu-dit »Le Bois» sur une simple prairie.
Le 24 octobre de la même année, les experts ont rendu leur rapport et la location est restée sur les mêmes bases qu'auparavant.

Construction école

Le 29 juin le conseil choisit les entreprises qui participeront à  la construction.
Maçonnerie carrelage (Bellati de Saumur), charpente bois, menuiserie (Paisneau Gustave d'Airvault), couverture zinguerie (Robert Cassin du Puy Notre Dame), plâtrerie (Albert de Longué), serrurerie (Lemoux Eugène de Doué la Fontaine, peinture (Serge Guillon du Puy Notre Dame), électricité (Louis Bernier du Puy Notre Dame)

Prix de Bonté

Lors de cette même réunion on découvre une décision insolite qui n'existe plus aujourd'hui car je n'en avais jamais entendu parler, et pourtant !!
Le maire donne lecture d'un projet de fondation de «Prix de Bonté» que deux messieurs dénommés Moriceau auraient l'intention de faire en faveur de l'école Publique de Garçons.
Le premier Ernest était directeur d'école honoraire et habitait Chatelaillon et le second Abel, percepteur, résidait à  Hautemont dans le Nord.
«Ils étaient désireux de témoigner leur reconnaissance à  l'enseignement public qui leur avait permis d'accéder à  des situations sociales auxquelles ne les prédestinait pas l'humble condition de leurs parents Ils conservaient en particulier un souvenir ému à  l'école de garçons du Puy Notre Dame où des éducateurs dévoués ont su éveiller leur esprit à  la connaissance et ouvrir leur coeur à l'amour d'autrui»
Ils ont donc décidé d'offrir à  leur ancienne école un prix annuel de mille francs qui serait délivré au cours de la distribution annuelle des prix à l'élève qui se ferait remarquer par sa gentillesse et sa camaraderie.
Des modalités et l'organisation d'un jury figurent dans cette délibération.
Le conseil municipal a accepté cette proposition
Une donation d'un titre de mille francs de rente le 4 décembre 1952 a été ensuite régularisée devant Maitre Burgaud, notaire à  Chatelaillon.

Année 1953

Elections municipales

Les 26 avril et 3 mai 1953 ont lieu de nouvelles élections municipales.
Le nouveau conseil sera installé officiellement le 10 mai suivant.
De nouvelles têtes font leur apparition. Les plus anciens de nos ponots actuels reconnaîtront des noms familiers
Les élus sont :
Charles Guyon, André Bimont, Alcide Musset, Eugène Fouet, Louis Barbier, Joseph Civrais, Emile Bourreau, Jean Baptiste Guyard, Georges Véger, Léon Lucazeau, Paul Boivin, Joseph Biguet, André Martel
L'élection du maire suit et , sans doute pour la première fois, on ne trouve plus l'unanimité des élections antérieures.
Joseph Civrais sera élu mais seulement avec 8 voix sur 13 votants.
Les autres iront à  Charles Guyon (3voix), André Bimont (1 voix) Jean Baptiste Guyard (1 voix)
Pour le premier adjoint les voix seront également réparties de la façon suivante :
André Bimont élu (7 voix),Eugène Fouet (2 voix), Charles Guyon (2 voix), Jean Baptiste Guyard (1 voix) et Alcide Musset (1 voix)
Deuxième adjoint :
Eugène Fouet élu (8 voix) , Charles Guyon (3 voix) , Alcide Musset (1 voix) , Jean Baptiste Guyard (1 voix)
Quatre commissions sont créées (Fêtes, chemins, bâtiments et Hospice)
Je pense que pour l'hôpital , ce sera la dernière fois car nous découvrirons bientôt qu'il sera fermé

Pose des compteurs d'eau

C'est lors de la séance du 10 mai 1953 que l'on découvre la fin des travaux des canalisations d'eau potable.
Un emprunt de 7.500.000 francs est réalisé auprès du Crédit Foncier de France pour l'achat et la pose des compteurs chez les habitants des deux communes Puy Notre Dame et Vaudelnay.
Le taux était de  6% mais l'inflation était galopante et remboursable sur une quinzaine d'années

Subvention pour l'école privée de filles

Pour les nouveaux habitants il faut préciser qu'en 1953, la commune avait deux écoles
Une publique gérée par la commune et une privée, l'école Saint Louis, qui était géré par des religieuses de Notre Dame la Forêt d'Angers et qui se trouvait derrière le grand mur de la place du Champ de Mars, près du monument aux morts.
Aujourd'hui cette école est fermée mais il y aura longtemps des oppositions entre les deux institutions
La séance du 17 décembre 1953 en sera un exemple et montrera également une opposition dans le conseil municipal.
En effet Monsieur Jean Baptiste Guyard qui venait d'être élu conseiller propose d'inscrire au budget primitif de 1954 une somme de 40.000 francs destinés au paiement des frais de chauffage et de cantine des élèves nécessiteux de l'école privée de Filles.
La délibération ne reprend pas les discussions qu'il y a sûrement eu à  l'époque mais le vote donne le résultat suivant :
Contre la proposition 8 voix, pour la proposition 5 voix
La proposition Guyard est donc rejetée mais il est intéressant d'observer qu'on retrouve la même majorité de 8 qu'à  l'élection du maire.

Année 1954

Cette année n'offre pas de remarques particulières.
J'ai retenu néanmoins quelques décisions

Ecole



La rentrée de l'école des garçons semble poser de réelles difficultés en raison du nombre d'élèves.
L'inspecteur d'Académie fait savoir au maire qu'il envisage la création d'un 3ème poste d'instituteur adjoint dès la rentrée de septembre.
Dans ces conditions les élus acceptent la création d'une quatrième classe.

Achat d'une sirène pour les pompiers

Le 4 octobre le conseil décide l'acquisition d'une sirène d'alarme nécessaire pour avertir les habitants des campagnes éloignées
L'achat est donc réalisé pour un montant de 70210 francs.

Année 1955

Lotissement route de Brossay



La commune n'avait jusqu'à  ce jour jamais envisagé de constructions nouvelles
La réunion du 21 février va lancer un premier lotissement.
En effet le conseil décide d'acheter un terrain attenant à  l'hôpital suite à  la décision du Conseil d'administration de l'Hospice.
Une somme de 89000 sera destinée à  couvrir le prix.
Ce terrain est en réalité le lotissement de la route de Brossay d'une dizaine de maisons qui constitue la première réalisation de la commune pour aider les gens à  construire et à  s'installer sur la commune.

Réglementation de la circulation

Aujourd'hui il est difficile de circuler dans le centre bourg en raison du nombre important de voitures.
Déjà  en 1955 la circulation était un problème.
Les élus ont pris la décision pendant cette réunion de février de créer une déviation des Poids Lourds dans la rue de la Collégiale ainsi que l'interdiction de stationner dans ladite rue de chez Monsieur Poiraud, garagiste (aujourd'hui l'ancienne poste) jusqu'au magasin Pouponneau ou Docs de France (aujourd'hui maison de Maurice Moreau).
Il faut dire que la rue était étroite et que le parking du Prieuré qui sera créé en 1990 n'existait pas.

Distribution du lait dans les écoles publiques

En 1954 Pierre Mendès France avait décidé de faire distribuer du lait dans les écoles
Le conseil municipal du Puy Notre Dame décide, en vue d'améliorer l'hygiène alimentaire des élèves , de distribuer du lait dans les écoles publiques conformément à  une circulaire du Préfet de MAINE ET Loire en date du 8 décembre 1954

L'Hospice et sa chapelle



L'hôpital visible de la place de la Paleine

La réunion du 3 octobre est très importante.
En effet le conseil municipal approuve une délibération de la commission de l'hospice demandant la dissolution de l'Hôpital et le rattachement de tous ses biens et avoir au bureau d'aide sociale de la commune.
Personnellement je n'ai pas connu l'hôpital en activité mais sa dissolution constitue une étape dans la vie de la cité, surtout après l'animation des années de guerre.
Le bâtiment par cette dissolution devient donc propriété de la commune



La porte de l'hôpital rénovée par Madame Lepidi dans les années 2000

Année 1956

Cave champignonnière de l'hôpital

Le 15 avril Monsieur le Maire fait savoir au Conseil municipal que l'affermage de la cave à  champignon au prix de 50000 francs alors que le locataire actuel offrait 12000 francs.
Par contre le locataire qui était Monsieur Lepidi a proposé également l'achat éventuel pour 150000 francs.
Les élus ont donné leur avis en indiquant que la vente serait plus avantageuse. Ils sont tombés d'accord pour la vente au prix proposé.
A partir de cette période, l'exploitation de champignons de Paris dans les 100 kilomètres de caves de la commune va se développer.
Monsieur Lepidi deviendra le numéro 1 mondial des champignonnistes indépendants et de nombreuses exploitations telles que celles de Messieurs Gourdon, Landais parmi les plus connues font faire du Puy Notre Dame la capitale saumuroise avec 60 tonnes par jour

Années 1957/1958

Nomination d'un employé municipal

Affaires courantes, c'est l'ordinaire en cette année
Pourtant, et ce n'est pas un événement, mais le 14 novembre 1957, René Babin employé municipal va démissionner et être remplacé par Henri Dubuisson, cantonnier de la voirie vicinale
On tombe dans les années que les plus âgés d'entre nous ont bien connu.
La personne qui venait d'être embauchée par la commune deviendra très populaire.
Elle sera chef de la musique municipale et animera tous les repas et bals populaires de l'époque avec un sketch chanté (à  l'aide d' une poele) intitulé «C'est là  qu'j'ai mal» qui lui sera réclamé par la population à  chaque manifestation.
Une tradition qui aurait mérité être filmée.
Il s'occupera des ordures ménagères.
La remorque, le cheval et le tracteur seront essentiels pendant de nombreuses années, surtout l'animal qui quelquefois n'hésitait pas à  ramener tout le monde à  la maison après une journée de travail harassante. Pour Henri Dubuisson il s'agissait d'une promotion car il travaillait déjà  pour la commune en qualité de journalier de la voirie rurale.
Il sera remplacé par Maurice Turquaud.

Année 1959

Une année d'élections municipales

Elles ont eu lieu le 8 mars 1959.
On pouvait s'attendre à  quelques oppositions en raison des élections précédentes mais on retrouve sur les résultats une certaine unanimité mais avec quelques changements
Les 13 élus :
Guyard Jean Baptiste, Martel André, Guyon Charles, Boivin Paul, Biguet Joseph, Gourdon Guy, Roulleau Maurice, Bimont André, Barbier Louis, Civrais Joseph, Fouet Eugène,Musset Alcide, Lucazeau Léon. Election du maire : On retrouve l'unanimité avec 12 voix pour Joseph Civrais et une voix pour Alcide Musset
Pour le premier adjoint c'est Jean Baptiste Guyard qui sera élu avec 9 voix, André Bimont avec 2 voix, Charles Guyon 1 voix et Guy Gourdon 1 voix
Pour l'adjoint supplémentaire, on retrouve Eugène Fouet 11 voix, Charles Guyon 1 voix et Alcide Musset 1 voix
C'est donc un changement au niveau du premier et deuxième adjoint
Il faut rapidement au niveau conseil à  se mettre au travail.

Nouvelle classe

Aujourd'hui les parents d'élèves se battent pour conserver des classes dans les écoles rurales.
Ce n'était pas le cas à l'époque car en mai 1959 l'inspecteur primaire proposait l'ouverture d'une troisième classe à  l'école des filles, acceptée bien entendu par le conseil municipal.
N'ayant plus de local, la mairie décide la construction dans la cour de l'école des filles et nomme Brunel et Marembert comme architectes pour établir les plans.
L'urgence de cette construction se faisait sentir pour accueillir de nouvelles élèves à  la rentrée de septembre.
Il a fallu prendre des décisions provisoires
Monsieur le Maire a donc demandé au département l'attribution d'une classe mobile et les subventions nécessaires.

Cabine téléphonique

Cette année fut également lors de la réunion du 6 juillet celle de l'installation d'une cabine téléphonique au village de Sanziers.
A l'époque c'était très utile car tout le monde n'avait pas un fixe à  la maison.
Le temps a bien changé puisque aujourd'hui on supprime plutôt ces appareils d'aucune utilité puisque chacun à  son portable.

Année 1960

La nouvelle poste

Nous voici déjà  en 1960 et dès la réunion du 27 mars, une décision importante va être prise qui va changer le carrefour de la rue de la Collégiale et de la rue Sainte tel que vous le connaissez aujourd'hui 
Revenons un peu sur l'ambiance de l'époque
Face à l'église, au 1 rue Notre Dame, il existait un mécanicien Monsieur Poiraud.
En prolongement la rue de la Collégiale était très étroite, le parking du Prieuré n'existait pas et nous avons vu qu'en 1955,la municipalité avait interdit la circulation aux poids lourds.
Imaginez également que le garage avait sur la rue de nombreux véhicules, vélos
On apprend donc dans cette délibération que l'immeuble était à  vendre et que le département de Maine et Loire était intéressé sous réserve d'une participation de la commune d'un tiers de l'investissement soit 10000 francs sur un total de 30000.
Après en avoir délibéré le conseil municipal :
« Considérant que la démolition de cet immeuble comme nécessaire tant au point de vue circulation que pour dégager l'église décide de donner un avis favorable, envisageant la construction d'un Hôtel des Postes à  cet endroit
La poste se trouvait rue Gambetta (maison de Madame Diguet au bout de la rue) et une construction neuve sera édifiée qui servira de, locatif et de cabinet médical jusqu'en 2020
En mai 1960, le conseil acceptera définitivement les plans de l'architecte pour la construction d'une nouvelle classe à  l'école des filles.

Le 25 mai le conseil se réunit à  14 h 30.
Aujourd'hui les conseils se réunissent plutôt le soir mais dans les années 1960 il y avait beaucoup d'agriculteurs plus libres les après midi

Porteuse de télégramme

Une décision originale qui n'existe plus aujourd'hui concerne le salaire de Madame Eulalie Cordier, porteuse de télégramme, fixé à  compter du 1er février à  15 NF par mois

Chemin de Chavannes au Coteau

Le conseil à  cette même réunion décide d'emprunter 20000NF pour désenclaver le Coteau .
C'est ce jour là  que la décision de relier Chavannes au Coteau a été prise
Le chemin de l'époque est devenu une petite route goudronnée

Année 1961

Fosses septiques

Dès le 14 janvier les élus se réunissent mais l'ambiance est électrique et le conseil se fâche.
L'assainissement n'existait pas mais il y avait des règles qui semblaient ne pas être respectées
Je cite :
«Le conseil municipal croyant savoir que malgré les appels déjà  faits concernant l'hygiène du Pays, certains habitants du Puy Notre Dame déversant à  la rue le trop plein de leurs fosses septiques, décide qu'à  partir de maintenant de tels agissements ne soient plus tolérés.
En conséquence il demande au maire de prendre des dispositions pour que non seulement les nouvelles installations soient faites en tenant compte de ces prescriptions mais aussi pour que toutes les installations illégales déjà  en service soient modifiées dans le plus bref délai
A cet effet des visites domiciliaires pourraient être faites par le comité de l'hygiène et des sanctions sévéres prises contre ceux qui ne seraient pas soumis à  ces prescriptions»
Pour éditer un tel texte, il devait y avoir quelques abus

Appel à  la raison à  la population

Cet appel du 13 avril est tout à  fait étonnant de la part des élus qui cherchent des terrains a bâtir en demandant à  la population d''être raisonnable dans leur prix
Le texte en était le suivant :
Ouie l'exposé du maire, le conseil municipal décide de faire aux propriétaires des terrains susceptibles d'être utilisés pour la construction l'appel suivant :
En raison de l'accroissement important de la population du Puy Notre Dame, des constructions de logements s'imposent et le Conseil municipal est présentement dans l'impossibilité de faire face à  cette obligation.
La commune ne possède aucun terrain à  construire.
Il décide donc de faire appel à  la bonne volonté des propriétaires de terrain à  qui d'éventuelles constructions pourraient s'adresser en leur conseillant non seulement de ne pas s'opposer à  céder leur terrain à  l'amiable, mais encore à  ne pas en prétendre des prix exagérés.
Il souhaite et espère des accords amiables et raisonnables entre vendeurs et particuliers ou entre vendeurs et sociétés ou comités chargés de mettre sur pied un vaste programme de construction, faute de quoi il se verra obligé d'avoir recours à  l'expropriation pure et simple qu'il voudrait bien pouvoir éviter
En conclusion le conseil dit aux habitants cédez vos terrains pas trop chers où nous allons vous expropriez.
Etonnant non !
Je ne sais pas ce qu'il est advenu par la suite et comment la commune a t'elle acquis le lotissement de la rue d'Auchel mais les délibérations à  suivre nous donneront sans doute des détails

Année 1962

Terrain de football

La naissance du terrain du CSP
Le Puy Notre Dame ne possédait pas de terrain de football.
Il a fallu qu'en 1946, René Albert, un habitant de Chavannes , loue pour six années à  la commune le terrain du  Petit Boiso où se trouve aujourd'hui la SCPA moyennant un fermage ou location de 3,5 quintaux de blé.
Au renouvellement du bail en 1952, le propriétaire a demandé à  doubler son loyer.
Le conseil municipal a refusé et deux experts ont été nommés pour évaluer le fermage.
Le 24 octobre 1952, ils ont rendu leur décision et le fermage n'a pas changé.
Lors de la réunion du 26 mars 1962, le maire expose au conseil municipal qu'il y aurait lieu de renouveler le bail ou mieux d'acquérir le terrain à  titre définitif pour pouvoir exercer la pratique du football.
Une délégation comprenant Jean Baptiste Guyard, le premier adjoint, Paul Boivin, Guy Gourdon et Maurice Roulleau ont rencontré René Albert, le propriétaire, mais devant le prix trop élevé, le conseil a renoncé.
Il a donc été décidé d'acquérir un autre terrain situé au Bois (sur le terrain à côté du bois de la commune et des anciennes buvettes d'une superficie totale de 2 ha 60.
Il appartenait à  plusieurs propriétaires Jules Polygone, la famille Robin/Boivin, Maurice Chandouineau, Marcel Leclerc, Armand Bernier, Charles Guyon et Madame Marguerite Legout
Il fut acquis au prix de 15000 NF .
Le 8 octobre 1962 le conseil municipal a officialisé officiellement l'acquisition
Le CSP avait son terrain de football
Non, non le CSP, n'était pas mort comme l'ont criés de nombreux joueurs pendant les années qui ont suivi mais le CSP était né
Les travaux de confection du terrain de sports ont été confiés aux services des Ponts et Chaussées pour l'étude, les devis et les plans et la direction de la réalisation

Lotissement du Gâte Argent

Les années qui suivent vont être celles du développement des constructions pour habiter à  titre privé ou pour louer
Ainsi on apprend que le 21 mars une réunion a eu lieu en mairie avec le Sous Préfet, l'ingénieur en chef à  la reconstruction et différentes personnalités qui ont donné leur avis sur un terrain choisi au Gâte Argent d'un hectare soixante centiares.
Le 28 mars le conseil désigne une commission de cinq conseillers pour suivre ce dossier
Tout va aller très vite car le 2 mai le conseil décide d'acheter le terrain pour le céder ensuite au HLM
Une première tranche de 20 logements est décidée
Une difficulté va compliquer la situation. Le terrain appartenait à  une famille Mimault
Une proposition leur avait été faite sur les bases fixées par l'administration des Domaines entre 35000 et 40000 NF., prix refusé par les propriétaires.
La commune a donc décidé de demander au Préfet de prendre une déclaration d'utilité publique pour exproprier le fameux terrain
Tout n'est pas toujours facile

Année 1963

La poste

Pendant ce temps la mairie avait acquis et démoli le garage Poiraud, rue de la Collégiale.
Le 28 mars, le conseil prenait la décision de lancer un emprunt de 100.000 pour construire le nouveau de poste
Une autre décision est prise à  cette réunion, celle de rénover le cadastre.
La commune était encore sous le cadastre napoléonien qui comprenait une multitude de numéros.
Cela sera bien utile pour les propriétaires avant une autre décision qui viendra ensuite et qui concernera le remembrement

Une nouvelle classe

Une autre complication va occuper le conseil municipal.
En effet la croissance continue à  se faire sentir et l'inspecteur primaire fait savoir que pour la rentrée prochaine une cinquième classe à l'école de garçons va s'avérer indispensable .
Bien entendu les élus acceptent mais la commune n'ayant plus de bâtiment va demander une nouvelle fois au Département l'attribution d'une nouvelle classe mobile

Terrain de sport

En cette année 1963 , le conseil ne chôme pas.
Le projet du terrain de sport est chiffré à  40.000 francs et est présenté par l'ingénieur des TPE .
La somme est inscrite au budget et le conseil s'engage à  mettre les installations à  la disposition des écoles de la commune et de toutes les associations sportives.
Il est précisé que les écoles étaient prioritaires et le sport n'était pas développé comme aujourd'hui.

Fusées paragrêles

Dans cette même séance, le conseil a voté une subvention de 5.000 francs au comité de défense des vins du Puy Notre Dame et du Vaudelnay destinée à  l'achat de fusées paragrêle 
Il faut dire que nous connaissions tous cette façon de procéder en cas d'orage contre la grêle.
Lorsque vous vous promenez autour du vignoble, vous trouvez de nombreux petits bâtiments sans style qui abritaient les fusées acquises par les communes et tirées par des bénévoles attitrés.
Les tirs, parait il, coupaient les nuages noirs menaçants pour les scinder en deux et éviter la grêle sur le vignoble.
Cette décision nous apprend une fois de plus que les vignerons des deux communes ont travaillé ensemble depuis longtemps sans aucune animosité et que pour les soutenir la population acceptait sans problème l'achat important de fusées dont on ne sait si l'efficacité était réelle Aujourd'hui ce processus n'existe plus.

Classe mobile

Une nouvelle réunion confirme l'augmentation des élèves sur la commune et l'installation d'une nouvelle classe mobile.
Le conseil, pour ce faire, achète une parcelle à Madame Marcelle Rangeard, derrière l'école , de 276 mètres carrés pour 1500 francs.

Lotissement du Gâte Argent

Le conseil est toujours en procédure et renouvelle son offre d'achat à  36000 francs augmenté d'une indemnité de réemploi de 9.000 francs.
Une complication supplémentaire se fait jour car le fermier, Monsieur et Madame Poirier, a droit également à  une indemnité et la commune lui propose 1800 francs.
Par la suite le préfet prendra un arrêté confirmant l'expropriation mais la commune sera obligée de prendre un avocat pour fixer définitivement les indemnités qui permettront à  la commune de rentrer en possession des biens

Année 1964

Le nouveau bureau de poste

En janvier 1964, c'est le jour de l'attribution des travaux par adjudication pour le bureau de poste.
C'est toujours une inquiétude pour le maire de savoir si les entreprises locales ont le marché.
Malheureusement il ne peut décider seul, sans la mise en concurrence
Résultats : Les artisans du Puy Notre Dame obtiennent la maçonnerie pour Claude Deschamps, le carrelage et plâtrerie pour Colas Paul, (le père de Robert que les anciens ont bien connu), la couverture -Zinguerie pour Cassin Robert, la plomberie et le chauffage central pour Jean Chalon et la peinture vitrerie pour Claude Landais, le surplus a été attribué à  des entreprises saumuroises.
Les artisans devaient être contents , tout comme le conseil municipal.

La rue du Puy Notre Dame à  Auchel

Les nouveaux habitants ne connaissent sans doute pas l'explication du nom de la rue d'Auchel.
Savez vous qu'Auchel est une commune du Pas de Calais qui comptait 10.000 habitants en 2018.
De nombreuses manifestations ont eu lieu dans les années 60 réunissant les musiques des deux communes.
A l'époque cela représentait des fêtes importantes qui ont laissé des traces.
De nombreux habitants d'Auchel ont découvert notre commune et ont acheté des résidences secondaires dans la Région
Les vignerons du Puy Notre Dame ont effectué de nombreuses livraisons dans le nord de la France à  la suite de ces fêtes.
Dans sa séance du 17 mars 1964 le maire donne connaissance d'une lettre du maire de la ville d'Auchel indiquant que son conseil municipal, afin de remercier celui du Puy Notre Dame pour l'accueil fait à  l'harmonie municipale d'Auchel, avait décidé qu'une rue d'une nouvelle cité HLM porterait le nom de rue du Puy Notre Dame et qu'elle serait officiellement inaugurée le 28 juin 1964
Le Conseil municipal s'est dit très sensible à cette marque de sympathie et a décidé à l'unanimité d'offrir une caisse de vin d'Anjou à  la municipalité d'Auchel pour l'inauguration.

Concession Epagneul

Une autre décision est mise aux voix.
Le maire a reçu une lettre de Monsieur Epagneul qui désire faire un don à  la commune d'une somme de 500 francs pour entretien après son décès de la tombe « Famille Epagneul», concession perpétuelle du cimetière.
Le conseil a accepté, sous réserve de l'accord du Sous Préfet, le don et les charges qui en découlent.
C'est ce Monsieur Epagneul qui en 1904 exerçait au Puy un commerce de quincaillerie à  côté des halles de la collégiale
Nous avions également découvert que leur fils avait créer la communauté des frères missionnaires des campagnes

Expropriation pour le lotissement du Gate Argent

Dans cette séance on apprend également que l'expropriation du terrain du Gate Argent n'est pas terminée.
Les propriétaires ont touché leur indemnité mais les locataires, Monsieur et Madame Poirier continuent
d'exploiter le terrain.
La mairie est obligée de demander au maire à  l'unanimité d'ester en justice pour expulser le locataire.

Peinture de l'église
A cette même réunion il est indiqué que le tableau de l'église de Jehan Boucher sera restauré

Terrain de sport
Tout n'est pas encore terminé©
Le conseil décide de confier l'exécution d'une main courante à  Claude Deschamps, le 21 décembre 1964

Année 1965

Elections municipales

Elles auront lieu le 14 mars 1965.
Monsieur Civrais se représente pour un quatrième mandat
On trouve un conseil d'élus que beaucoup d'anciens de la commune ont connu.
Je vous les cite :
André Martel (viticulteur) , Maurice Roulleau (viticulteur et champignonniste), Charles Guyon (viticulteur), Serge Guillon (peintre), Charles Bonvalet (agriculteur), Louis Gogdet (viticulteur), Pierre Guyard (viticulteur), Joseph Biguet (viticulteur), Paul Boivin (viticulteur) , Louis Barbier (agriculteur), Emile Riotteau (boulanger), Joseph Civrais (négociant d'engrais et vigneron), Charles Clée, André Sourice (viticulteur), Bernard Hay (coiffeur), Guy Gourdon (viticulteur et champignonniste), Victor Lepidi (viticulteur et champignonniste)
La commune était vraiment gérée par une majorité de viticulteurs et agriculteurs, seules trois personnes représentaient les artisans.
Pour la première fois en fonction de l'augmentation de la population le conseil est composé de 17 conseillers
Il faut avouer, même si on en a pas parlé beaucoup, que le temps passé à  l'entretien des chemins, élargissement etc était l'essentiel de l'occupation des conseils municipaux de ces époques.
Les commissions voirie étaient très importantes.
Monsieur Civrais a présidé la séance d'élection du maire en sa qualité de conseiller le plus âgé.
Il semble qu'il n'y ai pas eu d'opposition cette année là , mais peut être pour la dernière fois.
Monsieur Civrais est élu au premier tour de scrutin avec 16 voix et 1 pour Monsieur André Martel
Pour le premier adjoint Monsieur André Martel obtient 15 voix au premier tour, 1 pour Charles Guyon et 1 pour Pierre Guyard
Pour le deuxième adjoint Maurice Roulleau est élu avec 16 voix contre 1 pour Charles Guyon
La première décision du 14 avril qui suivra sera la construction d'une station d'épuration des eaux usées du lotissement en cours au Gate Argent où se trouve aujourd'hui la borne pour les camping-cars La seconde au conseil du 26 avril sera l'étude d'un projet d'aménagement d'un terrain de camping confiée aux Ponts et Chaussées, sur l'emplacement du terrain de sport mais qui ne sera jamais aménagé véritablement.
Une troisième pour aménager un espace plateau d'éducation physique, au terrain de sport
Il s'agit du terrain goudronné qui servit ensuite de terrain de basket extérieur.
Une quatrième pour acquérir une deuxième tranche de terrains au lotissement du Gate Argent
Ce mandat sera vraiment celui des investissements immobiliers pour construire des maisons car en même temps le conseil lance un nouveau lotissement en achetant des terrains au Petit Bois sur la route de Montreuil Bellay

Année 1966

Achat d'un véhicule pompier

Dès le début de l'année le conseil décide d'acquérir un véhicule destiné à  tracter la moto pompe et à  transporter les tuyaux.
Monsieur Julia, un des prédécesseur de Marcel Picmard , propose une Prairie Renault pour 1200 francs.
Le conseil acceptera
Ce véhicule existe encore et est exposé au musée des pompiers du Maine et Loire et est disponible pour des fêtes ou exposition
Il a été exposé lors d'une manifestation vélo vintage à Saumur où je l'avais pris en photo



Le conseil va enchainer pendant toutes les années à  venir des lotissements , signe que la population augmentait à  cette époque d'année en année.
Il faut se dire que les champignons étaient en plein développement et les salariés cherchaient des terrains pour la construction.
Cela provoquait également une demande à  l'école d'où l'ouverture de classes.
En 1966 c'est le lotissement du Gâte Agent qui était en plein développement avec 18 logements .
Ce lotissement étant terminé, la commune s'engageait immédiatement vers un nouveau programme au Bois du Puy , route de Montreuil et rue du Stade.
C'est au cours de cette année que la commune aménage la première buvette du terrain de sport, près du petit bois communal, acquise des établissements Doizon,
Ce bâtiment existe encore.
Le lotissement du Gate Argent était complet et les élus commencent à  faire la police car les séchoirs à  linge prolifèrent.
Le conseil intervient pour indiquer que des jardinets seraient préférables et envisage des sanctions si les propriétaires et locataires ne se conforment pas au règlement du lotissement.

La rue d'Auchel

Une petite anecdote qui rappellera des souvenirs aux anciens.
Le président du comité des fêtes était mon père, Emile Monnier.
On ne peut pas dire que l'ambiance était détendue entre le maire Jean Civrais et lui, ils avaient du caractère mais il fallait bien se supporter.
Il paraissait même que les manifestations au monument aux morts étaient mémorables.
Trois discours, celui de mon père, président des prisonniers de guerre, celui de Camille Doussin, président des anciens combattants et celui du maire.
Il y avait m'a t'on dit quelques piques entre ces trois personnalités quelquefois redoutables
Cela nourrissait le spectacle
En 1966, le président du comité des fêtes écrit à  la mairie pour demander qu'une rue du nouveau lotissement soit baptisée rue d'Auchel à  l'occasion de la venue de la musique de cette ville.
Des échanges avec des déplacements d'habitants avaient lieu régulièrement entre les deux cités et des fêtes mémorables ont laissé de bons souvenirs aux administrés
Une rue du Puy Notre Dame a été baptisée dans la ville d'Auchel, le 28 juin 1964
Dans ce courrier le comité demande également l'illumination de la Collégiale et l'inscription de la ville au concours des villes et villages fleuris.
Le conseil répond à  cette lettre de la façon suivante littéralement transcrite :
«Après exposé du maire qui donne au conseil municipal toutes précisions sur cette invitation de la ville «d'Auchel et sur la promesse faite dès le 30 juin 1964 à  son collègue de s'acquitter de cette dette de «reconnaissance en baptisant en effet la rue principale du lotissement en construction , rue d'Auchel, le « conseil municipal ne croit pas pouvoir dès le 15 août procéder à  cette cérémonie officielle du fait que les « constructions de ce lotissement ne sont pas suffisamment avancées et un retard dont il ne peut être rendu pour responsable et que de plus il a la certitude que la date du 15 août ne permettrait pas de« rassembler au Puy Notre Dame les personnalités qui sont indispensables à  une telle cérémonie.»
«Le conseil municipal par contre ne s'oppose pas à  l'illumination de notre magnifique église mais ne peut « toutefois l'envisager dans l'immédiat, la question reste donc à  l'étude. En ce qui concerne les villes et villages fleuris, il donne plein pouvoir au comité des fêtes pour s'occuper de cette réalisation»
La rue d'Auchel sera réalisée par la suite de même que l'illumination et l'église et l'inscription au concours des villages fleuris

1967

La décharge

Le 25 janvier, le conseil municipal s'occupe d'acheter un terrain au Bois destiné à  la décharge publique.
A l'époque il n'existait pas de déchetterie et les communes avaient en charge les ordures ménagères
Ce terrain appartenait à Maurice Turquaud et fut acheté à  l'époque 2500 francs.
La commune avait obtenu l'autorisation du Sous Préfet de Saumur le 29 mars 1967 
Aujourd'hui cette décharge n'existe plus .
Elle se trouvait à  l'emplacement de la société des Domaines de Loire sur la déviation de la route de Thouars.
On a vraiment l'impression que toutes les opérations étaient axées sur les lotissements car après le Gâte Argent qui était plein, le Bois, la commune commence à  acheter des terrains sur les Quints.
Tout ce quartier neuf aujourd'hui terminé était très important.
La première tranche est lancée en cette année 1967.
L'assainissement commencé depuis plusieurs années se poursuit sur la rue des Picards et des Petites Caves.

Année 1968

On entame les trois dernières années du mandat de Monsieur Civrais ;
Depuis 1900, la commune n'aura donc connu que deux maires, Monsieur Boucher 40 ans à  la tête de la cité suivi de Monsieur Civrais qui devait donc effectuer 31 années s'il ne représente pas.
Mais l'usure du pouvoir existe pour tous et on ne va pas tarder à  s'en apercevoir

Ventes de bâtiments communaux

Au cours de l'année 1967, le conseil avait décidé de vendre l'ancienne poste de la rue Gambetta et la maison occupée par Claude Deschamps.
Lors de la délibération du 14 février, le maire fait part d'une offre globale pour les deux bâtiments d'un maçon de Chalonnes, Monsieur Courantin qui propose 40,000 francs.
Le conseil considère que le prix trop bas et refuse.
Finalement la réunion suivante verra la concrétisation de la vente à  des habitants du Puy, l'ancienne poste à  Monsieur et Madame Diguet, occupants actuels et la maison au dessus à  Claude Deschamps, revendue ensuite à  Monsieur Taillé.
Pendant cette même réunion le conseil acceptera de démolir un immeuble dangereux pour élargir l'entrée de la rue de la collégiale.
Ce terrain est constitué par le petit creux en face de la petite porte de l'église.

Construction d'une école de filles

Nouvelle réunion le 8 mai 1968 qui décide la construction du terrain de football par l'entreprise Liaigre pour 17674,83 francs.
L'équipe en poste a énormément d'occupations car si les lotissements sont lancés, une nouvelle tranche du lotissement des Quints est mise en chantier De même la construction d'une nouvelle école de filles
L'architecte Brunel de Saumur étudie ce dossier de même que l'aménagement d'un logement et de l'école maternelle.
Le tout est accepté lors de la réunion du 6 novembre 1968

Année 1969

Démolition rue de la Collégiale

En ce début d'année, le conseil municipal a un problème avec son locataire
d'une maison acquise par la commune, rue de la Collégiale et occupée par Monsieur Le Vot, l'ancien menuisier.
La commune l'avait acquise en décembre 1964 pour la démolir et élargir la rue de la Collégiale.
Il semble qu'en cette année 1969, Monsieur le Vot soit toujours occupant et peine à  quitter les lieux.
même s'il était sympathique (car comme ado nous le trouvions très sympa dans ses exces) L'immeuble sera finalement abattu plus tard pour créer le parking du Prieuré.
Cette opération ne plaira pas aux Bâtiments de France ce qui posera quelques problèmes quelques années plus tard quand je discuterai avec Monsieur Gourdon, la construction du mur du parking ;
Une revanche dont l'administration a le secret

L'école

Le 24 juin 1969, quelques changements à  la cantine avec la démission de Madame Suberbielle qui sera mutée à l'école maternelle et l'embauche de Madame Piffard pour la remplacer.
Beaucoup d'enfants de la commune se souviendront de ces deux personnes qui s'occuperont très longtemps de faire manger les bambins pendant plusieurs générations.

Achat d'un bois

C'est également en cette fin d'année qu'il est proposé au Conseil municipal l'acquisition d'un petit bois appartenant à  Monsieur René Albert de Chavannes et jouxtant le terrain de sport
Cet achat bien connu des habitants d'un 1 ha 45 sera réalisé pour 5820 francs

Année 1970

Assainissement du village de Cix

Il est décidé le 8 avril 1970 et devait être réalisé en 1971 pour un montant de 25000 francs.
Aujourd'hui on croit rêver mais l'inflation a fait le reste.
Rien d'important dans l'année sauf l'attente des nouvelles élections municipales qui allaient être animées. Le rituel électoral, habituellement calme allait être bouleversé.

Année 1971

De nouvelles élections ont lieu le 14 mars 1971.
Elles vont occasionner un tremblement dans le village .
Monsieur Civrais maire depuis le 29 avril 1945 avait 72 ans.
Il ne semblait pas contesté mais ne devait sans doute pas faire l'unanimité.
L'usure du pouvoir est toujours dangereuse
En effet il décide de se représenter avec une liste de 17 candidats sur une liste fermée
On retrouvait :
Civrais Joseph,, André Martel, Maurice Roulleau, Charles Guyon, Serge Guillon, Charles Bonvalet, Pierre Guyard, Louis Barbier, Charles Clée, André Sourice, Robert Marquis, Robert Vergondy, Roger Morillon, Lucile Provost, André Falloux, Jean Boutin, Janine Augereau
17 candidats pour 17 postes, cela ne posait aucune difficulté.
Une deuxième liste sérieuse s'est créée rapidement qui rebattait les cartes.
En effet il suffisait à  l'époque de rayer le nom de celui qui ne vous plaisait pas et c'est celui qui avait le plus de votes qui passait.
Il y avait des gens connus qui pouvaient provoquer des surprises:
Joseph Biguet, Pierre Bimont, Paul Boivin, Guy Gourdon, Robert Merceron et Daniel Sauvètre
Le bruit courait à  l'époque que certaines personnes des deux listes semblaient d'accord pour donner un meilleur choix aux électeurs avec une intention de changer de maire.
Nous n'en saurons pas plus.
Le vote a lieu et j'imagine que le dépouillement devait être tendu.
Les élections municipales de l'époque passionnaient la population
Nous n'avons pas été déçus avec les résultats suivants :

Elus

637 André Martel,
619 Serge Guillon,
565 Maurice Roulleau,
547 Charles Clée,
534 Pierre Guyard,
530 Charles Bonvalet,
525 Paul Boivin (2ème liste)
502 Pierre Bimont (2ème liste)
489 André Falloux,
478 Daniel Sauvètre (2ème liste)
475 Guy Gourdon (2ème liste)
457 Charles Guyon
444 Lucile Provost
439 Jean Boutin
438 Joseph Biguet (2ème liste)
433 Robert Marquis,
426 Robert Merceron (2ème liste)

Non élus

415 André Sourice,
398 Louis Barbier,
333 Robert Vergondy,
323 Janine Augereau
232 Civrais Joseph,
220 Roger Morillon,

La totalité de la deuxième liste était élue éliminant 6 candidats de la liste principale
C'était un désaveu total pour un maire sortant après 31 années de bons et loyaux services mais comme la plupart des politiciens, il s'est présenté sans doute pour un mandat de trop;
Cela n'enlève rien au développement de la commune dont il avait la responsabilité .
Le 21 mars suivant on procède à  l'installation du conseil municipal.
Charles Guyon préside la séance en qualité de conseiller le plus âgé.
Sur 17 bulletins, un est déclaré nul.
Pour l'élection du maire, Pierre Guyard obtiendra 10 voix, Guy Gourdon 5 et Paul Boivin 1
Pour le premier adjoint, Guy Gourdon sera élu avec 11 voix, contre 6 pour Maurice Roulleau
Pour le second adjoint, Maurice Roulleau obtiendra 14 voix contre 2 pour André Martel.
Une nouvelle époque venait de naître et ce trio d'élus gérera la commune ensuite pendant trois mandats soit 18 ans.
Lors de la séance du 1er Avril 1971 (et ce n'était pas un poisson), le nouveau maire proposera au Conseil municipal de nommer Joseph Civrais, maire honoraire, en remerciements des services rendus à  la commune pour ses 46 années de vie municipale
Ce vote a été favorable pour 8 voix pour, 7 contre et 2 blancs.
Cela prouve que l'animosité vis à  vis de l'ancien maire était encore vive.

Les bâtiments communaux

Avant de poursuivre cette année 1971, j'aimerais vous faire un état de lieux des bâtiments communaux du centre bourg au moment où le nouveau conseil présidé par Pierre Guyard se met en place.
En effet au cours des trois mandats à  venir de nombreux changements vont avoir lieu et il est important que les nouveaux habitants, qui n'ont pas connu ces périodes, s'y retrouvent.
La salle des fêtes se trouvait sur la place de l'église et sera abattue par la suite.
Elle a a été construite sous les mandats de Monsieur Boucher
Vous pouvez la découvrir sur la carte postale qui suit.



L'ancienne salle des fêtes

La salle actuelle n'appartenait pas encore à  la commune.
Il s'agissait d'une salle de cinéma appartenant à  Monsieur Tratrat qui passait des films tous les week-ends.
A l'origine le terrain appartenait à  Maitre Edeline, le notaire et beau père, qui dirigeait la musique et a construit ce bâtiment à  l'aide de ses adhérents
Les anciens se souviennent de cette salle avec un balcon et des fauteuils d'un rouge éclatant.
La salle était toujours pleine.
Nous étions alors accueillis par Monsieur Vergondy de Sanziers qui s'occupait de nous placer.
Elle sera agrandie quelques années plus tard avec l'aile droite qui sera construite



La salle des fêtes actuelle

La mairie d'aujourd'hui était privée et appartenait à  Monsieur Chevalier, oncle de Brigitte Bardot et ancien procureur de la République de la Roche sur Yon
La propriété était exploitée et gardée par Monsieur et Madame Derouineau qui habitait sur le côté gauche du bâtiment où se situe l'ancien bar.



La mairie actuelle

La mairie de l'époque se trouvait pratiquement au carrefour de la rue des ducs d'Aquitaine et de la mairie et est aujourd'hui une propriété privée
Elle appartient a Mr et Mme Kaniewski qui ont parfaitement restaurée ce monument de l'histoire de la commune.
Au rez de chaussée, le côté gauche de la commune était une réserve et le côté droit réservé aux plans et registres du cadastre.
Une ouverture donnait sur la cantine qui servait de bureau électoral
Au premier étage se trouvait le secrétariat où ont exercé Mme Michelet, puis Mme Cassagneau
Cette pièce faisait également office de salle du conseil municipal



L'ancienne mairie

Le bâtiment abritant la bibliothèque, le club des anciens et la salle Saint Louis n'a jamais appartenu à  la commune.
Il s'agit d'un ancien jeu de boules de fort et salle de théâtre qui appartient au diocèse et servait de patronage
Il n'est toujours pas communal mais la commune bénéficie d'un bail emphytéotique pour 99 années.



La salle Saint Louis ou l'ancienne salle de théâtre



L'ancien jeu de boules (club des anciens et bibliothèque)

Je préfère vous donner toutes ces précisions car la première délibération de 1971 va immédiatement commencer à  faire évoluer cette situation.

Rue d'Auchel

La première décision du nouveau conseil a été de régler une affaire en suspens ;
Vous vous rappelez qu'en 1966 il avait été décidé de nommer une rue du lotissement du Gâte Argent « Rue d'Auchel»
Les élus décident donc que l'inauguration et la pose de la place aurait lieu en juillet (1971) lors de la visite de la musique d'Auchel.
Ce fut la première fête de ce conseil qui animera la commune comme il se doit avec un maire festif, aidé par une équipe dynamique.

Achat de la nouvelle salle des fêtes

Les réunions du deuxième semestre de l'année seront consacrées au bâtiment, propriété de Monsieur Tratrat, c'est à  dire la salle de cinéma.
En effet l'activité commençait à  s'éteindre et une proposition de vente au prix de 70.000 francs a été transmise à  la mairie par l'intermédiaire du notaire.
La commission des bâtiments communaux a alors été chargée d'examiner cette offre.
La décision n'a pas traîné car le 12 août 1971, le conseil acceptait l'offre et engageait le financement
La nouvelle salle de fêtes venait d'être créée et de nombreuses manifestations, bals, expositions, repas etc allaient animer la commune pendant de nombreuses années comme c'est encore le cas aujourd'hui.
Ce nouveau complexe communal ne cessera de s'agrandir avec l'extension de la future mairie et la prise en charge du patronage

Année 1972

Une décision étonnante (mais on ne se rappelle plus de l'époque), c'est le vote d'une indemnité de bicyclette aux ouvriers d'entretien de la voie publique à  6 francs par mois à  compter du 1er février 1972. On croit rêver quand on voit aujourd'hui que l'état subventionne des achats de vélos, on était déjà  écologiste

Location du cercle catholique

En mars 1972 l'association «Cercle catholique» propose à  la commune de louer tous ses bâtiments comprenant le logement de concierge, jeux de boules, théâtre, dépendances terrain pour 1 franc symbolique à  charge par elle d'effectuer les grosses réparations et toutes les charges attenantes.
Le conseil accepte ce bail emphytéotique de 99 années à compter du 1er avril 1972
La nouvelle équipe continue à  électrifier et développer le lotissement des Quints

La sécurité

Aujourd'hui la population se plaint d'abus dans certaines cités et personne ne peut penser que notre monde rural était menacé.
La délibération qui va suivre prouve le contraire et on ne peut qu'être surpris d'une telle prise de position
Jugez par vous même ce texte que je reprends intégralement et qui n'a pas manqué de m'étonner :
« Le conseil municipal
Considérant les désordres divers qui, au cours de ces derniers mois, ont troublé la commune,
Considérant en particulier qu'il est devenu désormais impossible d'y organiser un bal sans que des voyous ne viennent se livrer à  d'intolérables manifestations, et que ce fait les bals se font de moins en moins nombreux, au risque de priver la jeunesse rurale d'occasions de rencontres paisibles et de divertissements
Considérant que le développement de ces troubles porte atteinte à  la sécurité publique, à  l'agrément d'une région, à  la paix de ses habitants
Considérant que d'après les renseignements détenus par lui, ces troubles sont généraux à  travers le territoire au point que certains conseils municipaux ont cru devoir envisager la création de milices locales Considérant qu'en définitive, ces désordres sont plus pernicieux que les grandes manifestations dont on souligne la menace qu'elles font peser sur l'ordre public
Considérant que les administrations de la ville de Montreuil Bellay n'ont ni le goût, ni les moyens de doter celle-ci de police municipale spécifique
Considérant que les services éminents rendus par la gendarmerie nationale, la qualité des relations que l'administration municipale entretient avec elle et l'estime en laquelle tient la population mais aussi la faiblesse dérisoire des moyens dont elle dispose à  l'échelon local
Délibère :
1°) Attire l'attention de l'autorité préfectorale, des responsables politiques nationaux sur la gravité d'une situation qui ne fait qu'empirer depuis quelques années, au risque de menacer tout autant une certaine conception de la vie commune que l'ordre public proprement dit
2°) Demande que les personnes coupables de désordre soient recherchées, poursuivies et condamnées avec une extrême sévérité, que la responsabilité de leurs parents soit éventuellement engagée et que nulle considération pour la dignité ou la notoriété de celle ci ne vienne entraver le coût des procédures
3°) Demande que les moyens dont disposent les brigades de gendarmerie soient considérablement augmentées au détriment des grandes concentrations d'effectifs réunis dans les villes pour faire face à  des situations d'exception, alors que, faute de moyens, le désordre s'installe partout.
4°) Demande que dans chaque canton, le commandant de la brigade renforcée et les Maires élaborent ensemble un programme de surveillance et d'intervention qui restaure la sérénité publique
Les troubles devaient être suffisamment sérieux pour que les conseils municipaux prennent de telles délibérations
Renseignements pris auprès des jeunes de l'époque qui ont aujourd'hui 70 ans, il y avait effectivement beaucoup de perturbations dans les bals de communes du canton de Montreuil Bellay.
Des bagarres de clans entre des jeunes des Chappes Noires de Saumur et des jeunes de Trélazé étaient continuelles lors des soirées.
C'est donc l'explication des délibérations des conseils municipaux que nous venons de découvrir

Création d'un syndicat intercommunal pour le collège

Le 21 novembre 1972, le maire explique au Conseil municipal que plusieurs réunions préparatoires ont eu lieu entre les maires du Canton
Ces derniers proposent de créer un syndicat intercommunal à  vocation simple pour la gestion du collège d'enseignement secondaire du Canton
Mais déjà  on s'aperçoit que la possibilité d'ouvrir ce syndicat existe en dehors du collège car dans son objet, dans le deuxième attendu, il est prévu d'étendre ses attributions à  d'autres services collectifs cantonaux, si besoin s'en faisait sentir dans les années futures,
Les prémices du futur syndicat intercommunal à  vocation multiple étaient lancés.

Menace sur la Régie Viticole

Un dossier tracasse le conseil municipal et reviendra de nombreuses fois sur la sellette.
En effet la régie viticole du Puy Notre Dame qui dépendait des douanes était l'une des plus importantes du Maine et Loire avec celle de Martigné Briand.
Il faut savoir que le Puy Notre Dame/Vaudelnay représentait la plus grosse production de vin d'appellation Saumur et Martigné celle de l'appellation Anjou.
C'est pour cela que la Régie qui s'occupait des capsules de vin à  l'époque était très importante.
Une menace de déplacement au chef lieu de Canton avait été proposé par l'administration.
La municipalité a donc réagi en indiquant que le Puy Notre Dame était la deuxième commune viticole du Département de Maine et Loire avec 245 déclarations de récolte de vin pour une superficie de 648 hectares
Elle a demandé le maintien de la recette auxiliaire des impôts et en accord avec les communes de Vaudelnay et Saint Macaire du Bois leur rattachement à  ce bureau.
On voit aujourd'hui qu'avec l'évolution informatique, la guerre était perdue d'avance mais on était loin de le prévoir.

Année 1973

Dans une délibération du 6 juin on apprend la confirmation de la constitution du syndicat intercommunal pour le collège de Montreuil Bellay avec toutes les communes du Canton à  l'exception de Brézé qui a refusé.
Cette année charnière sert de préparation à  de grosses réparations dans la nouvelle salle des fêtes et un projet de location du cercle Saint Louis pour une activité de couture.

Année 1974

Construction HLM

le 15 janvier la commune décide le concours de l'office HLM pour la construction de 14 logements de type III (4), type IV (7) et type V (3)

Dissolution du Syndicat intercommunal du Collège

Décidément ce syndicat n'aura pas duré longtemps.
Un déficit est révélé d'un montant de 273.645 francs ;
Les communes décident donc la dissolution et la gestion du CES sera désormais assuré par la ville de Montreuil Bellay

Création d'un nouveau syndicat

Les maires continuent à  discuter ensemble et se regroupent une nouvelle fois en créant un nouveau syndicat non plus à  vocation unique mais à  vocations multiples dont l'objet est d'harmoniser la vie et l'activité des communes du canton.
Ce syndicat existera jusqu'à  la formation de l'agglomération de Saumur actuelle ;

Année 1975

On se pose souvent la question de l'origine de nos rues de village.
Pour certaines relativement récentes on a maintenant plus de doute%% En effet dans une délibération de juillet 1975, le conseil municipal a décidé de dénommer de nouvelles rues que je vous cite :

De la maison de Mr et Mme Bruneau) à  la maison de Mr et Mme Hirlam
Rue de la Mairie
De la maison de Mr Bordier en allant vers Montreuil
Rue de Montreuil Bellay
De chez Mr Cornilleau en allant vers Sanziers
Rue du Stade
Entre la mairie (ancienne) et Mr Bruneau
Rue des Ecoles
Entre la maison Gourdon (Alain) et la Caval (aujourd'hui propriété de Mme Nau)
Rue du Perdriau
Lotissement du Gate Argent
Face au cimetière
Place du Gate Argent
La petite rue se terminant chez Eric Segret
Impasse du Sablant
Lotissement des Quints
de chez Mr Bordier vers les Quints
Rue des Quints
sur la droite
Rue de l'Aubance et impasse Bellevue

(à suivre)
MARDI 11 MARS 2025

Rue Notre Dame fermée

Vu sur le site de la mairie
À partir de lundi 10 mars au matin, la rue Notre Dame sera exceptionnellement barrée pour 2 jours ou 3 en fonction du temps,
afin de mettre place le revêtement central à partir du bas de la rue.
Prévoyez de sortir vos voitures.
Ainsi la partie basse sera terminée
Je vous remercie pour votre compréhension
Pour la partie haute les travaux se poursuivent et on commence à en voir le bout
L'entreprise ATP est actuellement devant la pharmacie, face à l'église
Encore un peu de patience pour découvrir le centre de la petite cité de caractère restauré



Les travaux avancent jusqu'à la pharmacie actuellement

Rue Sainte



Les cloches reviennent toujours à Pâques

Pour les fêtes de Pâques, des habitants décorent l'extérieur de leur maison avec goût
L'ancien presbytère en haut de la rue est particulièrement mis en valeur



Fleurissement original

_ _SAMEDI 8 MARS 2025__

LE PUY NOTRE DAME

Repassage à domicile

Si vous passez chez nos commerçants, vous trouvez quelques publicités intéressantes
Je viens d'en voir une qui peut intéresser de nombreuses personnes
Catherine Masson, 2, cour de la Raye au Puy Notre Dame (06 26 44 94 54) propose ses services pour du repassage à domicile

Concours "Dévoile ton talent"



Maalik, Clémence et Mme le Maire

Pendant les vacances de février un stage de Slam a été organisé en collaboration entre la municipalité et l'association des parents d'élèves de l'école
Par la suite une soirée sous l'égide du Lions'Club "Dévoile ton talent" a permis à de nombreux jeunes de faire connaître leur talent
Cette soirée a eu lieu au Dôme du Théâtre de Saumur , vendredi, Clémente, qui avait participé au stage de Maalik, était inscrite et a reçu le troisième prix de la soirée.
Son poème slamé a emporté et fait vibrer les spectateurs présents dont notre maire, Isabelle Isabellon qui a remercié Clémence d'avoir apporté du bonheur à l'assistance
Merci à Maalik pour son soutien et son animation pendant les vacances de février qui a pu révéler ce talent et tant d’autres aussi parmi les enfants du Puy.
Bravo à Clémence pour ce troisième prix !

VENDREDI 7 MARS 2025

MONTREUIL BELLAY

Conseil municipal du 3 mars 2025

L'objet essentiel concernait les orientations budgétaires
Monsieur le Maire a indiqué qu'à l'époque que nous vivions, il fallait faire attention et gérer de façon rigoureuse en répondant aux besoins des habitants
Il est revenu sur l'année 2024 en indiquant que les dotations de l'état et les contributions directes avaient été en hausse
La capacité de désendettement est de moins de deux ans avec une échéance de 83000€ qui va se terminer cette année
L'encours de la dette est de 509€ par habitant ce qui est très appréciable
Pour 2025 il est prévu une augmentation de 3%du budget par rapport à l'année passée
Dans les prévisions il est tenu compte de l'augmentation de l'énergie et des salaires des 59 personnes employés
Rénovation énergétique de la médiathèque pour 175000€

Associations
Leur soutien sera important en 2025 avec une somme de 72700€ pour l'année soit une augmentation de 21000€
Il faut dire que la commune outre les fêtes médiévales et autres , le millénaire du château, une des richesses de la ville

Prévisions d'investissements
Réduction de l'empreinte carbone avec création de mobilités douces en centre ville
200000€ prévue pour la renaturation des écoles de Méron, des remparts et de la Herse

Patrimoine, culture et urbanisme
La prévision totale du budget est de 4,9 millions d'euros
comprenant :
908000€ pour les remparts Dovalle
400000€ pour des travaux sur la collégiale
660000€ pour le muséographique du camp d'internement tsigane
1,44 millions d'euros sont attendus sur ce budget

MERCREDI 5 MARS 2025

Randonnée du mardi



Depuis de nombreuses années, à l'initiative de Madame Pitault de Cix, une randonnée pédestre est réalisée tous les mardis
Le départ a toujours lieu dans la cour de la mairie à 9 h 30
La durée de la marche est adaptée et pour ce faire réalisée au niveau de chacun
Plusieurs groupes sont constitués pour s'adapter des plus rapides sportives à celles qui veulent plus faire de la marche loisir
C'ouvert à tous, homme ou femme, de la commune ou des autres. C'est entièrement gratuit et vous pourrez découvrir dans une ambiance amicale notre magnifique village,
labellisé « village de charme et petite cité de caractère «, sans oublier son vignoble
Voilà un des groupes surpris aujourd'hui
au carrefour de la rue de la Basse Paleine et de la rue des Moulins
Bonne randonnée aux futurs adhérents

MARDI 4 MARS 2025

Vu sur le site de la commune

L’invitation pour le repas des aînés le samedi 29 mars est partie.
Si vous avez 70 ans et plus,
vous êtes concernés ainsi que votre conjoint qui est invité.
Si vous n’avez rien reçu n’hésitez pas à appeler la Mairie pour vous inscrire si vous le souhaitez.
Nous pourrons ainsi ajouter votre nom à la liste pour les prochaines fois !
je vous remercie !
Nous vous espérons nombreux pour partager avec nous ce déjeuner convivial
Le Maire.

28 Février 2025 François Cevert

Par Dominique Monnier, vendredi 21 février 2025 à 06:47 :: Informations cantonales

MONTREUILLAIS

Palmarès des vins du salon de l'Agriculture

Médailles d'or

Saumur Puy Notre Dame 2023
Cave Robert et Marcel, Saint Cyr en Bourg

Saumur rouge 2024
SCEA Les Hauts de Sanziers, Le Puy Notre Dame

Saumur blanc 2023
EARL Domaine des Matines, Brossay

Saumur rouge 2023
EARL Subileau Dominique, Chavannes, Le Puy Notre Dame

Saumur mousseux rosé 2021
SCEA Antoine Bodet, la Durandière, Montreuil Bellay

Saumur Champigny 2023
Cave Robert et Marcel, Saint Cyr en Bourg

Médailles d'argent

Saumur Champigny 2024
SCEA Les Hauts de Sanziers, Le Puy Notre Dame

Saumur Puy Notre Dame 2023
EARL Domaine de la Girardrie 2024, Le Puy Notre Dame

Saumur rouge 2024
EARL Domaine de la Girardrie 2024, Le Puy Notre Dame

Saumur rouge 2023
EARL Subileau Dominique, Chavannes, Le Puy Notre Dame

Saumur rouge 2024
EARL Vignoble Dubé, Oiré, Vaudelnay

Saumur blanc 2024
EARL Vignoble Dubé, Oiré, Vaudelnay

Médaille de bronze

Saumur mousseux blanc non millésimé
EARL Subileau Dominique, Chavannes, Le Puy Notre Dame

MARDI 25 FEVRIER 2025

VAUDELNAY

François Cevert

Lorsque vous vous dirigez du Puy Notre Dame au Vaudelnay, les initiés prennent une petite route passant par deux villages, l'un dénommé "La Brosse" et l'autre "Les Mousseaux"
Dans ce dernier vous passez par la route Francois Cevert, un garçon natif de ce village de la commune , berceau de la famille Cevert
Les anciens de la région se souviennent de ce beau jeune homme mais les jeunes ou les nouveaux habitants non avertis ne connaissent peut être pas cette jeune personne décédé prématurément
D'un accident de voiture me direz vous? Oui bien sûr mais sur un circuit automobile puisqu'il s'agit d'un ancien champion de Formule 1 qui est enterré au cimetière du Vaudelnay
En mémoire j'ai recherché les éléments de sa carrière sur wikipédia que je vous soumets



François Cevert, de son vrai nom Albert François Cevert Goldenberg, était un pilote automobile français né le 25 février 1944 à Paris (France), et décédé le 6 octobre 1973 sur le circuit de Watkins Glen lors des essais du GP des Etats-Unis.
Lauréat du Volant Shell en 1966 devant Patrick Depailler, François Cevert (beau-frère de Jean-Pierre Beltoise) devient champion de France de Formule 3 en 1968. Il court en Formule 2 en 1969 chez Tecno et remporte alors au finish le Grand Prix de Reims de Formule 2, devant Jackie Stewart. Ken Tyrrell le remarque alors.

En 1970, quand Johnny Servoz-Gavin décide d'abandonner la compétition, Tyrrell choisit Cevert pour le remplacer dans son écurie, surtout pour ses talents de pilote, et aussi pour plaire à son sponsor français Elf. Le Tyrrell Racing fait alors courir des March en championnat du monde de Formule 1.

Aux côtés de son coéquipier britannique Jackie Stewart (qui jouera le rôle de mentor pour le jeune pilote français), François Cevert montre rapidement un talent certain. En 1971, première année où Tyrrell fait courir ses propres voitures, Cevert termine 3e du championnat du monde des pilotes et participe activement au titre de champion du monde des constructeurs de l'écurie Tyrrell. En fin d'année, il remporte même à Watkins Glen son premier succès en Formule 1. Jeune, beau, cultivé, très populaire (surtout auprès de la gent féminine), Cevert est alors le symbole du renouveau du sport automobile français.

La saison 1972 fut mitigée, avec tout de même deux deuxièmes places.

Cevert revient au plus haut niveau en 1973. Cette année-là, il termine six fois 2e (dont trois fois derrière son leader Stewart, jouant ainsi le rôle du coéquipier modèle puisque de l'aveu même du pilote britannique, Cevert aurait été en mesure de lui contester la victoire). La retraite de Stewart à l'issue de la saison 1973 étant un secret de polichinelle, beaucoup d'observateurs s'accordent alors à faire de Cevert le futur leader de Tyrrell et l'un des favoris de la saison 1974. Mais à l'occasion des essais du GP des Etats-Unis, qui clôture la saison 1973, il est victime d'un accident mortel.

En parallèle à sa carrière en Formule 1, François a aussi couru en Sport Prototypes, sur Matra. 2e des 24 Heures du Mans en 1972, il a longtemps détenu le record du tour sur le circuit du Mans. Il a couru également dans le championnat américain Can-Am.



Palmarès :

Vainqueur du Volant Shell (1966)
Champion de France de Formule 3 (1968)
Championnat d'Europe de Formule 2 : 3e (1969)

En Formule 1 :
47 Grands Prix
1 victoire (Grand Prix des Etats-Unis 1971)
10 places de second
Pas de titre de champion (3e en 1971, 7e en 1972, 4e en 1973)
%% 2e aux 24 heures du Mans 1972
Vainqueur à Donnybrooke (Can-Am, 1972)

En 1983, les élèves ont décidé de donner son nom au lycée professionnel d'Ecully. Une place de la ville de Vaison-la-Romaine (Vaucluse) porte également son nom, ainsi que des rues à Angers, La Roche-sur-Yon, Linas...

SAMEDI 22 FEVRIER 2025

VAUDELNAY

Conseil Municipal du 18 février 2025

Projet de carrière
Thierry Le Neillon, gérant de l'entreprise ATP, était venu le 13 octobre dernier présenter un projet de carrière au bois des Garennes
Ce projet vise à exploiter un gisement de calcaire pour répondre aux besoins croissants en matériaux de construction.
Il comprend l'étude de faisabilité, l'aménagement de l'exploitation et la mise en place des infrastructures nécessaires et l'extraction et au transport
Ce projet contribuera à soutenir le développement régional en créant des emplois et en fournissant des matériaux essentiels à l'industrie locale en favorisant les circuits cours
Quelques inquiétudes avaient été soulevées par les riverains ce qui a occasionné quelques modifications
Pour continuer l'avancée de ce projet une demande d'étude est faire à l'agglomération de Saumur pour une évolution du PLUI
Le conseil a émis un avis favorable (12 voix pour, deux contre et une abstention)

Parc Naturel Régional

Demande de subvention
La deuxième phase des travaux du centre bourg se poursuit
Elle concerne l'aménagement de la rue de la Mairie, devant les édifices publics,.
Egalement les places de stationnement des places Grand Cour et Saint Charles
Ces opérations sont éligibles au titre des amendes police 2025
L'assiette éligible à ce financement est de 270.525,91€
Une demande de subvention sera faite

Versement au Syndicat d'électricité
La commune décide de verser au syndicat 75% pour l'aménagement de la place saint Charles
(modification de l'éclairage) dont le coût s'élève à 13.410€ net de taxe
Il sera donc versé 10.057€ au SIEML

Société protectrice des animaux
Une convention entre la SPA et la commune sera signée
La SPA s'engage à recueillir les animaux capturés en divagation sur la commune La cotisation 2025 est de 273,36€ soit 0,20€ par habitant plus la TVA à 20%.

Semaine scolaire
Des modifications vont être apportées à la semaine scolaire
En effet l'Etat supprime les financements des activités périscolaires
La première adjointe, Marie Odile Lemercier, a présenté différentes stratégies
qui doivent être validées avec le conseil d'école

Restauration collective
En tant qu'actionnaire de la restauration collective,
un fonds de concours de 73.800€ peut être sollicité
pour le financement de la participation au capital de la S.P.L.

Prochain conseil
11 Mars à 19 heures 30

Pot au feu de la Paroisse Notre Dame du Bellay

Partagez un moment de convivialité paroissiale
le dimanche 9 Mars à partir de 12 h 30
entre les communes de la paroisse

Montreuil Bellay, Méron, Antoigné, St Just sur Dive, St Cyr en Bourg,
Brézé, Epieds, Le Puy Notre Dame, Vaudelnay, St Macaire du Bois

Frais de participation 23€ par adulte, 8€ par enfant de moins de 12 ans
Boissons non comprises , sur inscription
Rendez vous au foyer rural du Vaudelnay
Réservez avant le 23 Février 2025 à la maison paroissiale, 40 rue des Ermites
à Montreuil Bellay, téléphone 02 41 40 31 10

MONTREUIL BELLAY

Médiathèque

Elle sera fermée exceptionnellement aujourd'hui samedi
Contact : 02 41 51 06 12

Salon du livre et des métiers d'art

Dénommé "Salon Anima Libri", il va réunir plus de 70 exposants ce week-end, du 21 au 23 février
Il aura lieu sur deux sites implantés, l'un place de la concorde et le second dans la salle des Lauriers , dans la cour de l'hôtel le Splendid
Ce salon fêtera en même temps le dixième anniversaire de sa création
Les horaires sont de 10h à 18h30 pour les deux jours restant , samedi et dimanche
Le thème de l'année est en relation avec les mille ans du château de Montreuil
Des stages de savoir faire sur les métiers d'art sont encore disponibles
Parmi tous ces artisans et artistes beaucoup viennent de France mais également de Belgique, d'Italie, de Grande Bretagne, Allemagne, Canada et Espagne
Vous pourrez découvrir la gravure, la typographie, l'enluminure, la reliure, la dorure sur cuir, la calligraphie, l'héraldique, la marbrure, le papier d'art, la photographie et le graphisme
Félicitations aux organisateurs pour la maîtrise d'oeuvre de cette très belle exposition
Restauration en ville et sur place

VENDREDI 21 FEVRIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Vu sur le Courrier de l'ouest d'hier



20 Février 2025

Par Dominique Monnier, mercredi 19 février 2025 à 20:03 :: Informations cantonales

LE PUY NOTRE DAME

Les commerçants du Puy Notre Dame de 1877 à 1933

Je vous ai récemment fait connaître les anciens commerces de notre village
Mais en examinant un autre blog très complet sur notre commune, j’ai trouvé de nombreuses informations nouvelles éditées par un dictionnaire spécialisé écrit par Sébastien Bottin ( 1764 - 1853) Je reprends littéralement ces informations qui devraient intéresser les passionnés du village.
Elles sont visibles sur :

https://lepuynotredame.blogspot.com

Mr Bottin fut un administrateur et un statisticien français.
Il a donné son nom à l'annuaire du commerce et de l'industrie.
Prêtre avant la Révolution française, l'abbé Bottin renonce finalement à l'état ecclésiastique.
Statisticien averti, il fonde à Paris la Société de l’Almanach du commerce et publie l'année suivante son célèbre annuaire, qui donnera le nom générique de bottin.
Préfet du Nord sous l'Empire, il poursuit ses publications à la Restauration.
Criblé de dettes, il s'éteint à Paris en 1853 dans l'indifférence de ses contemporains.
A sa mort, la famille Didot reprend son entreprise et poursuit la publication de l'annuaire.

Situation en 1877

Le Puy Notre Dame 1506 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 24 août, 8 septembre
Hospice : 19 lits
Percepteur : Gourlaouen (A.G.)
Notaire : Besnard
Beurre en gros : Plau – Renard
Bois : Jouan (Léon) – Moreau (Léon)
Bourreliers : Boireau - Clée
Falloux : Hémon
Chapelier : Charton
Cirier : Berge
Commissionnaires en vins : Carrier - Samson
Epiciers : Alexandre (P) – Anger – Berge – Clée – Pellerin - Renard
Ferblantiers : Epagneul - Guyard
Médecins : Mengus - Torteil
Modes, nouveautés et rouennerie : Berge – Denecheau – Legueu – Tessier-Gueniveau
Meuniers : Chauvin – Gaultier
Quincaillerie : Epagneul – Guyard - Hardouin
Roulage : Renard
Vétérinaire : Gouin
Voitures publics pour Angers et Saumur : Gendron (David)



Personne aujourd'hui ne se souvient de la famille Soulard
Le magasin se trouvait à côté de la boulangerie Lemeunier, rue de la collégiale
L'immeuble a été abattu et constitue aujourd'hui le creux
face à la petite porte de la collégiale située sous le clocher
qui sert de parking

Situation en 1885

Le Puy Notre Dame 1580 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août, 8 septembre
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
(Perception)
Notaire : Pasquier
Beurre en gros : Guiffard – Hilaire - Morin
Bois : Jouan (Léon) – Moreau (Léon)
Bourreliers : Boireau - Clée – Falloux - Ouvrard
Chapelier : Charlot (Melle)
Cirier : Plantin
Commissionnaires en vins : Carré - Samson
Epiciers : Anger – Berge – Clée – Langlois - Plantin - Renard
Ferblantiers : Epagneul - Charbonnier
Médecins : Mengus - Torteil
Modes, nouveautés et rouennerie : Berge – Denecheau – Legueu – Tessier-Gueniveau
Meunier : Garsuault
Quincaillerie : Epagneul – Charbonnier
Vétérinaire : Bachellet



Mr Cornuault était le beau père de Monsieur Auriault
que beaucoup de ponots ont connu.
Avec Mr Bourdin, ils furent les derniers bourreliers de la commune.

Situation en 1889

Le Puy Notre Dame 1588 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Notaire : Pasquier
Beurre en gros : Guiffard – Hilaire - Morin
Bois : Jouan (Léon)
Bourreliers : Cornuault – Falloux – Ouvrard – Travaillé
Carrières de tuffeaux : Biard – froger – Renard - Panneau
Chapelier : Nicolas-Charlot
Cirier : Plantin
Commissionnaires en vins : Carré - Samson
Epiciers : Anger – Berge – Fortier - Langlois - Plantin
Médecins : Mengus – Torteil
Meunier : Chalon
Modes, nouveautés et rouennerie : Berge – Denecheau – Legueu – Tessier- Gueniveau
Quincaillerie : Epagneul – Charbonnier
Tonneliers : Carré (A) – Chesneau – Diard – Lucazeau – Proust (D)
Vétérinaire : Bachellet

Situation en 1906

Le Puy Notre Dame 1467 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher-Guyard
Notaire : Retail
Aubergistes : Ancelin – Brunet – Perrot - Zenon
Beurre en gros : Véger
Bijoutier : Guignon
Bois : Jouan (Aug)
Bouchers : Cholet – Proust
Boulangers : Devallon – Jousselin – Legeai – Moreau - Pagé
Bourreliers : Cornuault – Rouillard– Travaillé
Carrières de tuffeaux : Biard – Froger – Bougron, Chevalier, Lecompte, Mortier - Panneau - Renard
Champignonnistes : De Crozé et Cie - Marcheteau - Touseau
Chapelier : Moreau – Soulard
Charcutier : Dilay
Charpentiers : Bertrand – Gazeau
Charrons : Jolivet - Morillon
Cirier : Plantin (Vve) – Fouet - Hardouin
Commissionnaires en vins : Carré – Chesneau – Epagneul – Fortin – Lucazeau (H) – Proust (D) - Samson
Cordonniers : Bousseau – Ganne – Pouget – Try
Entrepreneurs : Lecompte (E) - Panneau
Epiciers : Amiet, Fouet - Langlois – Moriceau (Vve) -Plantin (Vve)
Hongreurs : Bachellet - Poirier
Horloger : Guignon
Maréchaux : Bouju – Brisset _ Martin
Médecins : Druet
Meunier : Chalon
Modes, nouveautés et rouennerie : Besnard – Bouet (Mme) – Buron (Vve)Berge – Denecheau – Tessier (Melle)
Quincaillerie : Gouffier – Morin - Rivalin
Peintres, vitriers : Bodié – Ribeaudeau
Sage-femme : Etaix
Serruriers : Boucherit – Gautier (Ch)
Tabac : Bonneau
Tonneliers : Carré (A) – Chesneau – Diard – Lucazeau – Mithoir – Panneau – Sancier
Vignes américaines : Chalain - Sourice
Viticulteurs : Boucher – Gay -Gourin – Jouan – Lamoureux – Mondoux – Robin - Robineau



Situation en 1911

Le Puy Notre Dame 1539 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher-Guyard
Notaire : Edeline
Arpenteurs : Gaudin - Trigolet
Aubergistes : Ancelin – Bonneau – Bouet - Brunet – Dufresne – Mabille – Michelet
Battage ‘entreprise de) : Toureau
Beurre en gros : Véger
Bijoutier : Guignon
Bois : Jouan (Aug)
Bijoutier Horloger : Guignon
Bouchers : Cholet – Proust
Boulangers : Devallon – Michelet - Neau - Pagé
Bourreliers : Cornuault – Rouillard– Travaillé
Carrières de tuffeaux : Biard – Bougron – Chevalier - Forgeroux frères - Lecompte, Mortier - Panneau – Moquin - Renard
Champignonnistes : Touseau
Chapelier : Moreau – Soulard
Charcutier : Dillay
Charpentiers : Bertrand – Gazeau
Charrons : Jolivet - Morillon
Cirier : Plantin (Vve) – Fouet - Hardouin
Commissionnaires en vins : Proust (D) - Samson
Cordonniers : Bousseau – Ganne – Try
Entrepreneurs : Lecompte (E)
Epiciers : Amiet - Fouet – Moriceau (Vve) -Plantin (Vve)Renard – Try
Ferblantiers : Gouffier – Morin – Tobert - Robin
Hongreurs : Bachellet - Poirier
Maconnerie (Entrepr de) : Boutin – Lecompte – Linard - Martin
Forgerons : Basset – Brisset _ Martin – Cornuault – Gaudicheau – Gauron
Maréchaux-Forgerons : Brisset – Cornuault - Martin
Médecins : Druet
Menuisiers : Cornuault – Gasté – Legeard
Messager pour Saumur : Mestreau
Modes, nouveautés et rouennerie : Hurtault– Bouet (Mme) – Denecheau – Tessier (Melle)
Quincaillerie : Gouffier – Morin – Robin
Pharmacien : Boutin - Morezette
Peintres, vitriers : Bodié – Ribeaudeau
Sabotiers : Chorry – Perrot
Scierie mécanique : Toureau
Serruriers : Jallot – Gautier (Ch)
Tabac : Bonneau
Tailleurs : Moreau - Soulard
Tonneliers : Carré (A) – Chesneau – Catroux - Diard – Lucazeau – Mithoir – Panneau – Sancier
Vignes américaines : Chalain - Sourice
Viticulteurs : Boucher – Jouan – Mondoux - Robineau

Situation en 1917

Le Puy Notre Dame 1507 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher-Guyard
Notaire : Edeline
Arpenteurs : Gaudin - Trigolet
Aubergistes : Bonneau (Tabac)– Bouet - Dufresne – Garry - Mabille – Michelet – Nauleau – Perrot - Rouillard
Battage ‘entreprise de) : Toureau
Beurre en gros : Véger
Bijoutier horloger : Guignon
Bois : Jouan (Aug)
Bijoutier Horloger : Guignon
Bouchers : Proust
Boulangers : Aliéneau (Vve) – Michelet - Neau - Normand
Bourreliers : Cornuault – Rouillard – Travaillé
Carrières de tuffeaux : Biard – Boismoreau - Bougron – Forgeroux frères – Hérault - Lecompte, Mortier – Moquin
Champignonnistes : Blanquet – Grignon - Rigole
Chapelier : Fareau – Soulard
Charcutier :
Charpentiers : Bertrand –
Charrons : Fouchereau - Jolivet
Cirier : Plantin (Vve) – Fouet
Commissionnaires en vins : Carré – Mithoir - Sancier
Cordonniers : Bousseau – Ganne – Milaret
Epiciers : Amiet – Ancelin – Dufresne – Garry – Leroux - -Plantin - Pougnault – Try
Ferblantiers : Gouffier – Morin - Robin
Forgerons : Basset – Brisset _ Cornuault – Gaudicheau – Gauron - Martin
Hongreurs : Bachellet - Poirier
Grains (Negt en) : Bonnin
Maconnerie (Entrepr de) : Boutin – Lecompte – Linard - Papin
Maréchaux-Forgerons : Brisset – Cornuault - Martin
Médecins : Druet
Menuisiers : Cornilleau – Gasté
Messager pour Saumur : Maupoint
Modes, nouveautés et rouennerie : Hurtault – Bouet (Mme) – Tessier (Melle)
Peintres, vitriers : Bodié – Ribeaudeau
Quincaillerie : Gouffier – Morin – Robin
Sabotiers : Charry – Perrot
Scierie mécanique : Gazeau -Toureau
Serruriers : Mortreuil – Gautier (Ch)
Tailleurs : Fareau - Soulard
Tonneliers : Carré (A) – Lucazeau – Mithoir – Panneau – Sancier
Vignes américaines pépinières : Sourice
Vins (en gros) : Boucher – Lucazeau (H) Fils
Viticulteurs : Albert - Boucher – Brian – Clée – Falloux – Got – Guyard - Jouan – Moudoux - Musset – Robin - Toureau

Situation en 1921

Le Puy Notre Dame 1507 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher-Guyard
Notaire : Edeline
Arpenteurs : Cholet
Aubergistes : Bonneau (Tabac)– Brisset - Faraud – Garry - Michelet – Nauleau – Perrot - Zenon
Battage ‘entreprise de) : Toureau
Bijoutier horloger : Guignon
Boucher : Proust
Boulangers : Michelet - Neau - Normand
Bourreliers : Cornuault – Rouillard
Carrières de tuffeaux : Foucher - Hérault - Lecompte - Renard
Champignonnistes : Blanquet – Druet - Grignon
Chapelier : Faraud – Soulard
Charcutier : Dillay
Charpentiers : Bertrand – Gazeau
Charron : Jolivet
Cirier : Fouet
Commissionnaires en vins : Albert – Foureau – Loubeau – Lucazeau (Eug) – Mithoir - Proust
Cordonniers : Bousseau – Milaret
Epiciers : Amiet – Ancelin – Etabl Brisset - Fouet – Garry – Plantin - Pougnault – Primeau (Vve) - Try
Ferblantiers : Gouffier – Morin - Robin
Forgerons : Basset – Brisset _ Cornuault – Gaudicheau – Gauron - Martin
Hongreurs : Bachellet - Poirier
Hotels : Faraud - Nauleau
Grains (Negt en) : Bonnin
Maconnerie (Entrepr de) : Boutin – Lecompte – Linard - Papin
Maréchaux-Forgerons : Brisset – Cornuault – Martin
Mécanicien : Dénéchère
Médecins : Druet
Menuisiers : Cornilleau – Gaté
Modes, nouveautés et rouennerie : Hurtault – Bouet (Mme) – Maillard - Tessier (Melle)
Peintres, vitriers : Bodié
Quincaillerie : Gouffier – Morin – Robin
Sabotiers : Charry – Perrot
Scierie mécanique : Gazeau
Serruriers : Mortreuil – Gautier (Ch)
Tailleurs : Faraud - Soulard
Tonneliers : Lucazeau – Mithoir – Panneau – Sancier
Vignes américaines pépinières : Sourice
Vins (en gros) : Mestreau – Lucazeau (H) Fils
Viticulteurs : Albert - Boucher – Briand – Clée – Falloux – Got – Guyard - Moudoux - Musset – Robin - Toureau

Situation en 1928

Situation en 1928 Le Puy Notre Dame 1512 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher-Guyard
Notaire : Edeline
Curé:Tusseau
Arpenteur : Cholet
Aubergistes : Brisset - Faraud – Nauleau – Perrault – Perrot – Rouillier
Banques : BNCI - CIO
Battage ‘entreprise de) : Toureau
Bijoutier horloger : Guignon
Boucher : Proust
Boulangers : Neau - Normand - Savarit
Bourreliers : Cornuault – Denis
Carrières de tuffeaux : Carré - Foucher - Hérault - Renard
Champignonnistes : Blanquet – Bourreau - Redère
Chapelier : Faraud – Soulard
Charcutier : Dillay
Charpentiers : Gazeau - Salmon
Charron : Jolivet
Cirier : Fouet
Commissionnaires en vins : Loubeau – Lucazeau (Eug)
Cordonniers : Luçon - Bousseau – Mialaret
Epiciers : Amiet – Ancelin – Augereau - Boutiller - Fouet – Garry – Guibert – Luçon – Maillard - Michelet – Perrault - Pougnault – Primeau (Vve) - Rouillier
Ferblantiers : Cassin – Delestre - Gouffier
Maréchaux-Forgerons : Bonnet – Cornuault – Gaudicheau – Gauron – Legout - Rousset
Hongreurs : Bachellet
Hotels : Faraud - Nauleau
Maconnerie (Entrepr de) : Barale - Boutin – Gary – Linard - Papin
Mécanicien : Dénéchère - Destruel
Médecins : Alluaume
Menuisiers : Baron – Gaté
Modes, nouveautés et rouennerie : Devie - Mialaret
Peintres, vitriers : Bodié - Guillon
Quincaillerie : Cassin – Deletre - Gouffier
Sabotiers : Charry – Perrot
Scierie mécanique : Gazeau
Serruriers : Gautier (Ch)
Tabacs : Faraud
Tailleurs : Faraud - Soulard
Tonneliers : Lumineau– Mithoir – Perrot
Vignes américaines pépinières : Sourice
Viticulteurs : Albert - Boucher – Briand – Clée – Falloux – Got – Guyard - Lucazeau - Musset – Proust -Robin - Toureau

Situation en 1933

Le Puy Notre Dame 1275 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher
Notaire : Edeline
Curé: Priet
Arpenteur : Cholet
Aubergistes : Ancelin – Legout – Nauleau – Perrault – Perrot – Rouillier
Banques : BNCI - CIO
Battage ‘entreprise de : Toureau
Bijoutier horloger : Guignon
Boucher : Proust
Boulangers : Neau - Normand - Delaunay
Bourreliers : Cornuault – Denis
Carrières de tuffeaux : Forgeron - Renard
Champignonnistes : Blanquet – Bourreau – Franc – Foucher – Raimbault - Simon
Chapelier : Soulard
Charcutier : Dillay - Gourdon
Charpentier : Salmon
Charron : Bastard - Samson
Cimentier : Pouzet
Cirier : Fouet
Courtier en vins : Loubeau
Cordonniers : Lusson - Bousseau
Epiciers : Angereau Melle– Etoile de l’Ouest - Faucon – Garry – Maillard - Vve Paris – Primeau (Vve) - Tricot
Ferblantiers : Cassin – Chalon - Gouffier
Maréchaux-Forgerons : Basset – Cornuault –Faucon – Legout - Rousset
Hongreur : Palussière
Hotels : Ancelin - Nauleau
Maconnerie (Entrepr de) : Boutin
Marechal expert : Palussière
Médecins : Alluaume
Menuisiers : Asseraye– Gasté
Modes, nouveautés et rouennerie : Devy
Peintres, vitriers : Bodié – Guillon
Rouennerie en détail : Vrignaud
Quincaillerie : Cassin – Deletre - Gouffier
Sabotiers : Charry – Perrot
Scierie mécanique : Gazeau
Serruriers : Gautier (Ch)
Tabacs : Vve Jousselin
Tailleurs : Soulard Tonneliers : Linard - Lumineau Vignes américaines pépinières : Sourice
Viticulteurs : Albert - Boucher – Briand – Clée – Falloux – du Fou (Comte) - Got – Guyard - Lucazeau - Musset – Proust - Robin - Toureau

19 Février 2025

Par Dominique Monnier, jeudi 13 février 2025 à 06:32 :: Informations cantonales

MONTREUILLAIS

Inspection annuelle de la communauté de brigade de gendarmerie

Elle s'est déroulé la semaine passée comme chaque année en présence de nombreux maires actifs et honoraires
Le bilan de l'année 2024 a été présenté avec des résultats très encourageant
En effet la communauté regroupe deux corps un à Montreuil Bellay et le second à Fontevraud, sous un même commandement
Au niveau de la lutte contre la délinquance, 43,9% des affaires ont été élucidées
En sécurité publique il y a eu environ 1000 interventions pour l'année ce qui représente une baisse mais également une moyenne de 3 interventions journalières
Localement la situation est parfaitement maîtrisée
Pour 2025, trois axes seront prioritaires :
- Le renforcement de la sécurité routière
- La présence accrue sur la voie publique
- La lutte contre le trafic de stupéfiant
Un décès sur la route en 2024 a été recensé
Le commandant a rendu un hommage appuyé aux 21 militaires et salué leur dévouement

MARDI 18 FEVRIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Travaux rue Notre Dame



Les travaux se poursuivent , rue Notre Dame
Après la première tranche, devant la boulangerie
le prolongement en remontant vers l'église commence à se définir
Côté droit en descendant la rue, les petits pavés prennent leur place
et dans la semaine le côté gauche devrait également s'améliorer



Un peu plus haut devant la pharmacie, toute la partie qui s'approche de l'église
voit ses affreux trottoirs, remplis de nids de poule disparaître
Il faut souffrir pour être belle
Si le beau temps persiste cette semaine, on devrait y voir plus clair en fin de semaine
Encore un peu de patience avant de découvrir tranquillement les charmes
de la petite cité de caractère

VENDREDI 14 FEVRIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Eléments de fitness



La municipalité a voté cinq éléments
pour faire gratuitement du sport dans le parc derrière la mairie.
Ils sont situés à côté du City parc
Avec les jeux des enfants et le parcours de santé
voilà un endroit de la commune très intéressant
pour les jeunes sportifs et pour les petits enfants
Tout est réuni pour passer un moment agréable
Bravo à la municipalité pour cette initiative
fortement subventionnée grâce aux restants
des fonds des jeux olympiques

JEUDI 13 FEVRIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Les commerçants du Puy Notre Dame en 1877

Je vous ai récemment fait connaître les anciens commerces de notre village
Mais en examinant un autre blog très complet sur notre commune, j’ai trouvé de nombreuses informations nouvelles éditées par un dictionnaire spécialisé écrit par Sébastien Bottin ( 1764 - 1853) Je reprends littéralement ces informations qui devraient intéresser les passionnés du village.
Elles sont visibles sur :

https://lepuynotredame.blogspot.com

Mr Bottin fut un administrateur et un statisticien français.
Il a donné son nom à l'annuaire du commerce et de l'industrie.
Prêtre avant la Révolution française, l'abbé Bottin renonce finalement à l'état ecclésiastique.
Statisticien averti, il fonde à Paris la Société de l’Almanach du commerce et publie l'année suivante son célèbre annuaire, qui donnera le nom générique de bottin.
Préfet du Nord sous l'Empire, il poursuit ses publications à la Restauration.
Criblé de dettes, il s'éteint à Paris en 1853 dans l'indifférence de ses contemporains.
A sa mort, la famille Didot reprend son entreprise et poursuit la publication de l'annuaire.

Situation en 1877

Le Puy Notre Dame 1506 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 24 août, 8 septembre
Hospice : 19 lits
Percepteur : Gourlaouen (A.G.)
Notaire : Besnard
Beurre en gros : Plau – Renard
Bois : Jouan (Léon) – Moreau (Léon)
Bourreliers : Boireau - Clée
Falloux : Hémon
Chapelier : Charton
Cirier : Berge
Commissionnaires en vins : Carrier - Samson
Epiciers : Alexandre (P) – Anger – Berge – Clée – Pellerin - Renard
Ferblantiers : Epagneul - Guyard
Médecins : Mengus - Torteil
Modes, nouveautés et rouennerie : Berge – Denecheau – Legueu – Tessier-Gueniveau
Meuniers : Chauvin – Gaultier
Quincaillerie : Epagneul – Guyard - Hardouin
Roulage : Renard
Vétérinaire : Gouin
Voitures publics pour Angers et Saumur : Gendron (David)



Personne aujourd'hui ne se souvient de la famille Soulard
Le magasin se trouvait à côté de la boulangerie Lemeunier, rue de la collégiale
L'immeuble a été abattu et constitue aujourd'hui le creux
face à la petite porte de la collégiale située sous le clocher
qui sert de parking

Situation en 1885

Le Puy Notre Dame 1580 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août, 8 septembre
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
(Perception)
Notaire : Pasquier
Beurre en gros : Guiffard – Hilaire - Morin
Bois : Jouan (Léon) – Moreau (Léon)
Bourreliers : Boireau - Clée – Falloux - Ouvrard
Chapelier : Charlot (Melle)
Cirier : Plantin
Commissionnaires en vins : Carré - Samson
Epiciers : Anger – Berge – Clée – Langlois - Plantin - Renard
Ferblantiers : Epagneul - Charbonnier
Médecins : Mengus - Torteil
Modes, nouveautés et rouennerie : Berge – Denecheau – Legueu – Tessier-Gueniveau
Meunier : Garsuault
Quincaillerie : Epagneul – Charbonnier
Vétérinaire : Bachellet



Mr Cornuault était le beau père de Monsieur Auriault
que beaucoup de ponots ont connu.
Avec Mr Bourdin, ils furent les derniers bourreliers de la commune.

Situation en 1889

Le Puy Notre Dame 1588 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Notaire : Pasquier
Beurre en gros : Guiffard – Hilaire - Morin
Bois : Jouan (Léon)
Bourreliers : Cornuault – Falloux – Ouvrard – Travaillé
Carrières de tuffeaux : Biard – froger – Renard - Panneau
Chapelier : Nicolas-Charlot
Cirier : Plantin
Commissionnaires en vins : Carré - Samson
Epiciers : Anger – Berge – Fortier - Langlois - Plantin
Médecins : Mengus – Torteil
Meunier : Chalon
Modes, nouveautés et rouennerie : Berge – Denecheau – Legueu – Tessier- Gueniveau
Quincaillerie : Epagneul – Charbonnier
Tonneliers : Carré (A) – Chesneau – Diard – Lucazeau – Proust (D)
Vétérinaire : Bachellet

Situation en 1906

Le Puy Notre Dame 1467 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher-Guyard
Notaire : Retail
Aubergistes : Ancelin – Brunet – Perrot - Zenon
Beurre en gros : Véger
Bijoutier : Guignon
Bois : Jouan (Aug)
Bouchers : Cholet – Proust
Boulangers : Devallon – Jousselin – Legeai – Moreau - Pagé
Bourreliers : Cornuault – Rouillard– Travaillé
Carrières de tuffeaux : Biard – Froger – Bougron, Chevalier, Lecompte, Mortier - Panneau - Renard
Champignonnistes : De Crozé et Cie - Marcheteau - Touseau
Chapelier : Moreau – Soulard
Charcutier : Dilay
Charpentiers : Bertrand – Gazeau
Charrons : Jolivet - Morillon
Cirier : Plantin (Vve) – Fouet - Hardouin
Commissionnaires en vins : Carré – Chesneau – Epagneul – Fortin – Lucazeau (H) – Proust (D) - Samson
Cordonniers : Bousseau – Ganne – Pouget – Try
Entrepreneurs : Lecompte (E) - Panneau
Epiciers : Amiet, Fouet - Langlois – Moriceau (Vve) -Plantin (Vve)
Hongreurs : Bachellet - Poirier
Horloger : Guignon
Maréchaux : Bouju – Brisset _ Martin
Médecins : Druet
Meunier : Chalon
Modes, nouveautés et rouennerie : Besnard – Bouet (Mme) – Buron (Vve)Berge – Denecheau – Tessier (Melle)
Quincaillerie : Gouffier – Morin - Rivalin
Peintres, vitriers : Bodié – Ribeaudeau
Sage-femme : Etaix
Serruriers : Boucherit – Gautier (Ch)
Tabac : Bonneau
Tonneliers : Carré (A) – Chesneau – Diard – Lucazeau – Mithoir – Panneau – Sancier
Vignes américaines : Chalain - Sourice
Viticulteurs : Boucher – Gay -Gourin – Jouan – Lamoureux – Mondoux – Robin - Robineau



Situation en 1911

Le Puy Notre Dame 1539 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher-Guyard
Notaire : Edeline
Arpenteurs : Gaudin - Trigolet
Aubergistes : Ancelin – Bonneau – Bouet - Brunet – Dufresne – Mabille – Michelet
Battage ‘entreprise de) : Toureau
Beurre en gros : Véger
Bijoutier : Guignon
Bois : Jouan (Aug)
Bijoutier Horloger : Guignon
Bouchers : Cholet – Proust
Boulangers : Devallon – Michelet - Neau - Pagé
Bourreliers : Cornuault – Rouillard– Travaillé
Carrières de tuffeaux : Biard – Bougron – Chevalier - Forgeroux frères - Lecompte, Mortier - Panneau – Moquin - Renard
Champignonnistes : Touseau
Chapelier : Moreau – Soulard
Charcutier : Dillay
Charpentiers : Bertrand – Gazeau
Charrons : Jolivet - Morillon
Cirier : Plantin (Vve) – Fouet - Hardouin
Commissionnaires en vins : Proust (D) - Samson
Cordonniers : Bousseau – Ganne – Try
Entrepreneurs : Lecompte (E)
Epiciers : Amiet - Fouet – Moriceau (Vve) -Plantin (Vve)Renard – Try
Ferblantiers : Gouffier – Morin – Tobert - Robin
Hongreurs : Bachellet - Poirier
Maconnerie (Entrepr de) : Boutin – Lecompte – Linard - Martin
Forgerons : Basset – Brisset _ Martin – Cornuault – Gaudicheau – Gauron
Maréchaux-Forgerons : Brisset – Cornuault - Martin
Médecins : Druet
Menuisiers : Cornuault – Gasté – Legeard
Messager pour Saumur : Mestreau
Modes, nouveautés et rouennerie : Hurtault– Bouet (Mme) – Denecheau – Tessier (Melle)
Quincaillerie : Gouffier – Morin – Robin
Pharmacien : Boutin - Morezette
Peintres, vitriers : Bodié – Ribeaudeau
Sabotiers : Chorry – Perrot
Scierie mécanique : Toureau
Serruriers : Jallot – Gautier (Ch)
Tabac : Bonneau
Tailleurs : Moreau - Soulard
Tonneliers : Carré (A) – Chesneau – Catroux - Diard – Lucazeau – Mithoir – Panneau – Sancier
Vignes américaines : Chalain - Sourice
Viticulteurs : Boucher – Jouan – Mondoux - Robineau

Situation en 1917

Le Puy Notre Dame 1507 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher-Guyard
Notaire : Edeline
Arpenteurs : Gaudin - Trigolet
Aubergistes : Bonneau (Tabac)– Bouet - Dufresne – Garry - Mabille – Michelet – Nauleau – Perrot - Rouillard
Battage ‘entreprise de) : Toureau
Beurre en gros : Véger
Bijoutier horloger : Guignon
Bois : Jouan (Aug)
Bijoutier Horloger : Guignon
Bouchers : Proust
Boulangers : Aliéneau (Vve) – Michelet - Neau - Normand
Bourreliers : Cornuault – Rouillard – Travaillé
Carrières de tuffeaux : Biard – Boismoreau - Bougron – Forgeroux frères – Hérault - Lecompte, Mortier – Moquin
Champignonnistes : Blanquet – Grignon - Rigole
Chapelier : Fareau – Soulard
Charcutier :
Charpentiers : Bertrand –
Charrons : Fouchereau - Jolivet
Cirier : Plantin (Vve) – Fouet
Commissionnaires en vins : Carré – Mithoir - Sancier
Cordonniers : Bousseau – Ganne – Milaret
Epiciers : Amiet – Ancelin – Dufresne – Garry – Leroux - -Plantin - Pougnault – Try
Ferblantiers : Gouffier – Morin - Robin
Forgerons : Basset – Brisset _ Cornuault – Gaudicheau – Gauron - Martin
Hongreurs : Bachellet - Poirier
Grains (Negt en) : Bonnin
Maconnerie (Entrepr de) : Boutin – Lecompte – Linard - Papin
Maréchaux-Forgerons : Brisset – Cornuault - Martin
Médecins : Druet
Menuisiers : Cornilleau – Gasté
Messager pour Saumur : Maupoint
Modes, nouveautés et rouennerie : Hurtault – Bouet (Mme) – Tessier (Melle)
Peintres, vitriers : Bodié – Ribeaudeau
Quincaillerie : Gouffier – Morin – Robin
Sabotiers : Charry – Perrot
Scierie mécanique : Gazeau -Toureau
Serruriers : Mortreuil – Gautier (Ch)
Tailleurs : Fareau - Soulard
Tonneliers : Carré (A) – Lucazeau – Mithoir – Panneau – Sancier
Vignes américaines pépinières : Sourice
Vins (en gros) : Boucher – Lucazeau (H) Fils
Viticulteurs : Albert - Boucher – Brian – Clée – Falloux – Got – Guyard - Jouan – Moudoux - Musset – Robin - Toureau

Situation en 1921

Le Puy Notre Dame 1507 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher-Guyard
Notaire : Edeline
Arpenteurs : Cholet
Aubergistes : Bonneau (Tabac)– Brisset - Faraud – Garry - Michelet – Nauleau – Perrot - Zenon
Battage ‘entreprise de) : Toureau
Bijoutier horloger : Guignon
Boucher : Proust
Boulangers : Michelet - Neau - Normand
Bourreliers : Cornuault – Rouillard
Carrières de tuffeaux : Foucher - Hérault - Lecompte - Renard
Champignonnistes : Blanquet – Druet - Grignon
Chapelier : Faraud – Soulard
Charcutier : Dillay
Charpentiers : Bertrand – Gazeau
Charron : Jolivet
Cirier : Fouet
Commissionnaires en vins : Albert – Foureau – Loubeau – Lucazeau (Eug) – Mithoir - Proust
Cordonniers : Bousseau – Milaret
Epiciers : Amiet – Ancelin – Etabl Brisset - Fouet – Garry – Plantin - Pougnault – Primeau (Vve) - Try
Ferblantiers : Gouffier – Morin - Robin
Forgerons : Basset – Brisset _ Cornuault – Gaudicheau – Gauron - Martin
Hongreurs : Bachellet - Poirier
Hotels : Faraud - Nauleau
Grains (Negt en) : Bonnin
Maconnerie (Entrepr de) : Boutin – Lecompte – Linard - Papin
Maréchaux-Forgerons : Brisset – Cornuault – Martin
Mécanicien : Dénéchère
Médecins : Druet
Menuisiers : Cornilleau – Gaté
Modes, nouveautés et rouennerie : Hurtault – Bouet (Mme) – Maillard - Tessier (Melle)
Peintres, vitriers : Bodié
Quincaillerie : Gouffier – Morin – Robin
Sabotiers : Charry – Perrot
Scierie mécanique : Gazeau
Serruriers : Mortreuil – Gautier (Ch)
Tailleurs : Faraud - Soulard
Tonneliers : Lucazeau – Mithoir – Panneau – Sancier
Vignes américaines pépinières : Sourice
Vins (en gros) : Mestreau – Lucazeau (H) Fils
Viticulteurs : Albert - Boucher – Briand – Clée – Falloux – Got – Guyard - Moudoux - Musset – Robin - Toureau

Situation en 1928

Situation en 1928 Le Puy Notre Dame 1512 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher-Guyard
Notaire : Edeline
Curé:Tusseau
Arpenteur : Cholet
Aubergistes : Brisset - Faraud – Nauleau – Perrault – Perrot – Rouillier
Banques : BNCI - CIO
Battage ‘entreprise de) : Toureau
Bijoutier horloger : Guignon
Boucher : Proust
Boulangers : Neau - Normand - Savarit
Bourreliers : Cornuault – Denis
Carrières de tuffeaux : Carré - Foucher - Hérault - Renard
Champignonnistes : Blanquet – Bourreau - Redère
Chapelier : Faraud – Soulard
Charcutier : Dillay
Charpentiers : Gazeau - Salmon
Charron : Jolivet
Cirier : Fouet
Commissionnaires en vins : Loubeau – Lucazeau (Eug)
Cordonniers : Luçon - Bousseau – Mialaret
Epiciers : Amiet – Ancelin – Augereau - Boutiller - Fouet – Garry – Guibert – Luçon – Maillard - Michelet – Perrault - Pougnault – Primeau (Vve) - Rouillier
Ferblantiers : Cassin – Delestre - Gouffier
Maréchaux-Forgerons : Bonnet – Cornuault – Gaudicheau – Gauron – Legout - Rousset
Hongreurs : Bachellet
Hotels : Faraud - Nauleau
Maconnerie (Entrepr de) : Barale - Boutin – Gary – Linard - Papin
Mécanicien : Dénéchère - Destruel
Médecins : Alluaume
Menuisiers : Baron – Gaté
Modes, nouveautés et rouennerie : Devie - Mialaret
Peintres, vitriers : Bodié - Guillon
Quincaillerie : Cassin – Deletre - Gouffier
Sabotiers : Charry – Perrot
Scierie mécanique : Gazeau
Serruriers : Gautier (Ch)
Tabacs : Faraud
Tailleurs : Faraud - Soulard
Tonneliers : Lumineau– Mithoir – Perrot
Vignes américaines pépinières : Sourice
Viticulteurs : Albert - Boucher – Briand – Clée – Falloux – Got – Guyard - Lucazeau - Musset – Proust -Robin - Toureau

Situation en 1933

Le Puy Notre Dame 1275 habitants
Foire : 1er dimanche de mai, 25 août,
Marché le dimanche
Hospice : 6 lits
Maire : Boucher
Notaire : Edeline
Curé: Priet
Arpenteur : Cholet
Aubergistes : Ancelin – Legout – Nauleau – Perrault – Perrot – Rouillier
Banques : BNCI - CIO
Battage ‘entreprise de : Toureau
Bijoutier horloger : Guignon
Boucher : Proust
Boulangers : Neau - Normand - Delaunay
Bourreliers : Cornuault – Denis
Carrières de tuffeaux : Forgeron - Renard
Champignonnistes : Blanquet – Bourreau – Franc – Foucher – Raimbault - Simon
Chapelier : Soulard
Charcutier : Dillay - Gourdon
Charpentier : Salmon
Charron : Bastard - Samson
Cimentier : Pouzet
Cirier : Fouet
Courtier en vins : Loubeau
Cordonniers : Lusson - Bousseau
Epiciers : Angereau Melle– Etoile de l’Ouest - Faucon – Garry – Maillard - Vve Paris – Primeau (Vve) - Tricot
Ferblantiers : Cassin – Chalon - Gouffier
Maréchaux-Forgerons : Basset – Cornuault –Faucon – Legout - Rousset
Hongreur : Palussière
Hotels : Ancelin - Nauleau
Maconnerie (Entrepr de) : Boutin
Marechal expert : Palussière
Médecins : Alluaume
Menuisiers : Asseraye– Gasté
Modes, nouveautés et rouennerie : Devy
Peintres, vitriers : Bodié – Guillon
Rouennerie en détail : Vrignaud
Quincaillerie : Cassin – Deletre - Gouffier
Sabotiers : Charry – Perrot
Scierie mécanique : Gazeau
Serruriers : Gautier (Ch)
Tabacs : Vve Jousselin
Tailleurs : Soulard Tonneliers : Linard - Lumineau Vignes américaines pépinières : Sourice
Viticulteurs : Albert - Boucher – Briand – Clée – Falloux – du Fou (Comte) - Got – Guyard - Lucazeau - Musset – Proust - Robin - Toureau

VENDREDI 14 FEVRIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Eléments de fitness



La municipalité a voté cinq éléments
pour faire gratuitement du sport dans le parc derrière la mairie.
Ils sont situés à côté du City parc
Avec les jeux des enfants et le parcours de santé
voilà un endroit de la commune très intéressant
pour les jeunes sportifs et pour les petits enfants
Tout est réuni pour passer un moment agréable
Bravo à la municipalité pour cette initiative
fortement subventionnée grâce aux restants
des fonds des jeux olympiques

JEUDI 13 FEVRIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Conseil municipal du 10 février 2025



Dossier restauration de la collégiale
Un dossier de travaux d'urgence a été entrepris avec les Bâtiments de France
La première tranche concernera :
Une stabilisation sur le portail ouest
La première tranche concernera :
Une stabilisation sur le portail ouest
Protection provisoire du tympan du portail ouest
Dépose en conservation de la statue du mur est de la sacristie
Restauration de la baie et réfection de la fenêtre sud de la sacristie
Restauration de la toiture de la chapelle Sainte Anne et sa mise hors d'eau
Coût des travaux d'urgence : 285.050€ HT
Etude diagnostics ................ 29.540€ HT
Total de l'opération...............314.590€ HT
Subventions demandées :
Fonds DTER 110.106€ soit 35%.
Région DRAC 141.565€ soit 45%.
Commune 62.918€ soit 20%.

Il ne s'agit que des travaux d'urgence.
En effet le coût total estimé pour des travaux de l'ensemble est estimé à 7.234.364€
La commune va donc chercher des moyens pour leurs financements
notamment avec la Fondation du Patrimoine
Si elle signe une souscription avec elle peut accompagner la mairie dans l'organisation d'un concert,
par exemple dans le cadre d'un festival régional de musique et patrimoine
C'est un moyen d'activer une collecte de dons
Une convention sera donc signé pour obtenir en compensation des concerts régionaux

Comblement de cavité
La commune va procéder à des comblement de cavités
à Sanziers, au chemin St Jouin (voie sans issue)
Les propriétés qui jouxtent posent un réel problème de stabilité
par effondrement
Coût de l'opération : 29.211€ HT
Subventions demandées :
Fonds Barnier de l'Etat 23.369€ soit 80%.
Financement communal 5.842€ soit 20%.

Porte d'entrée du pole santé
Pour réduire les pertes de chaleur de l'entrée du pôle santé
une décision de l'équiper en double vitrage a été prise
Coût de l'opération : 13.400€ HT
Subventions demandées :
DTER de l'Etat 4.690€ soit 35%.
Région. PCC 4.020€ 30%.
Financement communal 4.690€ soit 35%.

Menuiserie de l'ancienne poste
La mairie est propriétaire de l'ancienne poste
Les menuiseries seront refaites et mises en conformité
de façon à favoriser une mise en location
Le montant des travaux s'élève à 24.041,60€
Subventions demandées :
DTER de l'Etat 8.414,50€ soit 35%.
Financement communal 15.627,10€ soit 65%.

Parc Naturel
La chartre a été renouvelée pour une durée de 15 ans

Fitness
Des appareils doivent être installés dans le parc de la mairie
à côté du city parc à partir du 12 février

Jeu de boule de fort
L'arrêté d'abandon manifeste est rédigé
afin de démarrer l'enquête publique d'une durée de trois mois
en attendant que d'éventuels propriétaires se manifestent

Murs mairie et cimetière
Certains effondrés après les intempéries
ont été remis en état

Eclairage abri bus
Un éclairage LED sera installé à l'arrêt de bus au passage piétons pour sécuriser leur passage

Prochain conseil
Lundi 17 Mars à 19 h 30
Vote du budget

12 Février 2025

Par Dominique Monnier, vendredi 7 février 2025 à 18:34 :: Informations cantonales

MONTREUIL BELLAY

Contes à croquer

Avec Thiphaine Le Vaillant, mercredi 19 février
de 16 heures 30 à 17 heures 30
à la médiathèque François Mitterand
Cette séance sera suivie d'un atelier parents/enfants
pour jouer avec la parole (pour les 5/8 ans sur réservation)
Gratuit, inscription avant le 19 février
Tel : 02 41 38 26 91 - mediatheque.montreuil@saumurvaldeloire.fr

Vestiaire montreuillais

Tous les samedis, place aux Dimes jusqu'au 26 avril
de 10h à 12h et de 14h à 17h, excepté le 1er mars
On pourra trouver des vêtements d'occasion à prix doux
et déposer des affaires qu'on ne porte plus
Gratuit, tel 02 41 40 17 60

MARDI 11 FEVRIER 2025

MONTREUIL BELLAY

Inauguration de la Maison de retraite

Elle a eu lieu jeudi dernier en présence de Florence Dabin et Jean François Raimbault, respectivement présidente et vice président du Département.
Monsieur le Maire, Marc Bonnin a reçu de nombreuses autorités présentes pour l'occasion.
Le cabinet d'architecture a présenté la structure dont les caractéristiques présentent trois blocs de 30 chambres.
Ce projet dont l'étude a commencé en 2005 est composé de 91 chambres de 20m2
Au 1er mars prochain le tarif sera de 74,68€ par jour.



La présidente du Département Florence Dabin

L'ensemble a coûté une somme de 12,40 millions dont 770.000€ consacrés à des équipements neufs.
La présidente du département a remarqué la qualité architecturale du bâtiment et tous les équipements mis à disposition des pensionnaires tels que salles de jeux, salon de musique et espace repas.
µ Elle a précisé que sa collectivité s'est portée garante de l'emprunt de la ville et avait apporté une subvention de 485.000€
Le maire a également précisé que la commune avait cédé le terrain de 80000 m2 pour un euro symbolique.
L'agence régionale de santé a de son côté apporté 1.500.000€, 429.350€ dans le cadre du Ségur et 11892€ de la fondation Yves Girouard.

VAUDELNAY

La Fontaine Blanche

La municipalité, il y 7 ans, en février 2018, avait nettoyé la Fontaine Blanche, à la sortie du bourg , en direction du Puy Notre Dame
Mais en même temps le département avait renforcé le mur de soutien qui risquait de s'écrouler et de menacer la stabilité de la route départementale
Depuis cette période, les véhicules peuvent passer en toute tranquillité
J'avais à cette époque réalisé une vue de la fontaine et du renforcement
Il faut admettre que ce lieu est magnifique et à fière allure
Bravo à la commune et à l'association du patrimoine du Vaudelnay qui ont tout mis en oeuvre pour rendre ce lieu agréable



LE PUY NOTRE DAME

Viticulture

Les vins du Saumurois sont connus et les syndicats ont maintenant compris qu'il faut travailler et promouvoir les produits ensemble à l'époque de la mondialisation
Pourtant dans un passé récent l'opposition était encore vivace entre les différentes régions
Lorsque Henry Aupy avait demandé l'appellation "Côte du Puy" ou encore récemment le "Saumur Puy Notre Dame", on se souvient ces querelles incessantes de chacun pour conserver le leadership
Si aujourd'hui on s'aperçoit que toutes les appellations peuvent vivre en harmonie, cette lutte souterraine existait depuis un certain temps
En cherchant des documents en mairie du Puy Notre Dame, j'ai trouvé une délibération du Conseil municipal présidé par Monsieur Boucher du 26 juin 1921 où on s'aperçoit que la lutte pour la reconnaissance de la qualité des vins et du nom existait déjà 
Je vous joins une copie intégrale du texte de la délibération de l'époque
Etonnant!!!

Délibération du Conseil Municipal du Puy Notre Dame

L'An mil neuf cent vint de un et le 26 juin à trois heures du soir le conseil municipal s'est réuni en session ordinaire sous la présidence de Monsieur Boucher maire.
Etaient présents : Mr Boucher, Maire
Mrs Musset , Robin, Milhoir, Biard, Panneau, Giraud, Jousselin
Monsieur Jousselin a été élu secrétaire
Le Maire expose au conseil municipal que le syndicat des viticulteurs des coteaux de Saumur a introduit une action devant le tribunal civil de Saumur contre plusieurs viticulteurs de différentes communes de l'arrondissement dans le but d'interdire à ces vignerons de vendre leur vin sous le nom de vin de Saumur, entendant réserver ce droit à l'exclusion de toute autre commune de l'arrondissement, aux communes affiliées au syndicat, bien que parmi ces communes il en existe qui produisent du vin de qualité inférieure, telle que Bagneux, St Hilaire Saint Florent et Fontevrault.
Le syndicat des viticulteurs ayant son siège à Doué la Fontaine et groupant les cantons de Doué, Montreuil Bellay, Vihiers comprenant que cette action était d'intérêt général a pris en mains la défense des viticulteurs de ces cantons qui de tout temps ont vendus leur vin sous le nom de vin de Saumur et décide de se défendre devant qui de droit
Le conseil, considérant qu'il est du devoir des communes intéressées d'apporter le plus grand appui moral possible à ce syndicat pour la défense de l'intérêt général des vignerons qu'il représente.
Que de toute évidence l'appellation de vin de Saumur doit appartenir soit exclusivement à ceux récoltés dans la commune de Saumur, soit à ceux récoltés dans le pays de Saumur ou Saumurois, et qu'il est absolument abusif de prétendre en faire bénéficier un certain nombre de viticulteurs du pays Saumur à  l'exclusion de tous les autres producteurs de la même région.
Le syndicat des viticulteurs des coteaux de Saumur prétend bien que la dénomination d'origine »Saumur» n'appartient pas exclusivement aux seuls vins récoltés sur le territoire de la commune de Saumur, mais par égoïsme, il voudrait limiter les bénéficiaires de cette appellation à ses seuls adhérents.
En droit il devrait appartenir à tous les vins récoltés dans le pays de Saumur ou Saumurois.
Que d'autre part la réputation des vins du Puy Notre Dame n'est plus à faire, que leur qualité égale celle de n'importe quelle catégorie des coteaux de Saumur et la dépasse même dans certaines années
Qu'il est d'usage loyal et constant que les vins du Puy Notre Dame ont de tout temps été vendus au commerce ou autre sous le nom générique de vin de Saumur
Que les vignerons ne sont jamais servis du nom vins des Coteaux de Saumur» qui appartient en propre aux vignerons de ces coteaux et leur permettent largement pour la distinguer du reste de l'arrondissement tout en leur permettant d'en tirer le plus grand profit,
qu'ils sont donc mal fondés, cherchant à nuire aux intérêts des viticulteurs des autres communes de l'arrondissement.
Par ces motifs le Conseil municipal proteste contre la prétention du Syndicat des Coteaux de Saumur,
donne son appui moral au syndicat des viticulteurs saumurois de Doué la Fontaine et le prie de défendre avec la plus grande énergie les droits des viticulteurs de l'arrondissement et en particulier ceux de la commune du Puy Notre Dame et qui s'ils étaient condamnés éprouveraient de ce fait un préjudice inappréciable.

Artisans, commerçants



Le Puy à vin, un bon restaurant ouvert depuis peu
pour le bonheur des habitants et des visiteurs
La restauratrice vous attend

DIMANCHE 9 FEVRIER 2025

LES MEDIAS

Vous avez sans doute remarqué que les radios, télévisions et journaux nous ressassent sans arrêt la même chose
Un attentat détaillé, dans les radios et télévisions, passe 24 h sur 24.
Nous sommes conditionnés sans nous en apercevoir
C'est pour cela qu'il faut prendre le temps de se libérer de ces influences et se faire soi-même son opinion
Mais cette situation qui s'accélère n'est pas nouvelle car en remontant dans le temps on s'aperçoit qu'en 1888, Emile Zola, lui-même journaliste, s'inquiétait de la dérive des médias
Je vous livre textuellement son texte très actuel et impressionnant de réalisme

"Mon inquiétude unique devant le journalisme actuel,
c'est l'état de surexcitation nerveuse dans lequel il tient la Nation.
Aujourd'hui, remarquez quelle importance démesurée prend le moindre fait.
Quand une affaire est finie, une autre commence.
Les journaux de cessent de vivre dans cette existence casse-cou.
Si les sujets d'émotion manquent, ils en inventent..."

Signé Emile Zola en 1888

MONTREUIL BELLAY

La Rousselière

La Maison Familiale est fermée depuis le 30 janvier à la suite d'une intoxication due à l'eau
Un élève avait du être hospitalisé et 70 sujets à des troubles intestinaux
Après recherches effectuées par l'Agence régionale de santé, il s'avère que ces malaises seraient dus à un bactérie arrivée dans l'eau potable.
Il existerait deux circuits d'eau, un d'eau potable et un second provenant d'un forage
Un mélange des deux circuits aurait été causé en raison de la forte pluviométrie
Des travaux ont été immédiatement effectuées pour isoler d'un de l'autre chacun des deux circuits
Les résultats postes travaux sont favorables
La réouverture de l'établissement est prévue pour le mercredi 12 février, à 9 heures.

LE PUY NOTRE DAME

Commerçants et artisans, professionnels



Pas de menuisier dans la petite cité de caractère
Mais un artiste , un ébéniste
dont le nom est bien connu
Bertrand Isabellon, rue Saint Nicolas
Que du beau travail avec des bois de qualité

SAMEDI 8 FEVRIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Commerçants et artisans, professionnels



Une nouvelle professionnelle vous accueille
On peut prendre soin de soi à tous moments
Et c’est la nouveauté de l’année

LE PUY NOTRE DAME

Les commerces de la commune sur la rue Saint Denis et autres de 1948 à  2020

Après vous avoir présenté la rue Notre Dame et la rue de la Collégiale, j'ai poursuivi mon énumération sur une autre quartier de la commune
Découvrez le

Nous arrivons au carrefour de la rue de la Collégiale, des Ducs d'Aquitaine et de la rue Saint Vincent
Les rues sont étroites, mais imaginez les années 1950, sans sens interdit, avec le bar Legout d'un côté, le garagiste Mary en face avec un trottoir encombré de véhicules et l'arrivée de la rue venant de Thouars et de Chavannes
Il y avait de l'ambiance, surtout rue Saint Denis
A Paris, la réputation de l'artère de ce nom est connue
Au Puy Notre Dame, nous n'étions pas en reste mais pas de la même façon
Cette rue était vivante, surtout sur les trottoirs, où les joutes verbales mémorables des habitantes étaient fréquentes
Il est même arrivé au maire que j'étais de venir séparer les habitantes de la rue qui se battaient avec des balais
Mais ce n'est qu'un clin d'oeil sympathique, revenons à nos commerces

2 rue Saint Denis Le garage automobile de Monsieur Mary, suivi par Monsieur Girard, racheté ensuite par Messieurs Poirier, Barbet et Bucher
Il se transformera en garage de réparation pour vélos avec Monsieur Cochin.
Monsieur Réveillère, prendra la suite en qualité d'ébéniste et le transformera en maison d'habitation

1 rue Saint Denis,
 
en face s'est installé dans les années 2000, un cabinet d'infirmières

6 rue Saint Denis
  On trouvait le bourrelier Mr Bourdin et une petite épicerie, celle de Madame Michelet dont la fille a été longtemps la secrétaire de Mairie de Messieurs Civrais et Guyard
En descendant route de Thouars,

5 rue Saint Nicolas L'entreprise Robert Colas, plâtrier.
La carrière de Robert, connu pour ses jeux de mots, se terminera malheureusement en mangeant au Bouchon Ponot.
Un peu plus bas,

15 rue Saint Nicolas
Souvenez vous l'ami Gérard Griffault qui avait transplanté son garage situé rue des Quints
En face aujourd'hui, se trouve notre ébéniste Bertrand Isabellon qui a été précédé par Monsieur Reveillère
Remontons au

3 rue des Ducs d'Aquitaine
Le Crédit Agricole a installé un bureau quelques années
et juste derrière au

2 rue du Parc
A l'angle de la rue des Ducs d'Aquitaine et de la rue du Parc existait la menuiserie de Mr Gasté dont la fille Alice officiait sur l'harmonium de l'église
Cette menuiserie fut vendue à Georges Houet et a été remplacée en partie par le Crédit Agricole

1 Rue des Ducs d'Aquitaine
Avant Philippe et Françoise Gourdon, et avant 1939, l'étude du notaire Me Edeline, prédécesseur de Me Monnier
terminons ce quartier par

6 Impasse du Sablant
derrière la salle des fêtes
Lorsque la mairie s'est transportée où elle est actuellement, Eric Segret a acquis le hangar du fonds et a transféré son entreprise de plomberie, chauffage et toiture avec entrée par l'impasse

6bis, impasse du Sablant
Il a ensuite cédé une partie des bâtiments à  Monsieur Martin qui a pris sa suite et qui l'a ensuite rétrocédé à  un carreleur, Monsieur Tozzi

VAUDELNAY

Les pompiers et la caserne



La caserne, un nom curieux pour une épicerie !!! Savez vous que ce bâtiment abritait en réalité la caserne des pompiers qui existait sur la commune
Malheureusement les trois communes du Puy Notre Dame, Vaudelnay et Montreuil Bellay étaient les seules
à avoir trois compagnies en 7 kilomètres dans le Maine et Loire
Le colonel d'Angers nous avait en ligne de mire car cela occasionnait des frais importants
La décision fut prise de regrouper le Puy Notre Dame et le Vaudelnay dans les bâtiments neufs du Puy Notre Dame



Il est certain que le fait d'être au milieu des sept kilomètres a favorisé cette décision
Le bâtiment communal s'est donc trouvé libéré et la municipalité a décidé d'ouvrir une épicerie
En souvenir de la compagnie, il a été conservé le nom de "La caserne" ce qui a été une bonne initiative
Il faut admettre que ce petit magasin fait plaisir à voir et qu'il s'agit d'une véritable réussite
Les propriétaires ont su le garnir et, pour le plaisir des habitants, on trouve de tout à des prix aussi abordables que dans les grandes surfaces
La publicité par internet est parfaitement remarquée et très utile
Bravo à la municipalité pour cette reconversion



LE PUY NOTRE DAME/VAUDELNAY/BROSSAY/SAINT MACAIRE DU BOIS

Vu sur le site de l'ESPV



Une victoire exceptionnelle pour nos U15 !
Nos U15 ont littéralement survolé leur match contre l'Olympique de Saumur
avec un score sans appel de 9-1 !
Un résultat qui témoigne de leur cohésion et leur détermination.
Ils ont montré toute la force de leur collectif,
à l'image de leur photo de vestiaire,
dédiée à leur coéquipier Tom.
Un moment de solidarité qui en dit long sur l'esprit de l'ESPV.

Bravo les jeunes ! Continuez comme ça !
Cela valait un bien un petit article sur le blog
Bravo à tous les joueurs, entraineurs et dirigeants et bénévoles
Ce sont des moments inoubliables dans la vie d'un jeune joueur

LE PUY NOTRE DAME

Commerçants et artisans, professionnels



A la Paleine
Notre village a la chance d'avoir un hôtel haut de gamme
et des logements de qualité qui conviennent
aux séminaires d'entreprises

MERCREDI 5 FEVRIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Grand prix retro 26 et 27 Juillet 2025



Il aura lieu sous une autre forme en 2025
Les fédérations imposent aujourd'hui des obligations qui obligent les organisateurs à changer la formule
Réglementation sans doute, mais on ne peut m'empêcher de se poser une question ?
La réussite d'une petite association locale gênait elle la réussite des grandes organisations de celles adhérentes à ces fédérations !
Je le pense personnellement
Toujours est il que l'association du Grand Prix soutenue par la Mairie et la Sous Préfecture et les deux fédérations ont validé un nouveau projet



Programme
Le vendredi soir, régalade dans une rue du village avec l'ambiance ponote
Le samedi :
Bourse d'échange
Balade rétro pour une découverte du patrimoine régional avec un repas dans un lieu d'exception et sa visite
Samedi soir concert dans le parc de la mairie
Dimanche :
Bourse d'échange
Parcours d'agilité
Montée historique ( vue imprenable sur l'église, co-pilotes autorisés, pas de limitation de vitesse)

MONTREUILLAIS

Palmarès du salon des vins d'Angers

Médaille Grand Or

Saumur Blanc 2022
Domaine des Caviers
Claude Mesnard
Montreuil Bellay

Saumur Rouge 2023
The Cab
Domaine de la Paleine
Le Puy Notre Dame

Saumur Puy Notre Dame 2022
Domaine de la Paleine
Le Puy Notre Dame

Médaille Or

Saumur Blanc 2023
L'Enchanteur
Domaine Armand David
Vaudelnay

Saumur Blanc 2023
Le Clos Riel
Domaine des Matines
Brossay

Saumur Rouge 2023
Siebrit
Domaine Armand David
Vaudelnay

Médaille Argent
Cabernet d'Anjou 2024
Domaine des Iris
Joseph Verdier S.A.
Montreuil Bellay

Crémant de Loire Blanc
Prestige d'Armand
Domaine Armand David
Vaudelnay

LE PUY NOTRE DAME

Charcuterie "La Ponote"

Information :
Suite au cambriolage que la Ponote a subit le 20 septembre 2024
je suis convoqué au tribunal vendredi 7 février à 14h,
la charcuterie sera donc fermée vendredi après midi
merci de votre compréhension.
Elvis Lebastard

MARDI 4 FEVRIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Commerçants et artisans, professionnels



On continue sur les professionnels du Puy Notre Dame
avec notre pharmacien Philippe Robin et son équipe
à votre service
Bravo à tous

L’EGLISE AU PUY NOTRE DAME AU XIXème SIECLE

par l'abbé Tusseau, curé, sur l'almanach paroissial en 1914

Nous savons dans quel état de ruine se trouvait notre église, quand elle fut rendue au culte après la Révolution, en 1802 ; le délabrement de ses murs et la pauvreté de ses ornements contrastaient péniblement avec les richesses et la prospérité dont elle jouissait quelques années auparavant.
Dans un inventaire du mobilier fait en 1806, on ne put trouver dans l’antique église royale et collégiale de la Bonne Dame du Puy que six chandeliers d’autel en cuivre, un calice d’étain, un ciboire et un ostensoir en cuivre argenté ; tout le reste de ses meubles, rentes, revenus, argenterie, avait disparu dans le pillage de l’anarchie. Quand les jours de désordre furent passés et que la paix fut rendue à la religion, M. Morry et après lui M. Duchesne, curés du Puy Notre Dame, entreprirent de restaurer leur église ; mais, soit que l’on craignit toujours un réveil offensif de l’esprit révolutionnaire, soit que la misère engendrée par dix années de bouleversement fût encore trop grande, les ressources nécessaires pour cette œuvre pressante furent longues à venir. Ce fût guère qu’en 1818 que, le mal paraissant conjuré définitivement, les bourses commencèrent à se délier.
M. Morry pensa d’abord à la réparation de l’orgue, dont la puissante voix relève si majestueusement l’éclat des solennités religieuses. Il s’adressa à un facteur d’orgues de Chateaudun (Eure et Loire), M.Charles de Momigny, qui fit un devis de ce qu’il avait à réparer provisoirement dans l’orgue, pour le remettre en état. Mais ce devis s’étant élevé à la somme de 3.000 francs, le conseil de fabrique rejeta le devis de M.Morry ; l’orgue fût abandonné, il resta encore quelques années dans son jubé comme objet décoratif, mais plus tard il fût vendu ou plutôt donné à un revendeur pour le prix dérisoire de 150 francs. La Révolution avait déjà pris le plomb afin de l’employer à son usage ; la restauration en vendit le buffet pour se procurer un peu d’argent. Ainsi disparut pour jamais cet ornement de notre église qui pendant deux cents ans avait embelli les offices divins et lancé sous les voûtes sonores ses graves et imposantes harmonies.
On fut plus heureux du côté du clocher. Une souscription ouverte dans la paroisse, en 1818, pour la refonte des cloches brisées avait réalisée la somme de 1359fr,50. Alors le conseil de fabrique rédigea un cahiers de charges pour servir à l’adjudication au rabais de la grosse cloche. Il y était spécifié, en autres clauses, que la cloche sera garantie pendant trois ans et ne sera définitivement acceptée qu’à cette époque.
La moitié du montant de l'adjudication sera payée à l'adjudicataire, dès que la cloche montée aura paru avoir le son convenable; l'autre moitié sera donnée, en partie au bout de dix huit mois, et le reste trois ans à partir du jour où elle sonnera.
Ceux qui voudront se porter adjudicataires seront tenus de présenter un certificat, visé par le maire de leur commune ou de celle, où ils ont travaillé, constatant qu'ils sont habitués à fondre des cloches; ils fourniront en outre une caution qui se soumettra aux dépens, dommages et intérêts résultant de la non-éxécution du marché. L'inscription, contenant les noms de la cloche, son poids, l'année, les noms du parrain et de la marraine, celui du prêtre qui l'aura baptisée, sera gravée sur la cloche sans aucune rétribution, et telle que le bureau des marguilliers la donnera avec le moins de lettres possible.
Le marché fût arrêté et signé le 21 mai 1818.
L'adjudicataire fût le sieur Henry, fondeur, du département des Vosges, qui, le 11 septembre suivant, livrait à la fabrique la nouvelle cloche, pesant 3876 livres, 392 de plus que l'ancienne.
Il fallut attendre onze ans avant de pouvoir refondre la seconde cloche, et ce fût le 8 mars 1829 que M. Duchesne et la Fabrique passèrent une convention avec le sieur Mabileau de Saumur, à raison de 1fr30 la livre de métal.
Mabileau s’engageait à refondre la cloche suivant toutes les règles et conditions usitées en pareil cas. Il s’obligeait de plus à fournir en matière neuve le métal suffisant pour donner à la nouvelle cloche le poids de 500 à 520 livres.
La vieille cloche sera transportée à Saumur, chez Mabileau, aux frais de la fabrique, comme la nouvelle sera amenée au Puy aux mêmes conditions.
Mais le fondeur accompagnera la charrette et répondra des accidents. De leur côté, les marguilliers paieront à Mabileau 600 francs comptant, et le reste de la somme un an après le jour de la livraison.
Cette petite cloche ne résista pas longtemps aux assauts redoublés de son battant ; moins de dix après elle était de nouveau cassée, et la fabrique s’adressait au même Mabileau pour en faire la refonte, en 1838. C’est la cloche que nous avons encore aujourd’hui, et qui depuis quatre vingt ans participe encore à nos deuils comme à toutes nos joies de famille. Voici l’inscription que nous avons relevée sur la cloche : « J’ai été fondue en l’an 1838.Je m’appelle Marie. Je pèse mille. J’ai été baptisée par M. Duchesne, curé du Puy Notre Dame. Mon parrain a été M.Vieillebanc de Lernay. ma marraine Melle Soulard, épouse de M.Charles Louvet, emebre du Conseil Général de Maine et Loire.M. Charles Gay, maire. Mabileau, fondeur à Saumur. »
La grosse cloche résista davantage aux coups du marteau. Elle succombe cependant un jour du mois de mai sans qu’on puisse dire que quarante ans d’exercice l’avaient usée. Les membres du Conseil de fabrique s’adressèrent à M.Guillaume Besson, fondeur à Angers, qui accepta de refondre la cloche pour le prix de 0 fr 80 le kilo de vieux métal et de 3 fr 80 celui du nouveau. Le battant pèsera environ 65 kilos. M. Besson garantit la nouvelle cloche pendant tout le transport et jusque dans le clocher, et ensuite pendant cinq années à partir de son placement dans le clocher. Le prix de la refonte sera payable 1.300 francs comptant, et le reste un an après sans intérêts. Le marché fut signé le 27 mai 1859.
Le 13 octobre suivant, le travail était terminé, la cloche était dans son beffroi, et M.Ferdinand Chesneau, vicaire général, venait la bénir.
Après la cérémonie, le procès verbal suivant fut rédigé dans le livre de la fabrique :
« L’an 1859, le 13 octobre, nous vicaire général soussigné, avons béni une cloche, pour l’église du Puy Notre Dame, qui a reçu les noms de Marie-Rose-Louise-Charlotte-Emilie-Ysabelle, sortie des ateliers de M.Guillaume Besson, fondeur à Angers. Cette cloche, du poids de mille huit cents kilogrammes, a été payé par le prix de l’ancienne cloche, par une souscription volontaire des habitants de la paroisse, et par la fabrique. La cloche a eu pour parrain M.Charles Louvet, propriétaire du Lys, maire de la ville de Saumur, président du Conseil Général du département de Maine et Loire, député au Corps législatif, et Chevalier de la Légion d’Honneur, et pour marraine Mme Rose Baillargeau, veuve de M. Alexandre Baillargeau, propriétaire à Cix.
A cette occasion, M.Louvet et Mme veuve Tochet, sa sœur donnent à l’église deux vitraux pour les deux croisées, du fond du sanctuaire, et Mme Baillargeau un ciboire en argent vermeil. Signé F. Chesneau »
Puissent notre grave bourdon et sa petite compagne aigrelette vivre encore de nombreuses années dans leur retraite aérienne, dont la riche parure sera bientôt entièrement rajeunie !
Puissent leurs voix cadencées chanter longtemps encore l’admission des nouveaux-nés dans la société des chrétiens, et recommander aux suffrages des fidèles les âmes qui paraissent devant leur juge suprême !
Bénite par la main du pontife et placée au faîte d’une église, la cloche, en effet a un caractère sacré ; elle reçoit une mission auguste : elle est admise à tout dire et à tout publier de ce qui intéresse l’âme d’une paroisse.
Lorsque vous entendez son carillon, qu’il chante ou qu’il pleure, prêtez lui docilement l’oreille de votre âme. Ne dites jamais des accents de la cloche : « Autant en en emporte le vent »
Le vent qui les recueille et les élève vers le ciel est le souffle même de Dieu. « Aujourd’hui si vous entendez la voix du Seigneur, n’endurcissez pas vos coeurs »
Revenons à la restauration de notre église.
Ce fut surtout l’intérieur que M. Duchesne transforma, complètement, dès qu’il fut nommé curé du Puy, en 1825. Esprit actif et entreprenant, il n’hésita pas à détruire tout ce qui avait été fait avant lui, pour commencer un travail de restauration dans lequel il dépensa des sommes assez importantes pour qu’on puisse en regretter la perte puisque toute son ornementation disparut quelques années plus tard, lors de la nouvelle direction donnée par les Beaux-Arts aux travaux de réparation en 1852.
Si M. Duchesne n’a pas suivi dans son entreprise les règles de l’art et du bon goût, c’est la faute de son époque plus que la sienne. La Révolution devait engendré une décadence générale ; au commencement du XIXème siècle, l’ouvrier bâtissait sans goût, il restaurait de même. S’il y a quelque chose à regretter, c’est qu’on n’ait pas compris dans son temps comme on le comprend aujourd’hui en quoi consiste la vraie restauration d’un édifice au point de vue de l’architecture.
Afin de remédier à l’humidité des murs et de cacher la mousse verte qui les dépare et les ruine. M. Duchesne avait imaginé de les revêtir d’un léger parpaing jusqu’à la hauteur de la corniche, tout autour du transept ; il le fit ensuite barbouiller de jaune avec de larges bandes rouges, pour simuler les assises et la taille des pierres. Il fit peindre en bleu et parsemer d’étoiles jaunes les voûtes du sanctuaire et du transept. L’ouvrier choisi fut un sieur Raison  Peintre à Saumur, qui exécuta le travail pour la somme de 310 francs. Ensuite, il démonta le grand autel et le transporta au milieu du sanctuaire, un peu en avant de l’endroit où il est aujourd’hui, et le fit surmonter d’un gradin , d’un tabernacle et d’un couronnement de style grec en bois peint et doré.
De chaque côté de l’autel, il plaça un ange adorateur en plâtre blanc ; puis sur les bases des quatre piliers qui font face aux quatre coins de l’autel, il mit des bas-reliefs également en plâtre représentant les évangélistes. Le tabernacle, l’exposition, les deux anges adorateurs, les évangélistes, avec une scène en relief actuellement posée sous la statue du Sacré Coeur, étaient des dons personnels de M. Duchesne qui lui avaient coûté 2.400 francs.
Il fit démolir les petits autels adossés aux colonnes de l’église et employer les matériaux utilisables à la construction de deux autels dans les chapelles latérales.
Il plaça dans celle de droite, du côté de l’évangile, l’autel de la Sainte Vierge, avec sa statue et celle de Saint Joseph, de Saint André et de Saint Jean Baptiste ; et, à gauche, du côté de l’épître, l’autel Saint Louis et les statues de Saint Roch, saint Laurent et saint Sébastien. Enfin, il fit enlever les stalles de la place qu’elles occupaient dans la première travée de la nef actuelle, et les fit placer derrière l’autel, au fond du choeur, où elles sont encore aujourd’hui.
Entre les stalles, au chevet de l’église, il posa un autel en bois sculpté et peint en noir, qu’il fit surmonter d’un grand tableau représentant l’Assomption de la Vierge, au dessus duquel il mit une statue colossale de la vierge dans la niche qu’il fit agrandir à cet effet. L’autel avait été acheté par Mme Baillargeau, de Cix, pour la chapelle du cimetière, lorsqu’elle fut restaurée, en 1822 ; il provenait, dit-on, ainsi que la statue, de l’Abbaye de Fontevrault, et il est actuellement dans la chapelle d’Artannes. La statue en terre cuite, fût donnée à l’église par M . d’Houdan, propriétaire au Puy Notre Dame ; on la voit à présent sous l’arceau du grand clocher. Quant au tableau de l’Assomption, il est dans l’église, au dessus de la porte de la sacristie ; on sait qu’il fut commandé pour le grand autel, en 1621, par Girard Lebascle, procureur de la fabrique, et peint par Jean Boucher, de Bourge, pour la somme de 240 livres.
A mesure que la renaissance des arts se développait en France, le travail de M. Duchesne devait nécessairement provoquer la critique des connaisseurs.
Tout ce que la réputation de notre église y amenait d’hommes versés dans l’architecture ne purent voir sans indignation un si beau monument aussi défiguré.
Ce furent bientôt comme un concert de plaintes et de récriminations dont le résultat fut d’attirer de plus en plus l’attention sur l’église du Puy et de la faire classer au nombre des monuments historiques.
Elle était déjà provisoirement classée depuis un an, quand Mgr Paysan, évêque d’Angers vint au Puy en visite pastorale en 1842. Amateur des monuments historiques et habile connaisseur, il vit avec peine l’affreux badigeon dont M. Duchesne avait recouvert les murs. Il lui défendit dès lors d’y rien faire sans sa permission ; et, de son côté, il travailla activement, de concert avec M. Louvet à faire classer l’église d’une manière certaine et définitive, ce qui n’eut lieu qu’en 1846.Voici la lettre que le ministre de l’Intérieur écrivit à ce sujet à M. Allain-Targé, procureur général à Angers.


« Paris 5 mai 1846.

« Monsieur le Procureur Général,
« Vous me faites l’honneur de me rappeler la recommandation que vous m’avez adressée en faveur de l’église du Puy Notre Dame, et vous me demandez d’accorder un secours pour la restauration de cet édifice, dont l’état réclame de promptes réparations.
Par une lettre en date du 31 octobre 1845, je vous ai déjà fait connaître tout le désir que j’éprouve de répondre favorablement au vœu que vous m’aviez précédemment exprimé à cet égard. Mais je vous informais en même temps que je ne pouvais prendre de décision sur cette demande de secours avant que le dossier de l’affaire eut été complété par l’envoi de plans et dessins. Les pièces réclamées à M. le Préfet de Maine et Loire, dès le 18 octobre, ne me sont point encore parvenues. Je ne puis donc en ce moment que classer définitivement l’église du Puy Notre Dame parmi les monuments historiques me réservant de faire instruire cette affaire, dès que les documents dont j’ai besoin m’auront été envoyés. Je ne perdrai pas de vue le vif intérêt que vous portez à cet édifice, et j’espère que l’avis de la Commission des monuments historiques me permettra de concourir à sa restauration.

« Signé : Le Ministre de l’Intérieur »

Comme dans tous les monuments de second ordre où le gouvernement intervient de la mise de ses fonds, l’argent fut long à venir pour commencer des travaux qui étaient cependant d’une extrême urgence au point de vue de sa solidité et de la conservation de l’église. En 1849, M. Joly, architecte du Département de Maine et Loire, vint lever le plan de l’église et l’envoya à Paris avec un devis des travaux à faire, montant à la somme de 46.000 francs. Le devis fut rejeté et réduit l’année suivante, par le même architecte, à 230.000 francs. Alors seulement, le gouvernement accorda une subvention de 20.000 francs que M. Louvet qui dès le début s’était toujours intéressé au succès de cette affaire, annonça à M. Renou, curé du Puy, dans la lettre suivante que nous sommes heureux de pouvoir reproduire :

"Paris 14 février 1851"

« Monsieur et cher Curé
« Une subvention de dix mille francs a été votée ce matin par le Comité des monuments historiques en faveur de notre église du Puy.
Semblable subvention de dix mille francs a été promise dans la même séance par M. le Directeur des cultes sur les fonds de son ministère.
Total vingt mille francs sur un devis qui s’élève, selon le rapporteur à trente mille. Mais ces vingt mille francs de subvention ne nous sont provisoirement accordés que sous la condition que les dix mille francs qui restent à faire soient fournis par la commune ou le département.
« Je vais voir M. le Rapporteur et M. le Président du Comité, afin de leur démontrer de nouveau combien le Département et surtout la commune sont impuissants à faire la moindre allocation.
« Le département n’a pas de fonds libres sur son budget. La commune est pauvre et obérée. J’ai peut d’échouer. Ce serait vraiment faire naufrage au port. Pour m’aider à conjurer ce malheur, ne pourriez vous pas, après avoir vu le maire, m’autoriser à offrir une petite somme au nom de la commune et de la fabrique. Saignez vous aux quatre veines, c’est le moment. Nous touchons au succès. J’attendrai votre réponse avant de voir M.Mérimée, rapporteur, et M. de Malleville, président du Comité, qui se sont montrés très bienveillants pour nous dans cette affaire.

« Signé : Louvet »

La commune fit preuve de bonne volonté et reconnut l’urgence des travaux en votant la somme de cinq mille francs. La fabrique, qui n’avait d’autres revenus que ceux qui sont nécessaires à l’entretien du culte, donna cependant seize cents francs, provenant de l’amortissement d’une rente. M. Louvet fournit le surplus.
Enfin, après de longs délais, on annonça, vers le mois de mars 1852, que les travaux allaient commencer prochainement. L’église était sauvée de la ruine
L. Tusseau

VAUDELNAY

Rénovation du centre bourg



La rénovation de la rue centrale avance et modifie considérablement l'esthétique



La restauration est spectaculaire

LE PUY NOTRE DAME

Rénovation du centre bourg



La deuxième tranche des travaux du centre bourg se remarque sérieusement
Ce sera un plaisir de faire visiter le village

Commerçants et artisans



Encore un commerçant d’ouvert à soutenir
Notre marchand de légumes, route de Brossay
ouvert tous les dimanches matins chez Béatrice
avec une réception de qualité
par la jeune fille associée de la maison
Parking facile devant le magnifique étal
et c'est du bon

LE PUY NOTRE DAME/VAUDELNAY/BROSSAY/SAINT MACAIRE DU BOIS

Championnat seniors



DEPARTEMENTAL 3 - Groupe D - Douzième journée

Somloire/Yzernay 2 - St Georges Trem 2..1 - 3
Montilliers 2 FC - Croix Blanche Angers 2..2 - 1
Valanjou AS - Denée Val Layon................3 - 0
Juigné FC Louet - St Mélaine 2................2 - 2
NDC Angers 4 - Le Puy/Vaudelnay............0 - 1
Montreuil Bellay - Trélazé 2.....................0 - 1

Classement

01 . Valanjou AS.................28
02 . St Georges Trem 2 .......24
03 . Montilliers 2.................21
04 . Juigné FC Louet ...........21
05 . Le Puy/Vaudelnay .........18
06 . Trélazé Foyer 2............. 18
07 . Denée Val Layon...........18
08 . Somloire/Yzernay 2....... 15
09 . St Mélaine S/Aubance 2..12
10 . Montreuil Bellay.............12
11 . NDC Angers 4................8
12 . Croix Blanche Angers 2 ..1

DEPARTEMENTAL 4 - Groupe A - Douzième journée

Brissac Aubance 3 - Doué la Fontaine 3......1 - 5
St Barthélémy 2 - Les Ponts de Cé.............2 - 3
Corné - Ambillou 2...................................3 - 2
Angers HSA - Gennes/Les Rosiers 2...........4 - 0
Thouarcé FC Layon 2 - Montilliers 3............2 - 0
Le Puy/Vaudelnay 2 - Martigné ES Layon 2..4 - 1

Classement

01 . Angers HSA...............31
02 . Corné...................... 26
03 . Doué la Fontaine 3......25
04 . St Barthélémy 2.........22
05 . Ambillou 2................ 20
06 . Le Puy/Vaudelnay 2....17
07 . Thouarcé FC Layon 2.. 16
08 . Martigné ES Layon 2...11
09 . Montilliers 3...............11
10 . Les Ponts de Cé 2.......9
11 . Gennes/Les Rosiers 2...7
12 . Brissac Aubance 3.......4

DEPARTEMENTAL 5 - Groupe A - Douzième journée

Gennes/Les Rosiers 3 - St Melaine 3......Reporté
Doué la Fontaine 4 - Ambillou 3.............2 - 1
Thouarcé FC Layon 4 - Vivy Neuillé 90 3..0 - 3
Angers Intrépide 3 - La Daguenière 2......2 - 0
Martigné 3 - St Mathurin/Ménitré 2.........Reporté
Le Puy/Vaudelnay 3 - Montreuil Bellay.....2 - 7

Classement

01 . Doué la Fontaine 3......30
02 . Angers Intrépide 3......29
03 . St Melaine 3 ..............27
04 . La Daguenière 2.........21
05 . Montreuil Bellay 2.......20
06 . Vivy Neuillé 90 3........ 19
07 . Ambillou 2................. 13
08 . Martigné ES Layon.......13
09 . St Mathurin/Ménitré 2..12
10 . Le Puy/Vaudelnay 3......7
11 . Gennes/Les Rosiers 2... 6
12 . Thouarcé FC Layon 2....2

DIMANCHE 2 FEVRIER 2025

MONTREUIL BELLAY

Brocante

De la place des Ormeaux à la rue de la Mairie
Accès libre

LE PUY NOTRE DAME

Commerçants et artisans



Aujourd’hui dimanche encore un commerçant d’ouvert
On l’adore notre charcutier boucher « La Ponote »
C’est un défi de s’installer et de faire de la qualité
C’est lui le meilleur
A nous d’aider nos artisans
Bravo Elvis

SAMEDI 1er FEVRIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Commerçants et artisans



Nous avons un boulanger chez Franck Petel
Nous avons un bar tabac chez Ponpon
Mais nous avons également une coiffeuse,
installée depuis peu mais qui fait un tabac sans le concurrencer
C’est Morgane
On a l’impression qu’elle est là depuis des années
Bravo
Au prochain artisan car ce n’est pas fini

VENDREDI 31 JANVIER 2025

VAUDELNAY

Conseil municipal du 28 Janvier 2025

Travaux centre bourg
La rue centrale dénommée Benjamin Guittonneau est pratiquement terminée
L'enrobé sera posé prochainement
Les élus ont pris connaissance du futur projet d'aménagement de la place Saint Charles

Projet humanitaire
Deux jeunes filles effectuent un périple en train de 32.000 kilomètres
Elles ont déjà parcouru l'Europe, la Mongolie, la Russie, la Chine et le Vietnam
Elles continuent en Asie avec un projet humanitaire au Népal
Il s'agit de rénover l'école de Kumbha avec une association française "Un objectif pour demain"
Une cagnotte est mise en ligne sur le site interrnet
"HelloAsso : un objectif pour demain ; rénovation de l'école de Kumbha"
Ce projet est soutenu par les élus et le détail de l'opération peut être consulté en mairie
Une des jeunes est Justine Bernier du Vaudelnay et la seconde une amie Charlotte Bossard

Chartre PNR
Le renouvellement de la chartre du PNR a été voté
pour une période de 15 ans de 2024 à 2039

Triathlon
Il traversera la commune sur la départementale 88, les 3 et 4 mai prochain

Prochain conseil
18 Février à 19 heures 30

LE PUY NOTRE DAME

Texte de l'abbé Tusseau, curé du Puy Notre Dame
(paru dans l’almanach paroissial de 1914)

LA COLLEGIALE APRES LA REVOLUTION
Le concordat de 1801, signé par le Souverain Pontife Pie VII et par Napoléon 1er, avait rétabli en France la paix religieuse, troublée par 10 années de révolution.
En vertu de cette convention, le chef du gouvernement nommait les évêques , qui recevaient ensuite du Pape l’institution canonique, c’est à dire le pouvoir d’enseigner et de gouverner leur diocèse ; les évêques nommaient les prêtres, mais avec l’agrément ministériel pour les curés de canton ; le Pape abandonnait toute de revendication sur les ventes ecclésiastiques faite par l’État pendant la période révolutionnaire, et en retour l’État s’engageait à servir un traitement convenable aux évêques et aux prêtres.
Une nouvelle organisation des diocèses suivit de près ce Concordat.
Le Puy Notre Dame, qui, depuis le Xième siècle au moins, avait partie du diocèse de Poitiers, fut rattaché à celui d’Angers et au canton de Montreuil Bellay, après avoir été lui-même chef lieu de canton pendant la Révolution jusqu’en 1807, sous la dénomination un peu prétentieuse et ridicule de Puy-la-Montagne.
A Rome, Pie VII ratifia le Concordat par une bulle qu’il promulgua le jour de l’Assomption, 158 août 1801. A l’affaire alla plus lentement. Napoléon trouva de la résistance dans le Corps législatif, qui soutenait encore le schisme de l’Église constitutionnelle.Ce ne fut que le 8 avril 1802 que le Concordat fut adopté comme loi d’État.
L’exercice public du culte catholique fut immédiatement autorisé et rétabli dans toutes les églises ; mais celles-ci se trouvaient, après la disparition des hordes sauvages qui avaient ravagé le pays, dans un état de délabrement et de pauvreté qui contrastait péniblement avec les richesses et la prospérité dont elles jouissaient quelques années auparavant.
L’église du Puy Notre Dame, en particulier, était dans une ruine complète. Tous ses trésors, entassés dans son sanctuaire par la munificence royale de Louis XI et de Louis XIII, avaient disparu, une partie à la fin du règne de Louis XIV, et le reste au commencement de la Révolution. La sacristie avait été saccagée, pillée, et ses riches ornements brûlés sur la place de la Paleine, qui était devenue le théâtre des saturnales les plus impies. L’église, dans sa nudité et son abandon, semblait pleurer en silence le temps où, sous ses voûtes gothiques, l’orgue et psallette laissaient retentir chaque jour les chants sacrés en l’honneur du Roi du ciel et de sa sainte Mère. La Fabrique, qui en 1789 comptait 7.427 livres de revenus, ne possédait plus rie ; et pour assurer les gages de ses nouveaux serviteurs, elle en était réduite aux libéralités des habitants.
Le chapitre royal , après trois siècles d’existence avait été dispersé, ses biens confisqués et vendus à vil prix. De tout cela il ne restait plus que le souvenir. L’esprit s’attriste à la pensée d’un tel dénuement et de tant de splendeurs effacées mais la foi est consolée à la vue du plus précieux, du premier ornement de l’église, la sainte Ceinture qui fut providentiellement sauvée de la ruine . Nous la retrouverons plus tard ; revenons à l’église.
Sauf quelques réparations, les plus urgentes, faites aux autels et aux statues, en 1819, l’église resta dans le même état jusqu’en 1827, époque où M.Duchesne, curé du Puy de 1825 à 1845, changea complètement les dispositions intérieures. Avant de parler de ces changement qui ont en quelque sorte transformé l’église, il convient de la décrire telle qu’elle était autrefois dans ses diverses parties, d’après les documents que nous fournissent les comptes de la Fabrique.
Le grand autel était au fond du sanctuaire, dont il occupait toute la largeur, et ne laissait entre lui et le mur qu’un petit espace libre servant de lieu de décharge.Il s’appelait l’autel Notre Dame et était dédié à la Très Sainte Vierge, dont la statue se voyait dans la niche où elle est encore aujourd’hui entre les deux fenêtres. De chaque côté de l’autel, un peu en avant, on avait pratiqué dans l’épaisseur du mur des ouvertures larges et élevées, où l’on exposait les statues des dauphins, les joyaux et autres reliques au jour de grandes fêtes.La Sainte Ceinture était déposée dans celle du côté de l’évangile. Devant le grand autel étaient suspendues deux lampes d’argent, entretenues pour les deux tiers par la Fabrique, et pour l’autre tiers par le prieur. Il y avait, en outre, attachées au mur quelques lampes données par la piété et la reconnaissance des fidèles : une par la duchesse de Brissac, une autre par le couvent de la Fougereuse, en 1682. Le sanctuaire était fermé par une balustrade partant des deux angles du mur et s’avançant un peu dans le transept en formant le carré, jusqu’à l’endroit où se trouve l’autel aujourd’hui. Tout le reste du transept était libre. Dans les murs des chapelles latérales deux cavités avaient été faites, celle de droite, du côté de l’évangile, pour y mettre la statue de Louis XI, fondateur du chapitre, et celle de gauche qui existe encore, et dans laquelle les anciens de nos jours se rappellent avoir vu la statue de Guillaume, duc d’Aquitaine et fondateur de l’église, représenté à genoux, dans le costume de son temps.
La troisième travée de l’église, celle où sont actuellement les premiers rangs de chaises, était occupée par les stalles, adossées à un mur construit d’un pilier à l’autre.
Il y avait quarante stalles, vingt hautes et vingt basses. Loyis XI eut soin de désigner lui même, dans l’acte de fondation du chapitre, les places des chanoines et celles des vicaires ou semi-prébendés.
 » Lesdits doyen, sous-doyen, chantre, chanoines et vicaires, se diviseront en deux parties ès chaises de la dite église, et seront en nombre autant d’un côté que de l’autre, et autant ès chaises hautes que ès basses, le plus également que faire se pourra, pour plus honorablement et convenablement faire le divin service ; et seront les dignitaires et chanoines ès hautes chaises et les vicaires ès basses chaises. »
On admirait parmi les magnifiques sculptures de ces stalles les quatre jouées , dont deux ornées des statues de la Sainte Vierge et de Saint Jean l’Evangéliste regardaient l’autel, et les deux autres, avec les statues de Saint Pierre et de Saint Paul, debout chacun sous un dais soutenu par des anges, étaient tournés vers la grande nef et semblaient en garder l’entrée, qui était d’ailleurs fermée par une belle grille en fer forgé.
Trois autels étaient fixés aux deux piliers où s’arrêtaient les stalles : près du clocher, l’autel Saint Louis, patron secondaire de la paroisse, et en face, du côté de l’évangile les autels du Rosaire et des Agonisants, séparés de l’autre par une barrière en bois allant du pilier au mur et faisant suite à la grille en fer.
L’autel des Agonisants était surmonté d’une grande statue de la Vierge, en terre cuite, venue, dit on, le l’Abbaye de Fontevrault, et donnée à l’église après la Révolution, par Monsieur d’Houdan, habitant du Puy .En entrant par la porte latérale, on avait, au pilier de droite, l’autel de la Résurrection, et à celui d’en face la chaire, où elle est restée, et l’autel de Saint Jean Baptiste.Au cinquième pilier, du côté du prieuré, était l’autel de Sainte Catherine. Près de la sacristie, dans la chapelle latérale qui portait le nom de la chapelle Saint Laurent, où le vicaire mettait ses affiches, se trouvaient les autels Saint Laurent, Saint Roch et Saint Sébastien.Et dans la chapelle opposée, actuellement la chapelle de la Sainte Vierge, éraient les autels Saint Joseph, Saint André et Saint Nicolas,dont elle portait le nom.
Les fonts baptismaux sont restés à la même place qu’autrefois, mais alors ils étaient entourés d’une balustrade en bois, qui rendait plus digne de respect le lieu où les chrétiens viennent recevoir le baptême et prendre le titre d’enfants de Dieu.
Au-dessus de la grande porte se trouvait le jubé, qui tenait toute la largeur de l’église, et dans lequel était l’orgu. On y montait par l’escalier du petit clocher. Le 6 juin 1617, un religieux vint au Puy marchander des orgues. On ne fit pas d’affaire. Mais, 10 ans après, le 6 octobre 1627, le prieur du Puy, Dom Valentin Pellion, fit marché à Poitiers avec Jean Ourry, facteur d’orgues, pour la somme de 2.700 livres.Il écrivit en même temps au sieur Blondé, procureur de la Fabrique, pour proposer à l’assemblée des conclaves un organiste, nommé Jean Chauvet, prêtre pour toucher l’orgue, quand il sera posé. Le dimanche, 17 du même mois, le Conseil se réunit au lieu ordinaire de ses délibérations, et, le sieur Chauvet étant présent, on convint de lui donner cent vingt livres tournois par an, payables par trimestre ;
De son côté, le sieur Chauvet s’engageait
« à jouer et servir d’organiste au service divin de la paroisse, tant aux matines des fêtes solennelles, grand’messe et vêpres, qu’aux jours de dimanches et fêtes de l’année, ainsi qu’aux vêpres des vigiles tant des dimanches qu’aux fêtes chômables, et du tout s’acquitter bien et fidèlement et à perpétuité »
A ces conditions, le Conseil consentait à le recevoir et admettre en sa charge, se réservant la faculté de le destituer quand bon lui semblera, si le dit Chauvet n’est pas capable en son art.
Quelques semaines après, l’orgue fut placé dans un magnifique buffet, construit à cette fin par Amelot et Simon Eco, menuisiers à Poitiers. Le buffet coûta six cents livres. Le plan en fut dressé par Ourry, d’accord avec les menuisiers et le notaire du Puy, Me Baillargeau, qui fit acte du marché.
Deux inscriptions furent posées sur les murs, de chaque côté du buffet. On dessus de la porte venant de l’escalier on lisait :
« Cet orgue fût posé au moys d’octobre 1628, par Ourry, facteur, et payé par la Fabrique. »
Du côté opposé on avait écrit en lettres rouges :
  « In chordis et organo laudate Dominum.Psalm.150. M.Fardeau, rec.fab »
Ce qui veut dire : « Louez le Seigneur sur la viole et sur l’orgue.Du psaume 150 Michel Fardeau, curé »
La grande sacristie est évidemment d’une date bien postérieure à la construction de l’église. Elle paraît avoir été construite à la fin du XVème siècle par le fondateur et pour l’usage du chapitre. La voûte est à nervures prismatiques, coupées à la manière angevine et lui donnent l’apparence d’un dôme appuyé sur une base rectangulaire. Le mur conserve un ornement caractéristique de cette époque, un dais destiné sans doute à abriter une statue, et sous le badigeon, on distingue encore aujourd’hui des restes de peintures dont les motifs sont en relief doré sur fond noir.
Pendant la révolution de 1793, la sacristie servit de salle de mairie. Malheureusement la municipalité de ce temps là, qu’une profanation d’un édifice affecté au culte répondait si bien à sa haine de la religion, n’eut aucun respect non plus pour la beauté architecturale de cette salle.
Des quatre fenêtres qui, avec la voûte, faisaient de ce monument un spécimen intéressant du XVème siècle, elle en mura deux, agrandit sans style et sans goût la troisième, la seule qui reste, et changea la quatrième en une porte inélégante et vulgaire pour communiquer avec la rue : elle brisa une partie des colonnes de l’intérieur qui soutiennent la voûte, et rasa toutes les parties saillantes, nervures et chapiteaux qui gênaient le maire pour appliquer ces affreux bahuts de bois blancs la long des murs. Et quand une nouvelle municipalité, plus scrupuleuse et plus soucieuse de sa dignité, choisit une autre local pour ses réunions, la fabrique fut remise en possession de la sacristie, mais, hélas ! Ruinée et à peu près irréparable.
Entre la porte latérale de l’église et celle du clocher, une autre porte donne accès dans une pièce qui sert à déposer le gros mobilier de la fabrique.C’était autrefois la chapelle Sainte Anne, appelé aussi oratoire de Louis XI, dans laquelle on gardait l’un des dons les plus précieux de ce roi, un modèle en argent de la Sainte Chapelle de Paris. Il faut croire que ce présent royal avait une grande valeur ; en effet, nous lisons dans les comptes de la fabrique de 1576, que la Sainte Chapelle était renfermée dans un placard à verre dormant, protégé lui-même par une grille en fer allant d’un mur à l’autre. Au temps des guerres de religion, c’était une précaution nécessaire contre les Huguenots, dont la cupidité sacrilège était bien connue. Un siècle plus tard, en 1663, la fabrique fit enlever la charpente en pavillon de cette chapelle, et la remplaça par une autre en appentis qui existe encore, mais qui est destinée, dans le plan de restaurations de l’église, à disparaître avec la chapelle dont la ruine est à peu près complète. Cette chapelle a servi de corps de garde depuis la Révolution jusqu’en 1852, année des grandes réparations de l’église ; Alors elle fût rendue à la fabrique et l’on mit les boiseries des stalles, en attendant l’époque plus récente où elles furent placées dans le choeur. La chambre basse du grand clocher servait de chapier ou vestiaire pour les chanoines. C’était autrefois l’unique sacristie, où devait se trouver l’armoire qui renfermait la Sainte Ceinture avec sa châsse en argent. Ce qui nous porte à croire qu’elle devait renfermer quelque objet précieux, ce sont les plaques de fer dont on garnit le mur à l’endroit de la serrure, en 1643.
Cet objet précieux ne pouvait être que la Sainte Ceinture, puisqu’on sait que le reste du trésor était déposé dans la chambre du clocher qui est au dessus de ce chapier.
L’horloge a été placée pendant longtemps dans le grand clocher, au dessous des cloches. En 1764, on en fit faire une neuve qui fut poser dans un des petits clochers de la façade, d’abord dans la première chambre, puis en 1771 dans la partie supérieure où on la voit encore. Elle fut livrée à la fabrique par Maitre Proteau, horloger, pour la somme de 596 livres. Le timbre fût coulé à Saumur en 1765 par Monsieur Lehou, fondeur; il pèse 934 et il a coûté 1447 livres. Il porte pour inscription :
« Je suis nommé Anne Jeanne-Angélique Marie Magdeleine, par Anne Jeanne Angélique et Marie Magdeleine damoiselles de Larivière de Montigny, et Ambroise Joseph Tréton, sieur du Mousseau, conseiller du roi et lieutenant en l’élection de Montreuil Bellay, époux de damoiselle Jeanne Guéniveau de la Raye. J’ai été béni par M. Jean Vincent Roblain, curé du Puy Notre Dame et doyen du chapitre royal dudit lieu ; André Lamoureau, entrepreneur, procureur de fabrique et René Beunié, maître chirurgien sindicque »
Pour placer le timbre de l’horloge, on fit au milieu des Préaux un petit clocher en bois qu’on appelait l’impérial ; le charpentier employa 86 mètres de bois de chênes pris dans la forêt de Brignon, pour lesquels la fabrique paya 64 livres à M. de Cressac.
Tel était l’état de l’église, quand M Duchesne fut nommé curé du Puy en 1825.
Cette église, une des plus remarquables de notre pays, remonte à la belle période de l’art architectural qui commença dans nos provinces, vers le xième siècle, et que portèrent si haut les Plantagenets, rois d’Angleterre, mais d’origine angevine.
Son extérieur n’a plus rien de saillant, si ce n’est la façade majestueuse et imposante, malgré les ravages des temps. Mais quand le visiteur pénètre dans cette basilique, il s’arrête, saisi d’admiration, à la vue de ces faisceaux d’élégantes colonnes, de ces voûtes élancées et fuyant dans une perspective harmonieuse. La même pensée artistique a conçu et exécuté ce bel édifice construit dans le même temps et comme d’un seul jet.
Peu de monuments présentent cette belle unité de plan et d’exécution.
L’église du Puy Notre Dame est une croix latine avec trois nefs sous la même toiture. Longue de 50 mètres, sur 15 de largeur et autant sous voûte, elle est parfaite en chaque partie, comme dans son ensemble. Il est seulement regrettable que des réparations comprises à contresens aient fait disparaître quelques traits originaux et précieux pour l’étude de l’histoire et de l’art.
De nouvelles toitures mal ordonnées ont endommages une grande partie des sculptures extérieures ; quelques unes même sont entièrement recouvertes.
Souhaitons en terminant que l’administration des Beaux Arts revienne bientôt avec ses sacs d’écus pour sauver de la ruine notre superbe monument

L.Tusseau

31 Janvier 2025 Saint Vincent

Par Dominique Monnier, mercredi 29 janvier 2025 à 11:58 :: Informations cantonales

LE PUY NOTRE DAME

Anniversaire de la naissance du Saint Vincent ponot

Le saviez vous

Il est né voilà 34 ans
Quand vous promenez dans la cour de la mairie, arrêtez vous derrière le bâtiment abritant la bibliothèque
Vous y découvrirez une statue qui sommeille dans un coin de mur depuis le 22 janvier 1991
Il s'agit d'un Saint Vincent taillé par Eric Deschamps, un jeune ponot tailleur de pierres
Village vigneron la commune n'avait plus fêté le patron des vignerons depuis de nombreuses années
En 1990, le jeune municipalité et le comité des fêtes avaient décidé de renouer avec cette tradition
Des plans de vigne avaient été plantés par de nombreuses personnalités et par les vignerons
Ce modèle de plantations sera repris ensuite par Aubigné sur Layon
L'année suivante on inaugurait donc l'oeuvre de notre jeune artiste qui fut béni par l'abbé Lirondière , curé de la paroisse
Pour se remémorer cet événement, j'ai retrouvé les articles des journaux de l'époque qui rappelleront de bons souvenirs à certains.
Les années suivantes la Saint Vincent sera fêtée dans la cave de la famille Boivin située au bord de la descente de Cix en partant de la rue de Compostelle
Bonne Saint Vincent à tous, Mesdames et Messieurs les Vignerons





de gauche à droite :
René Renou, viticulture, Dominique Monnier, Maire,
Eric Deschamps, sculpteur, Maurice Roulleau, adjoint,
François Louvet, directeur du collège agricole
et chevalier du Bellay



Bulletin municipal

Le dernier vient de paraître
Comme d'habitude , il est de qualité et j'en ai extrait les articles qui peuvent intéresser les autres communes

Frelon asiatique
La protection de la population contre le frelon asiatique est utile pour préserver à la fois notre biodiversité et la sécurité des individus
Parmi les stratégies de lutte, le piégeage au printemps permet de réduire les populations de frelons en piégeant les reines fondatrices.
Il peut être pratiqué par tous, encadré par une collectivité ou la filière apicole pour plus d'efficacité et de sécurité.
Les pièges préconisés sont équipés sont équipés d'une grille calibrée pour limiter l'entrée des insectes non ciblés et autoriser leur sortie.
Il sont munis d'une protection autorisant l'accès à l'appât pour éviter la noyade des insectes non ciblés.
La destruction des nids est l'autre moyen d'action auquel peut contribuer le grand public en repérant et en signalant les nids primaires et secondaires à la mairie, afin de faciliter leur destruction. Ces actions collectives permettront de protéger les pollinisateurs et d'assurer la sécurité de la population humaine

Repas à domicile - Livraison et modalités
Les inscriptions s'effectuent auprès du service de livraison du Centre Hospitalier de Doué en Anjou
La durée minimale d'inscription est de 15 jours et la commande minimale de 3 repas par semaine
Suite à votre inscription, le premier repas sera livré dans un délai maximal de 4 jours
Tarif par repas 10,10€ avec possibilité d'une aide par le Conseil Départemental suivant vos revenus
Renseignez vous auprès de votre mairie

Les commerces au Puy Notre Dame
Un article intéressant nous indique tous les commerces ayant existé entre les années 1950 et 2024 dans la rue Notre Dame
Je le reprends :
Dans cette liste, il a été omis un commerce qui était situé entre la boucherie charcuterie Merceron et l'épicerie Lacroix, dans l'immeuble du numéro 31
Il s'agit d'une modiste dénommée Madame Devy
Ayant également travaillé sur la rue de la Collégiale où existait également de nombreux magasins, je vous en donnerai prochainement la primeur

Les commerces de 1950 à 2020 - Rue Notre Dame

En parlant de notre commune, on parle souvent de la ville du Puy Notre Dame.
Ce n'est pourtant qu'une petite commune comme les autres au niveau de sa population. Il y a une explication à cela. En premier lieu c'était une ville close où les habitants des alentours venaient se réfugier en cas d’attaque extérieure. On trouve encore des traces visibles des remparts du côté de la rue Saint Julien. En second , un lieu de pèlerinage susceptible de provoquer du commerce ce qui était le cas. Cela explique la configuration de l'urbanisme différent des communes voisines avec des maisons hautes à deux ou même quelquefois trois niveaux. Les commerces occupaient les rez-de-chaussée d'immeubles sur la presque totalité de la rue principale, dénommée rue Notre Dame.
La rue va être entièrement restauré, c’est pourquoi il est utile de se rappeler la vie antérieure de ce passage central dans notre cité
En haut de la rue, face à l’église
Au n° 2, il existait une épicerie « Codec » exploitée par la famille Coquelin, puis par Mme Voué. Lors de la cessation d'activité Mr Lizé dénommé «Coco Fringue» a ouvert un magasin de vêtements Après sa fermeture, Brigitte Roux, coiffeuse, aujourd’hui jeune retraitée, venait de reprendre le magasin de Mme Hay et a transféré le salon à cet emplacement.Son activité existe toujours, reprise par Morgane récemment à la satisfaction des habitants.
Au n°4, jouxtant ce salon, il existait la droguerie de Mme Serge Guillon, un bric à  brac, une véritable institution. On trouvait tout depuis les peintures, les jouets, les bricoles. S'il vous manquait quelque chose, c'était la vraie Samaritaine. Nathalie Jourdain et Marie Lyse Fermenteau ont pris la suite quelques temps
Au n°8 Une boucherie réputée du temps de Camille Proust et ensuite de la famille Poulain (un nom prédestiné) et Mr et Mme Provost. L'activité a cessé du temps de la famille Morel car la boucherie n'était plus aux normes
Au n°10 Une figure de la commune dans sa cordonnerie, le père Lusson . Il travaillait surtout le matin car les soirées étaient quelquefois difficiles. Ensuite les frères Boutin se sont installés comme maçons, puis Eric Segret y a transféré son magasin au début de son activité avant de rejoindre l'emplacement place de l'Eglise (aujourd'hui maison de santé).Un temps Laurent Grolleau y a exercé une activité de cordonnerie Au n°12, se trouvait la cordonnerie Capel qui avait succédé à  Monsieur Lusson
Au n°14, Une autre épicerie, celle de Mr Teston, puis de Mr Millet.
Au 18 , la maison de Mme Lucas , aveugle, qui a son décès a donné à la paroisse un harmonium moderne. Elle louait une permanence au Crédit Industriel de l'ouest et au Crédit Agricole
Au n°24, un marchand de chaussures Mr Bousseau connu également comme un grand joueur de bridge.A sa retraite Jean Paul Boche y a exercé un cabinet d’assurances.
Au n°28, le siège de l'entreprise de peinture Serge Guillon. Une figure de la commune, conseiller municipal et mari de notre droguiste du 4 rue Notre Dame
Au n°30, le siège de l'entreprise de couverture plomberie et chauffage Jean Chalon. Toutes les couvertures de la commune sont passées entre les mains des deux couvreurs Chalon et Cassin dans les années 1960. Au n°36, cette maison qui est en train de s'écrouler.Il existait la forge de Mr Bonnet, racheté par Mr Trompé. Une partie de l'immeuble n'était pas fermée et on pouvait apercevoir de la rue les chevaux se faire ferrer
Au n°38, il existait un coiffeur du nom de Maillard
Au n° 42 l'autre forgeron en l'occurrence Monsieur Crottereau, le père de Michel qui s'est transféré ensuite route de Doué la Fontaine, puis avec le petit fils sur la zone des Quints
Au n°44, à l'origine il y avait un peintre du nom de Bricard. Ensuite un dentiste Mr Leroy qui habite maintenant au Coudray Macouard
Au n°2 rue de la Collégiale, il existait un garage tenu par Mr et Mme Poireau, puis par leur fils Bernard . Le fils avait d'ailleurs une 206 Peugeot (anecdote bien connu des anciens) dont le numéro était particulier (1 A 49). Cet immeuble a été abattu pour construire l'ancienne poste, aujourd'hui gîte de randonneurs au rez-de-chaussée.
Au n°1 rue Notre Dame, il existait un magasin d'épicerie primeur de Mr Billy qui a eu pour successeur Mr Toucheteau .Il a ensuite été cédé à  Mme Jacqueline David, puis vendu pour réaliser un magasin d'électricité appartenant à  Mr Joseph Thomas. L'entreprise a été reprise un moment par un électricien de Montreuil Bellay, Mr Ney, puis par Eric Segret, bien connu sur la commune. Mme Josiane Ferchaud y a ensuite vendu des vêtements.Le local est actuellement transformé en charcuterie pour Mr Lebastard
Aux n°s 3 et 5 , on trouvait une quincaillerie tenue par Mr et Mme Roger Chalon, puis ensuite par leur fils Jean au numéro 3. A côté au numéro 5, il s'était créée une pharmacie avec Mr et Mme Debeauvais en 1948. Mr Sweecke a pris la suite du pharmacien et a acquis les deux immeubles. Il a transféré la pharmacie actuelle du numéro 5 au numéro 3 ; Mr Robin a pris la suite. Mr Chalon a installé son entreprise plus bas dans la rue
Au n° 7 , ce grand immeuble transformé aujourd'hui en locatif était le siège d'une épicerie tenue par Mme Eulalie Lucazeau et ensuite « L'Etoile de l'Ouest » avec Mme Réveillère. Vendu pour cause de retraite, il fut remplacé un temps par la poissonnerie de Mr et Mme Chenoir. Mr et Mme Cureau prirent le relai avec un magasin de fleurs et une exploitation de funéraire.
Au n°11, on trouvait la bijouterie horlogerie d'Alcide Guignon . La famille Guignon est également à  l'origine de nombreuses séries de cartes postales anciennes de la commune
Au n°13, il fut occupé pendant de nombreuses années par la bourrellerie de Mr Auriault et transformé en locatifs dans les années 1990
Au n°17, on pouvait découvrir la mercerie de Mme Mazin , puis de Mme Lominé, transformée également à  sa retraite en locatifs
Au n°21, on découvrait la quincaillerie de Mme Cassin et sur l'arrière les ateliers de l'entreprise de couverture du fils Robert Cassin. Il a eu en son temps de nombreux ouvriers mais, seul, le principal Mr Brossard est resté toute sa carrière dans l'entreprise
Au n°23, Mme Hay a pris la suite d'un salon de coiffure pour femmes. Bernard, son mari, a ouvert ensuite sur le côté droit un salon pour hommes. A leur retraite, Brigitte Mailet, leur employée, a poursuivi l'activité en la transférant face à l'église.Aujourd’hui Morgane a pris le relai.
Au n°29, se trouvait une épicerie primeurs de Mr et Mme Lacroix. C’était le spécialiste de la poissonnerie. On reconnaissait Mr Lacroix avec son accent chantant du midi
Au 31, Madame Devy était modiste
Au n°33, derrière sous le porche de la cour commune, la célèbre charcuterie Merceron. Cet immeuble a ensuite été occupé par notre regretté peintre Mr Gouin .
Au n°35, Mme Nau à  l'origine de la boulangerie, puis Mr et Mme Georget exploitée avec l'aide de leur fidèle Mr Riotteau. Plusieurs boulangers se sont succédés Mr Dubuisson, puis Mr Ledu et Mr Dupont qui a perdu malheureusement son bras dans son pétrin. La boulangerie n'étant plus aux normes a été fermée. Pendant de nombreuses années un dépôt de pains a été approvisionné par Mr Claude Couaillier, boulanger du Vaudelnay, avant que la municipalité soutienne la création d'une nouvelle aux normes.
Au 43, un bar, un monument de la commune à l'époque, le rendez vous des footballeurs des années 1950. appelé « Le Pénalty « .Il a était tenu par la famille Bonnet qui a réuni le tabac-journaux, et ensuite par Jacqueline David, la fille.Il fut repris par Madame Bonin et son mari installa à  côté un salon de coiffure pour hommes.Dans la cour commune derrière, Madame Maudoux vendait dans les rues avec sa charrette et était spécialisée dans les ventes de sardines.Juste a côté Georges Houet menait avec dextérité une menuiserie
Au 45, la propriété de l'ancien maire Monsieur Joseph Civrais qui exploitait une entreprise de céréale, engrais. La commune n'ayant plus de boulangerie a acheté l'immeuble dans les années 1990 pour y installer une boulangerie chaude. Seul ce genre d'exploitation pouvait être subventionné par l'Europe, la Région et le Département. Elle est exploitée depuis sa création par Mr et Mme Petel .

La rue de la Collégiale



Une superbe photo historique

Un document exceptionnel que je croyais avoir perdu
Je l'ai retrouvé dans un dossier
Il s'agit de la rue de la Collégiale, non goudronnée
On retrouve les glycines qui confirment que cette fleur était bien plantée à l'époque dans toutes les rues
Une remorque agricole devant la maison de Monsieur Moreau
Dans cette rue, on comptait après la guerre en descendant de l'église sur le côté droit :
Un garagiste (Monsieur Poiraud), à  l'emplacement de l'ancienne poste où a exercé le médecin (aujourd'hui utilisé en gîte), la boucherie de Monsieur et Madame Amand Chiron, la boulangerie de Monsieur et Madame Lemonnier, un tailleur, Monsieur Soulard à  l'emplacement de la maison abattue, un forgeron Monsieur Gautier, (maison Corvez, photographe ensuite), un boulanger Monsieur Janvier. ùùù Monsieur Desvignes lui succédera avant de lui-même céder à  Emmanuel Brosseau pendant trois ans.
Cette boulangerie sera rachetée par trois boulangers Messieurs Georget et Lemeunier du Puy Notre Dame et Raymond Couaillier du Vaudelnay à  condition que le four soit détruit pour supprimer une concurrence
En continuant un menuisier (Monsieur Levot), où se trouve le mur du parking
C'est à cet endroit que se trouvait la maison où est né le général Quétineau dont j'ai retracé la vie récemment
En poursuivant l'épicerie (Monsieur Cady et ensuite Monsieur Desnouhes), une seconde épicerie (Madame Pouponneau), une troisième (Monsieur Guillou) et un garagiste (Monsieur Mary, puis Mr Poirier) en face du bar les Variétés
Côté gauche un notaire (Monsieur Monnier), une banque et à  la place de Monsieur Lhommeau (la maison du Kiné aujourd'hui en locatif), une couturière/coiffeuse, Madame Ida Fardeau .
Quand cette dernière s'arrêta, Monsieur Capel commencera sa cordonnerie avant de se transférer rue Notre Dame
Pour terminer le bar de Madame Legout (Le Variété aujourd'hui) qui a connu pour chaque génération les amis de Jojo, Lulu, Sonia et aujourd'hui Ponpom
Le parking du Prieuré n'existait pas
Il a été réalisé avec le mur en moellon et la plaque "Parking du Prieuré" en 1991 par Eric Deschamps
Il existait alors une cour commune (avec une couturière Madame Cantet) et de nombreuses maisons aujourd'hui abattues
On accédait par un porche (photo du dessous) qui a été remonté et restauré au Domaine du Moulin Biguet

Pour compléter les commerçants de ce quartier, en prolongeant rue Saint Denis, on trouvait le bourrelier Monsieur Bourdin et l'épicerie de Madame Michelet
A l'angle de la rue des Ducs d'Aquitaine et de la rue du Parc existait la menuiserie de Monsieur Gasté dont la fille Alice officiait sur l'harmonium de l'église
Cette menuiserie fut vendue à  Georges Houet et a été remplacée en partie par le Crédit Agricole, avant qu'il ne soit transféré rue des Hotels



Une anecdote :

Bernard Poiraud, le garagiste, avait une Peugeot 203 immatriculée 1 A 49

28 Janvier 2025 70 ans du CSP

Par Dominique Monnier, lundi 27 janvier 2025 à 07:06 :: Informations cantonales

LE PUY NOTRE DAME

Historique du club de football (C S P )

En ce début d'année, nous avons peu d'informations générales
C'est pourquoi j'ai cherché dans mes archives de vieux dossiers qui peuvent intéresser tous les jeunes et anciens jeunes de la commune
J'ai retrouvé un document établi par Benoît Monnier pour les 70 ans du CSP qu'il m'avait confié et je vais donc en profiter pour vous renouveler la mémoire pendant cette semaine
Bien entendu la suite vous la connaissez puisque maintenant les deux clubs du Puy Notre Dame et du Vaudelnay forment une entente qui marche bien et qui a été préparée avec bonheur et réussite
C'était d'ailleurs la seule façon de survivre puisqu'il s'agit maintenant du plus gros club de l'ancien canton de Montreuil Bellay qui possède maintenant une école pour les jeunes , labellisée par la fédération
Et qui plus est, cette entente commence sérieusement à se développer côté féminin
Bravo à tous
Je vais donc vous rapporter cette semaine les 70 ans du CSP du Puy Notre Dame

HISTORIQUE DU CLUB



Les couleurs du club en noir et blanc n'ont jamais varié jusqu'à la création de l'entente

Année 1933

Avant cette année 1933 une société de football se monte avec l'aide de l'instituteur.
Elle durera une année avant que plusieurs discordes en sonnent la fin

Année 1934

Quelques protagonistes de l'équipe de 1933 font appel à René Gay pour créer un club.
Ils choisirent Monsieur Alexandre Cholet comme 1er président.
Le terrain se trouvait au niveau de l'entreprise de champignon, près de la route de Brossay
L'équipe était constituée de :
Gardien : "Claude Mouche", (le père de Robert Colas)
Arrières : Turquois, Roger Chalon
Milieux : René Chiron, René Gay, Jean Plaud
Avants : Gérard Anger dit Polite, Charles Babin

Cette équipe ne dura qu'un an. La deuxième année, le club vit arriver des renforts, de nombreux garçons d'Argenton l'Eglise.
Ils jouèrent ensemble jusqu'en 1936/1937. Cette équipe prit fin avec les départs à l'armée et ceux des joueurs d'Argenton qui retournèrent chez eux.
Durant ces années, le club joua sur un terrain situé au carrefour des Caves, route de Doué. Le CSP participa au championnat appelé coupe Gambardella. Il y retrouva les équipes de Montreuil Bellay, la Jeanne d'Arc de Saumur, Doué la Fontaine, Vihiers et Varrains.

Année 1942

Nous sommes en guerre et beaucoup de jeunes s'ennuient. Autour de René Gay, le club renaît. Un nouveau bureau est constitué
Monsieur Legout, le cafetier de l'époque, assure la fonction de président à la place de Monsieur Cholet, décédé. Cette équipe eut beaucoup de mérite puisqu'elle dût faire certains déplacements à vélo à la suite des réquisitions de voitures pour la guerre.
A domicile, le stade se trouvait face au terrain actuel, sur les vignes de Monsieur Aupy.
L'équipe déménagea rapidement pour jouer ensuite sur un terrain situé à côté du Moulin de l'Horizon. Les vestiaires étaient originaux, puisque tout le monde se changeait dans le moulin (aujourd'hui disparu)
L'équipe était constituée de :
Gardien : Victor Lepidi
Arrières : Paul Boivin, André Guyard (frère de Pierre)
Milieux : René Guyon, René Gay, Roger Segret
Avants : Gérard Anger, Robert Cassin, Legeai, Pierre Chat

En raison de nombreuses maladies et de nombreux blessés, l'équipe dut s'arrêter à la fin de la saison



De gauche à droite,
Debout : Pierre Chuat, Emile Riotteau, Victor Lepidi, Marcel Segret, Lucien Liotard, Joseph Lacroix, Serge Guillon
Devant : Polite, Robert Cassin, Pierre Guyard, Victor Pionneau, Bottemer

Année 1947

Cette grande année viticole coïncida avec la reprise du club sur l'idée de Pierre Guyard.
Le premier président en fut Monsieur Chuat et le trésorier Monsieur René Gay
Dans ces années 1940, certains noms parlent encore au souvenir des anciens sportifs :
Mrs Desforges, Serge Guillon, Emile Riotteau ou encore Serge Coron, qui fut le dernier capitaine.
En effet en 1952 le club s'éteint une fois de plus par manque d'effectif.

Année 1961

La renaissance
C'est la grande renaissance du CSP
Emmené par Claude Landais, une poignée de jeunes gens décida d'aller trouver Mr Le Corre pour remonter le club
Il en prit la présidence. A ses côtés, Paul Boivin assura la fonction de vice président, Marc Froger et Gaby Cherriau, celles de secrétaires et Bernard Hay, celle de trésorier.
Nouveau bureau, mais également nouveau terrain. L'équipe fanion joua pendant trois ans sur un terrain situé à la place de l'ancien silo de la SCPA.
Ce n'est qu'en 1963 que la mairie décida d'acheter un terrain près du petit Bois pour l'aménager en stade.
Les vestiaires seront construits également à cette époque. Nous les utiliserons 41 ans
L'équipe était constituée de :
Gardien : Gérard Chiron
Arrières : Julien David, Jean Mennuet, Noël Bordier
Milieux : Claude Guyon, Guy Landais, Claude Landais, Guy Gobain, Jean Chalon
Avants : Bernard Poirault, Gilbert Le Corre, Gérard Noël, Marc Froger, Bernard Hay
Il faut ajouter Michel Desnouhes, Pierre Grivault, Gaby Cherriau, Jean Guilbault.

Anecdote particulière en 1961. Le jour de Noël (car on jouait à Noël à cette époque), il y eut un verglas historique et tous les joueurs se sont retrouvés avec le haut du crâne gelé.

Année 1962

Délibération du Conseil municipal du 26 mars 1962
décidant l'acquisition du terrain de football
pour le prix de 15.000 Nouveaux Francs de l'époque,
au lieu et place du terrain Albert qui semblait trop cher



Année 1963

Délibération du Conseil municipal du 28 mars 1963
pour une demande de subvention pour l'aménagement du terrain
(coût prévisionnel 40000 NF)
et décidant de le mettre à disposition des écoles et des associations



Années 1966/1969

Les années Buffard
Norbert Buffard prend la présidence du club.
Ces années seront prolifiques puisque sous sa houlette, secondé par Michel Toussaint au poste d'entraîneur, puis par Robert Meuris, l'équipe passera de la 3ème division à la 1ère.
Dans cette équipe on trouva des joueurs tels que Michel Moulin, Pierre Martel, Paul Ligonnière, René Gay, Jean Claude Baudry, Roger Letheuil, Jean Pierre Deschamps, Patrick Crottereau, Jacky Clée, Maurice Cauty, Philippe Martel, Marcel Derouineau, Patrick et Bruno Buffard et aussi Dominique Monnier, notre ancien maire.
Dans cet esprit de victoire, il est plus que temps d'avoir une buvette. C'est chose faite en 1967.
Elle sera située, encore aujourd'hui, près de petit bois



De gauche à droite:
Debout : Marcel Rangeard, Le docteur Pape, Jacky Riotteau, Guy Gobain, Julien David, Jeannot Rangeard, Jacques Trompé, Maitreau, Roger Chalon, Monsieur Le Corre, président
Devant : Jean Chalon, Jean Claude Baudry, Roger Leteuil, Gilbert Le Corre, Dominique Monnier



De gauche à droite:
Debout : X, Trompé, Jean Claude Baudry, Fardeau, Pierre Martel, Michel Moulin, Patrick Buffard, Robert Meuris, l'entraineur
Devant : Moreau, un militaire nommé Breton, Jacky Moulin, Jacky Riotteau, Paul Ligonnière, un militaire nommé Pétrogali, Marcel Derouineau, Dominique Monnier



Robert Meuris, entraineur, avait joué 58 matches avec le SCO d'Angers,
marqué 6 buts et avait été sélectionné 3 fois en équipe de France
Le goal de l'époque ne figure pas dans la liste.
Il s'agissait de Philippe Martel qui avait été demandé par le SCO d'Angers

Années 1970/1975

Début de l'ère Paul Boivin
Près de 10 ans après la reprise du club, il ne reste que deux membres de l'équipe dirigeante à demeurer dans le bureau,
Paul Boivin qui devient président et Bernard Hay, trésorier. L'abbé Lambert les rejoint comme secrétaire.
L'équipe fanion constituée de Philippe Martel, Noël Deschamps, Claude Lecomte, François Chiron, Marcel Noël
Robert Derouineau, Jean Claude Baudry, Jean Louis Gauthier, Jean Claude Houet, Jean Pierre Cartier, Maitreau, Roger Letheuil
M.Delaunay, Maurice Cauty atteindra la 1ère division en 1971, avant de redescendre en promotion de 1ère division au cours de la saison 1972/1973



Paul Boivin, le mythique président du CSP, bénévole, traceur de terrain
homme à tout faire et qui a toujours travaillé dans la discrétion

A noter que le CSP possédait à cette époque une équipe cadet dite "invincible" qui grâce à leur ancien instituteur, Mr Rabergeau, leur entraîneur, se fit agréablement remarquer. La relève était prête



De gauche à droite:
Debout : Raguin, Augereau, Guy Derouineau, x, Didier Martin, Jean Luc Chagneau, Martin, Derouineau, Monsieur Chagneau, Paul Boivin
Devant :Martin, x, x, x, Gilles Derouineau, x, Martin

Années 1975/1988

L'Europe et les années noires
Jusqu'au début des années 80, l'équipe se maintiendra en promotion de 1ère division.
Petit à petit les cadres de l'équipe arrêtent (J Luc Chagnaux, les "Martin", les "Augereau", Cauty, Gilles et Guy Derouineau...).
S'ajoute à cela la création du club du Vaudelnay en 1976.
La relève n'étant pas prête, il va s'en suivre plusieurs années de disettes et de descentes. Le club touchera le fond en 1988 en descendant en 3ème division de district.
Heureusement sous l'impulsion de leur président Laurent Augereau (entrecoupés de six mois de présidence de Roger Maulion dit Papy) et malgré les défaites, les joueurs ont su garder les vertus du club "courage et convivialité" pour maintenir une complète et compétitive afin d'attendre la relève. Tirons notre chapeau aux : Frédéric Desnouhes, Pierrot Sauvêtre, Patrick Segarra, Joël Lemercier, Daniel Desnouhes, Jacques Defois, Nicolas Cherriau, Michel Oger et consorts. C'est peut être grâce à eux que le club a survécu.



Une rencontre à l'étranger

En parallèle le bureau du CSP est très actif.
Sous l'égide de Paul Boivin, de Laurent Augereau et de Michel Maertens, responsable de l'Entente Sud Saumuroise de 1978 à 1987, de nombreux tournois internationaux vont être réalisés en accord entre les clubs du Puy, Nueil, Coron, Somloire, Cléré, Martigné.
A noter que les clubs visiteurs aimaient être reçus au Puy pour son accueil chaleureux.
En 1978, les cadets de l'entente réalisent un échange avec une équipe d'Angleterre.
Ensuite l'Entente Sud Saumuroise, dirigée par Michel Maertens participera aux tournois juniors avec les équipes d'Ostrava (Tchécoslovaquie), Monschau, Kalterherberg, Eicherheld, Bonn (Allemagne) Feurs (près de Saint Etienne) Entente Arabe, Saint Imier et Genève (Suisse) Haarlem (Hollande) Hondarribia (Espagne) Jersey, Breth (Belgique) et les Ponts de Cé.
En 1983, lors du tournoi du Puy, les huit équipes se sont retrouvées pour déjeuner à la Cave Maillet, soit 150 personnes. Ambiance assurée



De gauche à droite:
Debout : Michaël Gaschiniard, X, Fredo Desnouhes, Patrick Segarra, Toua Ly, Sébastien Fouassier,
Devant :Daniel Desnouhes, Pierre Sauvaitre, Derouineau, Joël Lemercier, Fabien Ledu



De gauche à droite:
Debout : Hubert Elliau, Benoît Monnier, Yann Cartier, Dominique Dutour, Thierry Letrange, Guillemet, x ,Michel Oger
Devant : Jean Luc Mignot, Fabrice Morin, x, x, Benoît Sifi, Christophe Griffaut, Jean François Guéret

Inauguration de la salle de sports
Il faut retenir l'année 1981 qui allait marquer un changement considérable pour les sportifs du Puy Notre Dame, Vaudelnay et Saint Macaire du Bois
En effet c'est à cette époque que la municipalité entame la construction de la salle de sports, sans le club house et les vestiaires actuels
Il faut se souvenir que c'était la folie du tennis après la victoire de Yannick Noah à Roland Garros
De nombreux joueurs squattaient la salle de Montreuil Bellay, les basketteuses n'avaient que des terrains extérieurs et les footballeurs aucun terrain de repli pour l'entrainement en cas de pluie
Cette salle qui comprend deux terrains de tennis et de basket aura été très utile pour les clubs et pour l'entrainement des footballeurs en salle
Il a donc été créé un club omnisports dont la présidence a été assurée par Dominique Monnier. Ce club avait pour mission de gérer la répartition de la subvention communale entre les clubs et les horaires d'utilisation
Il faut dire qu'à l'époque le club de tennis comptait 120 licenciés
La salle sportive a donc été inaugurée en grande pompe par toutes les sections qui avait préparé des matches de tennis, basket et football.
Le représentant de jeunesse et sports était présent avec le sénateur maire de Saumur, Jean Paul Hugo, le député Jean Bégault et Pierre Guyard, le maire, avec son conseil municipal
J'avais réussi à faire venir comme invitée d'honneur, une amie Carole Varenne qui était speakerine de la télévision
J'ai retrouvé les photos de cette inauguration (sous une chaleur étouffante) qui rappelleront à beaucoup de bons souvenirs même si nous avons quelques années de plus



Carole Varenne, Dominique Monnier et Jean Jourdain, conseiller municipal



Pierre Guyard, maire, Carole Varenne et le représentant du ministère de la jeunesse et des sports



Signature du livre d'or



Le match de football



Deux sénateurs Chupin et Hugo étaient présents



Le match de basket



Paul Boivin et Monsieur Maertens



La musique du Puy Notre Dame existait encore



Le match de volley



Tout le pays était présent

Année 1988

Plusieurs juniors arrivent en équipe première.
Aidés de quelques anciens, le CSP retrouve une division un peu plus honorable
Elle monte deux années de suite et demeure en D2 jusqu'en 1997 où l'équipe rechuta en P2
Heureusement une jeunesse talentueuse pointa le bout de son nez au bon moment
Il était alors temps pour ces "jeunes anciens" de laisser leurs places



Des têtes connues

De ces 10 années différentes dates sont cependant à retenir
Le CSP retrouve l'Europe. Nous partons 3 jours à Kalthererberg en Allemagne
Que de bons souvenirs et que la bière était bonne !


Cherchez, je vous donne des noms dans le désordre
Gourdon, Moron, Crottereau, Maulion, Gaschiniard, Sifi

Année 1989

Réception des allemands de Kalthererberg
Que de bons souvenirs et que le cabernet était bon!!!



Fête en Allemagne

Année 1993

Nouvel entraineur : Tcha Tcha

Année 1995

Laurent Augereau président depuis 12 ans laisse sa place à Hugues Martin pour une année



Marcel Derouineau, fidèle parmi les fidèles
Du joueur des années 60, il était un fervent bénévole
Depuis son décès, un tournoi porte son nom

Année 1996

Descente en P2
Pendant ces 10 années beaucoup de joueurs sont passés au club.
Nous retiendrons essentiellement Didier Martin, gardien de légende du CSP, tout comme Philippe Martel durant les années 60/70
Benoit Sifi, Benoit Maingret, Franck Gourdon, Michel Oger, Hubert Elliau, Jean François Guéret, Benoît et Arnaud Monnier, Michel Martin,
Christian Girardeau, Christophe Griffaut, Christophe Moron, Fabrice Morin, Yannick Maullion, Joel Guedon et biens d'autres encore
Mention spéciale également à Dominique Dutour qui assura plusieurs années les fonctions de capitaine et d'entraineur seniors et jeunes avec compétence et professionnalisme



Laurent Augereau, président pendant 12 ans
On reconnait les joueurs de gauche à droite
Bertrand, x, Civrais, Derock, Houet, Cartier



Encore une équipe connue de tous, de gauche à droite:
au premier rang :Michel Oger, Marc Torto, Dominique Dutour, Benoit Sifi, Jean Francois Guéret, Joel Guédon
au second rang : Thierry Letrange, Didier Martin, Benoit Maingret, Benoit Monnier, Martin, Arnaud Monnier, Pierre Raguin



Michel Murian, encore un bénévole, aussi dévoué au foot et au grand prix rétro

Année 1997

Ascension vers les sommets
Avec comme nouvel entraineur Guy Lepeintre, une équipe talentueuse, qui avait fait parler d'elle en équipe de jeunes, arrive en équipe 1ère
1997 sera pour eux le début de plusieurs années de sacres et de victoires.
Il faut dire que ces joueurs ne se sont jamais quittés et ont tout gagné en poussins, minimes etc
Qualifiés en jeunes poussins au célèbre tournoi de Guérande, ils avaient été éliminés en demi finale par Saint Etienne
Qui plus est, ils venaient de gagner leur quart de finale contre Marseille et avaient été appelés aussitôt pour la demi, sans aucune récupération
En seniors cette équipe montera de 3 divisions en 3 ans et 4 en 5 ans pour accéder en 2002, 26 après, à la 1ère division de district
Le club ne se fit pas remarquer seulement en championnat.
La culture de la victoire se fit sentir également en coupe
En 1998, l'équipe fanion alors en 2ème division atteindra le sixième tour de la coupe de l'Atlantique
En 2000, elle ne sera éliminée qu'au septième tour
Ce n'est que la réserve du SCO d'Angers, 5 divisions au dessus, qui réussira à les éliminer.
Dans cette euphorie de victoires, l'équipe réserve atteint à son tour, en 2001, les demi-finales de sa coupe.
L'équipe loisirs se mit elle aussi à faire des miracles.
Elle réussit l'exploit de parvenir en finale de coupe



La célèbre équipe de poussins qui a tout gagné
de gauche à droite:
au premier rang : Yohan Petit, Christophe Oger, Nicolas Fouassier, Pierre Monnier
au second rang : Damien Got, Jean François Houet, David Bertrand, Anthony Fouet, Morgan Cartier



Elle se dessine un peu plus en minimes
de gauche à droite:
au premier rang : Cyrille Filiatre, Jean Francois Leclerc, Pierre Monnier, Jean François Houet, Damien Got, Nicolas Gachelin
au second rang : Jean Claude Houet, Alexandre Duvert, Yohan Petit, Sylvain Cauty, Anthony Fouet, Christophe Oger, Nicolas Fouassier, Jérome Prigent, Michel Oger

Années 1998/2004

Inauguration du Club House
De toutes ces années préparatoires, la récompense arriva lors de la saison 2001/2002, saison où le club accéda à la 1ère division.
Avec son football offensif, l'équipe première gagna le challenge de l'offensive avec 113 buts marqués
Elle gagna le droit de passer deux jours dans le fief du football français à "Clairefontaine" pour y disputer les finales nationales de cette compétition.
A cette occasion, les joueurs ont pu côtoyer de célèbres personnalités tels que Papin, Lemerre ou Jacquet.



L'équipe du CSP qui a visité Clairefontaine

Voici maintenant deux ans que nous jouons les premiers rôles en 1ère division.
Après Fernand Campos, c'est aujourd'hui Thierry Goiset qui gère l'équipe, aidé dans sa tache par Benoît Maingret, président depuis l'an 2000
Depuis l'ossature n'a quasiment pas changé.
Avec quelques recrues et la génération montante, peut être, dans quelques années, pourrons nous viser encore plus haut
Il est vrai que depuis 2004, nous possédons des infrastructures adaptées avec un superbe club house



On fête la montée en première division

L'équipe de 1997 à 2004

Gardiens : Sébastien Péan, Stéphane Cauty
Arrières : Christian Michelet, Christophe Oger, Freddy Got, Tony Derock, David Bertrand, Yann Cartier, David Menoret, Fernand Campos
Milieux : Thierry Merceron, Damien Got, Jean Charles Houet, Jérémy Gourdien, Anthony Derouineau, Ludovic Brou, Morgan Cartier, Christophe Marcheteau, Aurélien Rpiailt, Pierre Monnier
Attaquants :Jean François Houet, Anthony Fouet, John Boero Jacques Warwines, François Civrais

A la suite de la montée en Première division, le CSP continuait à utiliser avec le basket des vestiaires préfabriquées indignes de la réputation du club
C'est alors que la municipalité a décidé en 2003 l'agrandissement de la salle de sports en construisant des vestiaires aux normes exigées par les fédérations et un club house, avec accès direct sur la salle d'un côté et sur le terrain de football de l'autre
Un an plus tard c'était l'inauguration
Cela a permis a la commune d'obtenir un complexe sportif de qualité permettant de recevoir des matches de haut niveau en raison de l'homologation du terrain



La visite des locaux



Jean Touchard, conseiller général et maire de Parcay les Pins, donne le coup d'envoi

(à suivre, inauguration du terrain d'honneur et création de l'entente)

LUNDI 27 JANVIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Nos commerçants et artisans

Bar "Le Variété"



C'est une institution dans la commune, célèbre à des kilomètres à la ronde.
Il a connu plusieurs époques célèbres dans son histoire :
celle de Mme Legout, puis celles de Jojo, de Lulu, de Sonia et aujourd'hui celle de Ponpom et Carine
Une belle et grande période car en place depuis quelques années, on a l'impression qu'ils ont toujours été là
Situé en plein cœur du village, "Le Variété" vous propose une restauration traditionnelle.
Profitez également du bar ainsi que de plusieurs services (presse, tabac, poste, jeux, animations dans la rue de la Collégiale parfois)
Il est fermé le mercredi mais ouvert comme le boulanger le dimanche matin.
On a de la chance dans cette commune
Bravo à Ponpom et Carine et merci à eux

26 janvier 2025 boule de fort

Par Dominique Monnier, dimanche 19 janvier 2025 à 07:10 :: Informations cantonales

LE PUY NOTRE DAME

Ecole "La Bonaventure"



Beaucoup d'exposants, ce dimanche matin, de quoi trouver son bonheur !



VENDREDI 24 JANVIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Nos commerçants et artisans

La boulangerie Petel



Vous ne le voyez pas car il travaille sur l'arrière du magasin
Mais avec son autorisation je vous présente Franck Petel, notre boulanger, qui nous régale
Et il faut le remercier car il est le seul avec son épouse à ouvrir sa boulangerie le dimanche
Sur Montreuil Bellay tous les pétrins sont clos ce jour là
Comme cela est de plus en plus rare il mérite nos remerciements

Souvenirs d'une visite de classe en 2013



La classe de CP de Willy Aumont

L' Ecole du Puy Notre Dame "La Bonne Aventure" s'intéresse à  faire découvrir les habitants
de la Commune qui ont donné leur vie pour la France pendant les différentes guerres
dont celle de 1914 dont nous fêtons le centenaire aujourd'hui
Les instituteurs s'intéressent au devoir de mémoire et ont visité avec les écoliers
le monument aux morts de la Commune

Association du Patrimoine

La boule de fort

Lors de la dernière association du patrimoine, on a encore parlé du nombre de jeux de boules de fort qui existaient sur la commune
J'avais déjà rédigé un article paru sur un bulletin municipal mais on s'aperçoit que la mémoire est très faillible
Je reprends donc cette rédaction pour rafraichir notre mémoire
Le dernier jeu de boules de forts du Puy Notre Dame était en terre battue.
Il appartient à  la société des Arts qui était en dormance suite au contexte sanitaire
La boule de fort est un jeu de boule traditionnel du Val de Loire.
La boule utilisée a son centre de gravité légèrement décalé (côté fort) par rapport à la bande de roulement (cercle de métal), ce qui a pour conséquence qu'elle ne suit jamais une trajectoire rectiligne, tandis que le terrain aux bords relevés, extrêmement roulant, l'a fait en outre lentement zigzaguer.
Il fallait d'ailleurs de la place pour exercer son loisir favori
Avant la guerre et jusque dans les années 1950, notre commune possédait de nombreux terrains
On en dénombrait au minimum neuf
Les deux derniers en activité ont donc été celui de la société des Arts en descendant la rue Notre Dame, avant la boulangerie et l'autre qui se situait, rue de la Mairie, à côté de l'ancienne école des filles
Dans les années 1950, ces deux sociétés se concurrençaient, les Arts avaient comme adhérents de nombreux ouvriers et celle de la rue de la mairie dénommée «Les Bas de Soie» regroupaient de nombreux notables.
Le patronage avec la société Saint Louis avait également son jeu en lieu et place de la bibliothèque actuelle et du club des anciens.
Nous n'avons pas connu les autres en activité mais on retrouve très bien leurs traces
Un jeu derrière la maison de notre ancien maire Patrice Mouchard, rue de la Mairie
Un jeu au carrefour de la rue des Picards et de la rue du Perdriau dans une maison appartenant à Eliane Neau
Un jeu, rue des Picards, à  l'ancienne maison de René Chiron, aujourd'hui André Nau
Un autre situé derrière la maison Zénon, aujourd'hui Nicolas Fouassier, rue des Picards, à l'ancienne école de musique
Un jeu à Sanziers à la maison de Monsieur Verny
On a entendu parler d'un jeu à Chavannes mais nous n'arrivons pas à le situer
Les femmes n'avaient pas le droit de jouer.
Seules deux femmes pouvaient assister, la première la concierge qui était toujours une féminine et Fanny.
En réalité il s'agit d'une expression «Embrasser Fanny» qui était utilisée lorsque le score final de la partie était de 13 à 0
Dans ce cas le perdant devait embrasser les fesses d'une statuette qui trônait dans toutes les sociétés.

MERCREDI 22 JANVIER 2025

SAINT MACAIRE DU BOIS

Voeux de la municipalité



Monsieur de Boutray, maire, a présenté ses voeux à la population vendredi dernier
Ila souhaité à la population de meilleurs aléas climatiques pour les professionnels de l'agriculture
Il a insisté pour que le réchauffement climatique de la planète soit pris au sérieux par nos hommes politiques
Il a répertorié les événements qui ont marqué l'année 2024 et dévoilé les projets 2025
Il a indiqué que la trésorerie de la commune était très satisfaisante grâce à une gestion 2024 très rigoureuse
Cela nous change de notre politique nationale car les maires des petites communes sont des gens sérieux
Les achats et dépenses d'entretien ont diminué de 35000€
Les emprunts ont été raisonnés
Ainsi en 2024, 600.000€ ont servi à rénover le cimetière, à refaire des fossés et des chemins, terminer des travaux d'assainissement à l'Humeau de Braye En 2025 la municipalité a prévu des travaux au centre bourg avec incitation à diminuer la vitesse
Il faudra également vanter les mérites de la commune pour vendre les terrains à bâtir des Bouchettes
Les animations avec l'association Gabol seront reprises
Le maire a précisé son inquiétude devant la diminution inquiétante des élèves de l'école
La cérémonie s'est terminée par une intervention d'Eric Mousserion, vice président de l'agglomération de Saumur, Présent

MONTREUIL BELLAY

EHPAD, vu sur le site de la ville



La nouvelle maison a fière allure

Ce mardi 14 janvier, plus de 300 personnes, parmi lesquelles le Maire, des élus, les familles de résidents et de futurs résidents, ont pu découvrir Les Coquelicots, le nouvel Ehpad de la ville lors de ses portes ouvertes.
Cette résidence moderne et lumineuse pourra accueillir dès le mercredi 29 janvier 91 résidents en hébergement permanent, soit 22 de plus que l'Ehpad actuel.
Les chambres de 20m2 seront réparties entre six unités faisant honneur au patrimoine de la ville : les Remparts, le Château, la Chaussée, le Moulin, les Nobis et le Prieuré.
Les salons thématiques permettront aux résidents de se retrouver pour jouer, écouter de la musique, lire un livre ou encore regarder la télévision.
Un salon des familles, situé au rez-de-chaussée et donnant sur le jardin de la résidence, permettra à chaque résident de passer des moments conviviaux avec ses proches.
Quant aux professionnels, ils verront leurs conditions de travail s’améliorer grâce à la qualité des infrastructures et à l’ergonomie du nouveau matériel.
Une excellente nouvelle pour "le bien vieillir" à Montreuil-Bellay.



Monsieur le Maire, Marc Bonnin, visite le bâtiment

MARDI 21 JANVIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Voeux de la municipalité



La salle était pleine

Vendredi dernier la salle des fêtes était comble pour les voeux de la municipalité
Il faut dire que le programme était chargé mais mené de main de maître par les deux conseillers chargés de la présentation, Flora Derouineau et Benoît Monnier
Madame la Maire a ouvert la cérémonie en remerciant conseillers, pompiers, associations et bénévoles
Puis nous avons eu droit à 4 chansons délivrées par la chorale de Bellevigne les Châteaux
L'ambiance était lancée mais il a fallu revenir à des choses plus sérieuses.
Chaque responsable de commission a exposé le travail de l'année 2024.
Ainsi Marc Bonnet a présenté les chantiers de voirie, les bâtiments Eric Chouteau, Marline Bruneau, le cimetière et la bibliothèque, Benoît Monnier les sports, Tourisme et culture Sylvie Martin et Flora Derouineau la communication.



La Chorale de Bellevigne les Châteaux

L'essentiel de la voirie a connu son programme habituel auquel il faut rajouter quelques caves qui se sont écroulés par surprise
Pour les bâtiments communaux, il faut noter que les quatre locatifs situés au dessus de l'école ont été entièrement rénové et loué par Saumur Habitat
Les études continuent toujours pour le lotissement de la Providence qui est envisagé en eco quartier
Le cimetière avait été enherbé l'année dernière et cette année toutes les allées ont reçu un nom de fleurs pour mieux s'y retrouver
Du côté des sports après l'inauguration du City Parc, l'année passée, Benoit Monnier a annoncé que dans la deuxième quinzaine de janvier 6 éléments fixes b (vélo, rameur, etc) seront installés dans le parc de la mairie et pourront être utilisés gratuitement par tous les habitants. De même le parcours de santé sera rénové
Ensuite la commission tourisme a fait le point de toutes manifestations. Il en est ressorti que de nombreuses associations travaillent main dans la main dans une parfaite entente
C'est le cas entre Puy sens culturel, le Patrimoine, l'Appep et les Santons. La parfaite entente est la cause d'une meilleure efficacité et est remarquable sur la commune.
Madame le Maire a ensuite signalé l'implantation d'un institut "Un instant pour soi" qui s'est installée à côté du salon de coiffure
Une nouvelle intervention groupée entre le Patrimoine, l'école et les parents d'élèves.
Ils ont précisé les réalisations effectuées avec les enfants (visite de l'église et du village), création par les enfants d'un village cartonné et exposé au salon du livre
L'école a choisi cette année le thème "Patrimoine" et un projet de course au trésor avec le Patrimoine
Les exemples sont nombreux dans la commune avec le Patrimoine et les santons qui ont rénové la vierge de la route de Doué et le saint Louis de la bibliothèque
Avant le discours de Mme le Maire, le centre social de Montreuil Bellay a présenté le travail qu'il réalise pour les communes
Ensuite Mme Isabellon a pris la parole Elle a précisé que la première tranche de la rue Notre Dame et pratiquement terminée et la seconde va se réaliser au cours de 2025, ce qui est un dossier d'importance pour un budget tel que celui de la commune
Elle a précisé qu'une étude a été faite pour savoir le montant a engagé si on voulait restauré entièrement l'église
Le montant est astronomique puisqu'il est estimé à 7.240364€
Bien entendu tous les travaux ne sont pas urgents et comme l'église est classée l'état, la région et le département participent à hauteur de 80% mais cela dépend de leur budget. Pour cette année et l'année prochaine c'est le chiffre de 342.060€ qui sera consacré en travaux d'urgence sur la salle Sainte Anne (étalement sur deux années)
De même l'ouverture de l'épicerie API est programmée au printemps 2025, au bord de la route de Montreuil , vers la caserne des pompiers



Le capitaine remet l'écusson à Mme la Maire

Ella a d'ailleurs indiqué que cette année un prêt important se terminait et qu'il laisserait en contre partie des possibilités d'investissements pour la commune
Le Puy Notre Dame étant jumelé avec les Dragons de Fontevraud, le capitaine représentant la caserne a remis à la commune l'écusson du régiment qui sera exposé en mairie
L'habituel vin d'honneur a clôturé la cérémonie

VAUDELNAY

Voeux de la municipalité


de gauche à droite :
Mr le Maire de Brossay, Cizay la Madeleine, Le Puy Notre Dame, St Just sur Dive, Montreuil Bellay, Jocelyne Martin et Bruno Cheptou, Longué et St Macaire du Bois
Au deuxième rang derrière avec des lunettes le maire d'Antoigné et Jean Marcel Supiot, l'ancien maire du Vaudelnay

Jeudi soir Fabrice Bardy, maire du Vaudelnay, présentait ses voeux à la population
La salle comme chaque année était comble
Il est intervenu devant un parterre impressionnant de personnalités
Il faut dire que la date était propice car le jeudi les voeux des maires sont plutôt rares
Jugez vous même:
Etaient présents : Le conseiller régional, maire de Distré, Eric Touron, les deux conseillers départementaux, Jocelyne Martin et Bruno Cheptou
Eric Mousserion, vice président de l'Agglomération et maire d'Antoigné
De nombreux maires, du Puy Notre Dame, St Macaire du Bois, Doué la Fontaine, Montreuil Bellay, St Just sur Dive, Cizay la Madeleine, Longué, Brossay ainsi que nombreux adjoints de communes

Si la politique nationale est bien morose, la soirée fut tout au contraire agréable et décontractée.
On sait bien qu'il ne faut pas se prendre au sérieux mais faire son travail sérieusement
La soirée a commencé par une présentation parfaite de la première adjointe, Marie Odile Lemercier, des réalisations 2024
Un diaporama passait et animait son intervention
Les actions de rénovation de centre bourg constituaient les principaux éléments mais ils seront également continués en 2025.
Le bourg du Vaudelnay est tellement long qu'il était plus sage d'étaler les travaux sur plusieurs années
Il faut admettre que le précédent mandat animé par Jean Marcel Supiot (pour l'eau et l'assainissement) et celui d'aujourd'hui avec Fabrice Bardy ont permis une transformation totale du centre bourg et une très belle mise en valeur du village
Monsieur le Maire dans ses voeux a parfaitement su mettre en valeur la qualité de l'architecture du bourg central et cela a été relevé par nombres d'intervenants
Les toiles d'araignée électriques disparues, la pose de petit pavé et le fleurissement ont complètement transformé la rue Benjamin Guittoneau
Le maire ensuite a donné des nouvelles du projet de champ photovoltaïque et indiqué que le permis de construire était déposé
C'est vraiment une très belle opération mais on souffre comme toujours en France de la longueur et des tracas administratifs
Et pourtant avec la transition écologique ce genre de dossier devait être accéléré
Une fois de plus cela traine et tous les maires présents soutenaient Fabrice Bardy dans sa démarche d'accélération



Le conseil municipal était présenté sur scène en photo

Néanmoins lorsque ce projet sera réalisé, il pourra alimenter en électricité 17000 personnes
Voilà une belle opération et bravo aux initiateurs de cette aventure
Monsieur le Maire a fait part ensuite de son inquiétude sur la baisse de la natalité avec une pointe d'humour qui a décontracté la salle
Il a remercié les associations, les pompiers, la gendarmerie et toutes les personnalités présentes sans oublier Jean Marcel Supiot, son prédécesseur présent et votre serviteur, ancien conseiller général qu'il m'a qualifié avec justesse de grand ami du Vaudelnay ce que je ne renie pas
Ensuite nous avons bénéficié d'un concert de cor de chasse de la musique de Saint Paul du Bois qui assiste la commune dans les manifestations de l'année
Au début de la cérémonie les élèves de CM2 de l'école des Arcades ont reçu un permis d'internet à la suite d'un stage effectué avec la gendarmerie dont le but était d'initier les enfants et de les avertir des dangers des réseaux sociaux
Avant le vin d'honneur et en fin de réunion, Fabrice Bardy a demandé à Jean Marcel Supiot de le rejoindre pour diriger une minute d'applaudissements en mémoire de Claude Beaumont, ancien maire décédé récemment
En conclusion des très bons voeux d'une commune dynamique qui fait honneur au Saumurois



Marie Odile Lemercier, 1ère adjointe

JEUDI 16 JANVIER 2025

DECES

Montreuil Bellay

Mr Hubert Gaignard née Marquet, 91 ans
Sépulture à l"église de Montreuil Bellay
Samedi 18 janvier à 10 heures.

LE PUY NOTRE DAME

Un épisode méconnu de l'histoire du village



La Collégiale du Puy Notre Dame

La renommée de la collégiale du Puy Notre Dame, dotée d'un chapitre c'est à dire d'un collège de moines, nommé par le roi Louis XI, n'est plus à faire.
Vous connaissez moins la magnifique chapelle Saint Sauveur, située vers le fonds du cimetière et jouxtant le bois du stade.
Les deux édifices sont dotés d'une histoire commune depuis une réunion du Conseil Municipal de la cité du 28 février 1853.
En effet l'église, à un moment de la révolution en 1793, a été mise aux enchères et acquise par un ancien moine du chapitre et ancien curé de la paroisse, l'abbé Gallais. Dans l'histoire du village écrite par Madame Métais, on relève qu'un autre auteur, l'abbé Houdebine, reste circonspect sur cette vente.
J'ai eu la chance de retrouver une ancienne note de notre ancien maire Pierre Guyard citant cette délibération.
Je me suis empressé de la consulter en mairie et elle confirme cette cession
En effet entre une vente de 1793 et une délibération de 1853, seulement 60 ans se sont écoulés et il me paraît inimaginable que des élus puissent prendre une délibération sans avoir la preuve et le souvenir de cette opération
Pour une meilleure compréhension de l'intervention de la commune, il faut préciser que la chapelle et l'église de lui appartenait pas puisque la loi Combes de séparation de l'Eglise et de l'Etat n'est intervenue qu'en 1905.
La chapelle du cimetière, grâce aux concours de généreux donateurs venait d'avoir sa toiture entièrement rénovée, la commune ayant participé pour environ la moitié à cette restauration.
Le cimetière actuel existait en 1154 et se trouvait certainement ainsi que certains auteurs le prétendent, près de l'ancienne église paroissiale, sur l'emplacement de laquelle a été construite vers 1450 la chapelle Saint Sauveur.
En 1569 les protestants brulèrent cette chapelle.
Les inhumations faites depuis la révolution dans la chapelle Saint Sauveur:
-Mr Nicolas Guéniveau de la Raye, ancien maire du Puy Notre Dame en 1834, Mad Guéniveau, épouse du précédent en 1830, Mr Guéniveau, leur fils en 1846.
Je vous livre le texte de cette délibération :

Délibération de la commune du Puy Notre Dame du 28 février 1853.

L'an 1853, le 28 février à une heure de l'après midi.
Sur la convocation spéciale de Monsieur le Maire, le conseil municipal de la commune du Puy Notre Dame s'est réuni en la salle de mairie.
Monsieur le Maire a donné connaissance au conseil d'une demande de plusieurs habitants de la commune auxquels il s'associe tendant à obtenir de l'administration supérieure l'autorisation de faire exhumer les restes de Monsieur Gallais, ancien prêtre, desservant la commune , pour les transporter dans la chapelle du cimetière.
Cette demande est motivée sur ce que Monsieur Gallais a non seulement laissé des souvenirs de bienfaisance gravés dans tous les coeurs mais encore parce que ce vénérable prêtre a sauvé des fureurs révolutionnaires en 1793 la belle église du Puy Notre Dame.
A cette époque néfaste, ce monument historique, qui fait aujourd'hui la gloire du pays, était mis aux enchères publiques pour être démoli, par les vandales de ce mauvais temps.
Monsieur Gallais fut alors le dernier enchérisseur et par conséquent l'acquéreur de l'église pour une somme de cinq à six mille francs.
Quand la tourmente révolutionnaire fut passée, il fut heureux de remettre la commune en possession du bâ timent qu'il venait de sauver, sans exiger le remboursement de la somme qu'il avait dépensé pour cet acte magnanime.
Le conseil municipal après avoir délibéré,
Considérant que c'est rendre un juste et légitime hommage à la mémoire de feu Monsieur Gallais que de transporter ses cendres dans la chapelle Saint Sauveur,
que cette exhumation ait lieu.



La chapelle Saint Sauveur

Note complémentaire:
Le chef de l'état était l'empereur Napoléon III
Le maire de l'époque était Monsieur Charles Nau et son adjoint Philippe Pasquier
Les autres membres du conseil municipal : A Lamoureux, Louis Cotilleau, Jean Beauchereau, Leffet, Charles Desplaces, Louis Hunault, Henri Colleau, Jean Villers Roger Hyppolite, Trouillard, présent à  la première réunion du conseil du 23 juillet 1852 qui ont juré obéissance à la constitution et fidélité à l'Empire
Autres membres : Mestreau, Falloux, Hery qui étaient absents et qui ont juré par écrit

BLOG

Lettre du Courrier de l'ouest

Savez vous pourquoi mon blog existe
Tout simplement parce qu'après ma première élection au Conseil général, j'ai éprouvé le besoin d'informer mes électeurs du travail effectué
En effet personne ne savait exactement les responsabilités que j'exerçais
J'étais le seul élu à l'époque à le faire quotidiennement et j'ai rapidement vu une fréquentation importante sur mon site
Lorsque j'ai décidé de ne pas me représenter, j'ai continué à donner des informations, limitées à mon Canton
Je pensais que mes lecteurs m'abandonneraient petit à petit mais c'est le contraire qui s'est produit
Mais de là à mettre en difficultés le principal journal local, il y a un grand fossé
Et pourtant il y a deux ans le quotidien m'a averti de ne pas publier des photos de ses articles ce qui est interdit
J'ai accepté et j'ai pratiquement arrêter de publier ce que le journal imprimait
Aujourd'hui je reçois une nouvelle interdiction en me citant les textes de loi
Je ne pense pas avoir abusé et j'ai donc vérifié sur toute l'année dernière ce qu'on me reprochait
Sur le premier trimestre j'ai effectivement publié un article sur le Thouet car je voulais répondre ce que j'ai fait immédiatement
Mes lecteurs connaissent mon acharnement contre l'arasement des barrages
Sur toute l'année il y a une moyenne d'un article par mois souvent pour annoncer une manifestation à venir
Bien entendu je vais me soumettre mais je n'ai pas eu l'impression de faire de la concurrence au quotidien
A la période d'internet où tout se partage, cette observation me semble assez surfaite
Ou alors j'ai mal apprécié mon pouvoir dévastateur

TOURISME EN SAUMUROIS

La Vélo Francette, itinéraire vélo

La Fédération Française de Cyclotourisme les Trophées pour les itinéraires vélo
Ces prix valorisent les initiatives et les infrastructures marquantes pour le développement de l'offre à vélo.
La Vélo Francette avait ainsi été désignée lauréate dans la catégorie Itinéraire en 2018.
Une belle reconnaissance pour ce parcours allant de la Normandie à l'Atlantique ouvert en 2015 et déjà  récompensé en 2017 sur le marché néerlandais du titre de Véloroute de l'année 2017s.
La Vélo Francette s'étend sur 630 kilomètres entre Ouistreham et La Rochelle, sur 7 départements (Calvados, Orne, Mayenne, Anjou, Deux-Sèvres, VendÃée et Charente-Maritime) et 3 régions (Normandie, Pays de la Loire et Nouvelle-Aquitaine).

130 km en Anjou

Partir des plages de Normandie, descendre la vallée de la Mayenne, aborder l'Anjou et le Val de Loire, parcourir le Marais poitevin pour atteindre la côte Atlantique...
Avec ces étapes, La Vélo Francette a le goût de la France secrète et authentique, historique et gourmande, bucolique et naturelle.
En Anjou, La Vélo Francette, c'est une escale de 130 km de La Jaille-Yvon à Montreuil-Bellay, Le Puy Notre Dame et Vaudelnay, via Angers et Saumur.
L'itinéraire suit ici les rivières, de la Mayenne abritée des coteaux de schiste aux rives de la Loire et la vall"e saumuroise du Thouet.

Note de Dominique Monnier

Un peu d'historique
Comment est né le nom du parcours "La vélo Francette"
C'est la réunion de nombreux parcours créés par les départements
Ainsi pour le Maine et Loire il emprunte le Thouet , la Loire à Vélo et les bords de la Mayenne
Il fallait donc les relier pour rattacher ensemble 630 kilomètres
Un comité de pilotage fut donc créé avec des représentants de chaque département traversé
Je représentais l'Anjou avec quelques élus, des collaborateurs du comité du tourisme angevin et du Conseil Général
Ce comité était présidé par Gérard Zabatta, président du Comité du Tourisme des Deux Sèvres
Chaque département avait une mission, le Maine et Loire était chargé de s'occuper de la promotion
Il fallait donner un nom à ce beau parcours et le président Zabatta avait prévu une réunion pour le choisir
Le comité de pilotage fut convoqué au comité du tourisme angevin, place Kennedy à  Angers, face au chateau
Le matin Laurent Boron, notre directeur départemental, recevait un appel du président Zabatta qui était alité pour cause de mauvaise grippe
Il me demandait à brule-pourpoint de le remplacer ce que je fis sans savoir que le choix serait difficile
En effet le cabinet qui s'était penché sur le sujet nous fit plusieurs propositions de noms classiques et un moins commun"La vélo Francette"
Curieusement les collaborateurs administratifs des Conseils Généraux étaient favorables à un nom plus ordinaire et ce sont plutôt les élus, d'ordinaire plus frileux, qui admettaient ce choix plus original
Après l'exposé des arguments de chacun, je mis les propositions au vote et "la vélo Francette" était née
Voilà  comment la maladie d'un ami président des Deux Sèvres m'a permis de donner naissance avec succès au nom du parcours

LA POESIE DU JOUR

Poésie des carburants, c'est super !

Le plaisir d'essence.
Dans ce monde de brut
de moins en moins raffiné
nous passons Leclerc de notre temps
à  faire l'Esso sur des routes pour,
au Total, quel Mobil ?
On se plaint d'être à sec,
tandis que le moteur économique,
en ce temps peu ordinaire,
est au bord de l'explosion,
dans un avenir qui semble citerne.
Il conviendrait de rester sur sa réserve,
voire, jauger de l'indécence de ces bouchons
qu'on pousse un peu trop loin.
Il y a des coups de pompes
ou des coûts de pompes
qui se perdent.
La vérité de tout cela sortira-t-elle du puits de pétrole ?
Qu'en pensent nos huiles ?
Peut-on choisir entre L'éthanol et l'Etat nul,
voilà qui est super inquiétant !
C'est en dégainant le pistolet de la pompe
qu'on prend un fameux coup de fusil.
Je vous laisse réfléchir sur cet axe-là 
ou sur ces taxes-là ...
Bonne route à  tous !

MONTREUIL BELLAY

Assemblée générale

Les vieux cailloux se réuniront lundi 27 janvier, de 19h à 21h,
à l'espace François Mitterrand, 1 place Aubelle
Elle est ouverte à tous les amateurs du Patrimoine
de Montreuil Bellay et des environs
Contact 02 41 52 44 23
asso.vieux.cailloux@orange.fr

SAINT MACAIRE DU BOIS

Théâtre



MARDI 14 JANVIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Travaux , rue Notre Dame



La deuxième tranche de travaux , rue Notre Dame, est commencée
Elle s'étend du carrefour de la route de Saint Macaire du Bois jusqu'à la collégiale
Les anciens trottoirs, couverts de nids de poule et de trous disparaissent chaque jour
Ils laisseront leur place à des sentiers pavés où il sera plus facile de circuler
Encore un peu de patience et nous découvrirons un magnifique centre bourg

Association du Patrimoine

J'ai retrouvé dans l'almanach paroissial de 1912 un second article original qui concerne non plus seulement le Puy Notre Dame mais la Sainte ceinture et son pélérinage
Il est écrit également par le curé de l'époque l'Abbé Tusseau.
Il a le mérite de raconter et de nous permettre de découvrir des anecdotes et un historique intéressant pour quelqu'un qui avait la mémoire d'un siècle avant notre présence
Le texte est rproduit dans son intégralité
Bonne lecture
Dominique Monnier

LA SAINTE CEINTURE DU PUY NOTRE DAME
au 18ème siècle par l’Abbé Tusseau
(paru dans l’almanach paroissial de 1912)

Nos archives paroissiales nous ont transmis le témoignage authentique de la profonde vénération que nos ancêtres avaient pour la Sainte Ceinture.
Nous savons que les miséricordes sans nombre de Marie dans son sanctuaire privilégié du Puy Notre Dame,
excitaient la ferveur des fidèles et les engageaient à venir dans ce lieu béni solliciter ses faveurs maternelles.
Les seigneurs et les princes avaient suivi l’exemple et l’entraînement de la foule ; aussi la renommée des bienfaits obtenus par attouchement de la sainte relique s’était répandue jusqu’à la Cour du roi de France.
Louis XIII et Anne d’Autriche, après vingt trois ans d’union stérile, avaient eu recours à l’intercession de la Reine du ciel ; ils avaient fait apporter la sainte Ceinture à Saint Germain en Laye, où résidait Anne d’Autriche, qui, après avoir revêtu deux fois ce glorieux palladium, donnait heureusement naissance à Louis XIV.
Le roi et la reine ne voulurent pas renvoyer sans récompense les deux chanoines qui avaient apporté la sainte Ceinture ; leur voyage fut largement rémunéré ; ils obtinrent des lettres-patentes leur conférant le titre d’aumôniers de la reine ; et le roi accorda pour le Puy Notre Dame l’exemption de l’impôt de guerre.
Enfin, deux mois après leur retour, les chanoines recevaient de la part du roi une magnifique châsse en argent vermeil, destinée à garder perpétuellement la Ceinture de la Vierge.
Quelques années plus tard, en 1642, Anne d’Autriche vint visiter la ville de Saumur, accompagnée du jeune dauphin.
Le Chapitre du Puy Notre Dame députa vers Leurs Majestés plusieurs chanoines pour les complimenter.
Pendant le discours académique prononcé au cours de la réception officielle, la reine, jetant des regards distraits sur la foule qui l’entourait, reconnut le chanoine de Saint-Christophe, Antoine Gourdault, un de ceux qui lui avait apporté la sainte Ceinture ; elle fit interrompre la harangue, et présentant le jeune roi, au bon chanoine :
« Messire de Saint-Christophe, voici un des fruits de votre Ceinture. »
Cet enfant devait être plus tard Louis XIV , couvrir la France de gloire et donner son nom à son siècle.
Après de si beaux et si glorieux hommages, qu’il semble qu’on ne puisse rien désirer de plus pour l’honneur de la sainte relique, celle-ci fut entourée plus que jamais du respect et de la vénération non seulement des habitants de la paroisse, mais des fidèles de tous les environs.
L’église du Puy Notre Dame devint, aux yeux des populations chrétiennes du Saumurois, comme l’arche sainte renfermant l’objet de leur dévotion et de leur amour ; les affligés la regardaient comme un lieu de refuge où ils aimaient à venir prier dans toutes leurs peines et les difficultés de la vie.
On exposait chaque jour la sainte relique sur l’autel ou la faisait biser aux fidèles, et, tandis que pour les offices ordinaires de la paroisse on ne brûlait que de la cire jaune, deux beaux cierges de cire blanche servaient à l’accompagner chaque fois qu’on la portait de la sacristie à l’église et de l’église à la sacristie.
Les offices étaient célébrés avec toute la splendeur et la pompe imaginables. Aujourd’hui, nous ne pouvons guère nous rendre compte de ces beaux offices où, à la majesté du chant, à la splendeur des cérémonies, s’ajoutaient l’éclat des en-voto, la richesse des ornements, le rayonnement de l’or et de l’argent.
Pendant plusieurs siècles, ce fut dans l’église du Puy, en l’honneur de la Sainte Vierge, un concert de louanges ininterrompu jusqu’à la tourmente révolutionnaire.
Aux jours de fête, un calice et un ciboire du plus grand prix servaient à la messe. Les mêmes jours, ou le riche reliquaire offert par Louis XIII dont nous avons parlé plus haut, on voyait devant la Ceinture, sur des tables en argent, la statue en pied du roi Louis XI, revêtu des insignes de la royauté ; les bustes des trois princes, ses enfants ; un grand modèle de la Sainte Chapelle de Paris, tout cela en argent massif, et de plus une poule en or, de grandeur naturelle, avec douze poussins de même métal, emblème de Notre Seigneur et de ses apôtres.
Les dignitaires du prieuré, , le chapitre, les chapelains et la maîtrise se joignaient au clergé paroissial pour chanter l’office en musique. Au milieu des vapeurs parfumées de l’encens, les voix fraîches et enfantines de la psallette alternaient avec les voix graves des chantres du chapitre, pendant que le grand orgue, jetant tout à coup sous les voûtes sonores ses grandes et mâles harmonies, portait jusqu’au trône de Dieu les hommages de tous les fidèles.
Cet orgue était placé au dessus de la grande porte, dans un immense jubé qui tenait toute la largeur de l’église
On y montait par l’escalier du petit clocher, aujourd’hui encore existant.
Le 6 octobre 1827, le prieur du Puy dom Valentin Pellion, fit marché, à Poitiers, avec Jean Oury, facteur d’orgues, pour la somme de 2700 livres.
Il écrivit en même temps à Charles Blondé, procureur de la Fabrique, pour proposer à l’assemblée des conclaves un organiste nommé Jean Chauvet, prêtre, pour toucher l’orgue, quand il serait posé.
Et le dimanche 17 octobre, sur les onze heures du matin, à l’issue de grand’messe, en présence de Maîtres Michel Fardeau, curé du Puy, Antoine Bienvenu, Maurice Garnier, Jacques Quétineau, chanoines, et d’un grand nombre des principaux habitants de la paroisse, le sieur Chauvet accepta la place d’organiste, promit et s’engagea de jouer des dites orgues, après qu’elles seront posées et mises dans l’église, tant aux matines des fêtes solennelles, grand’messes et vêpres, qu’aux jours de dimanches et fêtes de chaque année, et encore aux vêpres des vigilles tant des dimanches que fêtes chômables et s’acquitter du tout bien et fidèlement et à perpétuité.
Ce fait pour la somme de cent vingt livres tournois, aux charges néanmoins et protestations faites par les habitants qu’au cas que ledit Chauvet ne fut pas capable de son art, de le destituer et mettre hors de sa charge toutes fois et quantes que bon leur semblera
La galerie, les colonnes et le plancher destinés destinés à soutenir le buffet d’orgue furent construits par Amelot et Simon Ecot, menuisiers à Poitiers ; ils coûtèrent 641 livres. Le plan en fût dressé par le facteur Ourry, en présence de Me Baillargeau, notaire au Puy, qui rédigea l’acte du marché. Ce fût dans cette même année, 28 mai 1628, que le comptable de la Fabrique alloua une somme de 95 livres à Jacques Malécot, blanchisseur, pour avoir blanchi les trois premières voûtes et les deux premiers piliers de l’église.
Cet horrible badigeon, dont il reste encore malheureusement des traces sur quelques chapiteaux, fût enlevé, en 1851, au moment de la restauration des colonnes.
Les fêtes liturgiques, en particulier celles de la Sainte Vierge, se célébraient donc au Puy avec une solennité que facilitaient les grandes richesses de l’église et le nombreux clergé établi par Louis XI. Tous les ans ont faisait venir quelques religieux pour annoncer la parole de Dieu aux populations de l’Anjou et du Poitou qui s’y rendaient en foule, principalement à la fête de la Sainte Ceinture, le 31 août, aux quarante heures qui avaient lieu à l’Assomption, pendant l’Avent et le Carême.
En l’année 1654, les habitants du Puy furent témoins d’une espèce de prodige, qu’on aurait peine à croire s’il n’était expressément relaté dans les archives de la Fabrique. Un petit prédicateur de 7 à 8 ans se fit entendre, pendant 5 jours, dans l’église du Puy, à la grande satisfaction du clergé et du peuple. Cet enfant, dont on regrette de ne pas connaître le nom, était accompagné de son père et d’un serviteur. Le trésorier de la Fabrique paya 14 livres au sieur Charles Falloux, hôte du Lyon d’Or, pour la dépense qu’ils firent en sa maison pendant leur séjour au Puy.
L’ardeur et le zèle des fidèles pour assister aux processions n’étaient pas moindres que pour entendre la parole de Dieu.
Chaque année, le jour de la Saint Louis, le 25 août, la paroisse faisait une procession et célébrait un service pour le repos de l’âme de Louis XI .
C’était un acte de reconnaissance envers ce généreux bienfaiteur, à cause de tout ce qu’il avait fait en faveur du Puy.
Tous les ans à la Sainte Eutrope, le 30 avril, on allait en procession à la chapelle du Rozay, sur la paroisse du Vaudelnay. Le mardi de la Pentecôte, on allait à l’Abbaye d’Asnières.
Le vendredi devant le dimanche des Rameaux, il avait procession à Notre Dame de Pitié ; c’était une chapelle érigée en l’honneur de Notre Dame des Sept Douleurs au milieu du carrefour de la Paleine.
Ruinée et saccagée par l’impiété révolutionnaire de 1793, elle fut reconstruite lorsque Napoléon 1er rendit la paix à l’Église de France ; mais elle ne devait pas subsister longtemps.
En 1833, Mr Leroy, maire du Puy Notre Dame, présenta au Conseil municipal une pétition dans laquelle les officiers de la Garde Nationale demandaient qu’on fit démolir la chapelle, arracher les arbres et niveler la place, afin d’y pouvoir réunir la Garde Nationale pour les revues et les exercices militaires, ce qui fut arrêté et exécuté.
Il y avait encore sur la place de la Paleine un beau calvaire avec croix de mission.
La croix fut profané et abattue pendant la révolution de 1793 et sa base disparut en même temps que la chapelle, en 1833.
Les processions des Rogations se rendaient ordinairement aux églises des paroisses voisines : à Saint Martin de Sanzais, à Saint Pierre de Bagneux, à la chapelle de Baugé, à Notre Dame de la Prée en Brignon, à Ferrières, à Saint Pierre du Vaudelnay, à Saint Hilaire de Rillé.
Il y avait en outre des processions extraordinaires à des distances effrayantes pour la tiédeur et la mollesse de nos jours.
Au mois de novembre 1668, un grand nombre d’habitants du Puy se rendent processionnellement aux Ulmes de Saint Florent, en suite du miracle de l’apparition de Notre Seigneur au Saint Sacrement de l’autel.
Le comptable de la Fabrique alloue aux porteurs de croix, bannière, eschilettes, etc, qui assistent à cette procession, 7 livres 15 sols pour leur dépense.
Citons, pour mémoire, une procession de la paroisse du Puy Notre Dame aux Ardilliers de Saumur en 1612 ; une autre à Saint Martin de Candes, le 23 juin 1613; une à Notre Dame de Recouvrance ; une à Notre Dame des Gardes, près de Cholet, en 1625 ; une, à Saint Pierre de Saumur, en 1678, à l’occasion de la canonisation sz Saint Pierre d’Alcantara ; une à Notre Dame de Liesse à Fontevrault, en 1595 etc...
Le bien-être qui nous procure aujourd’hui tant de confortable, la facilité avec laquelle nous voyageons en voiture, en chemin de fer, et même en auto, nous ont fait perdre l’habitude de la marche à pied, et nous regardons comme un tour de force ce qui n’était qu’un jeu pour nos pères.
De plus, leur foi agissante était pour eux un stimulant qui n’a plus d’efficacité dans nos âmes tièdes et languissantes ; et notre nature indifférente à tout ce qui est de la religion éprouve un frémissement à la seule pensée d’un pareil voyage accompli à pied, le chapelet à la main. Nous admirons ces chrétiens de vieille roche, mais nous ne voulons pas les imiter. Sans doute, nous n’avons pas renoncer à l’espoir d’aller les rejoindre au ciel, mais nous voulons nous y rendre dans la voie large et facile des plaisirs et des jouissances, et non dans le sentier rude et étroit de la pénitence et de la privation ; chaque jour, nous mourons en riant parce que nous ne comprenons plus la parole de Notre Seigneur : le royaume du ciel ne se prend que par la violence c’est à dire la mortification, la pénitence.
Cette ferveur dont les habitants du Puy donnaient autour d’eux un si bel exemple, les populations des environs la partageaient avec eux.
La Revue du Maine et de l’Anjou nous apprend que, le 31 août de chaque année, se célébrait dans l’église du Puy Notre Dame la fête de la Sainte Ceinture.
Ce jour là, toutes les richesses du Trésor paraient les autels de la basilique ; les maisons à plus d’une lieue à la ronde étaient pleines de voyageurs accourus de toute part pour assister à cette belle solennité.
Les champs environnant le Puy ressemblaient à un vaste camp rempli de pèlerins, qui, tous, ne s’éloignaient jamais sans avoir baisé la précieuse relique ;ils lui faisaient toucher des chapelets, des croix, des médailles, des rubans, des galons ; et toujours, le lendemain de la fête, le Chapitre avait à enregistrer quelque nouveau miracle opéré par l’attouchement de la Sainte Ceinture.
Cette vénération que l’on avait dans tout le pays pour notre relique insigne se manifestait encore à distance par des signes extérieurs.
Rien de plus beau et de plus glorieux pour notre église, que cet hommage public de toutes les paroisses environnantes rivalisant entre elles de foi et de ferveur, et formant autour d’elles comme une ceinture, une couronne de confiance et d’amour ; dans leurs processions, prêtres et fidèles s’inclinaient avec respect vers le sanctuaire de la Sainte Ceinture, ils se signaient à sa vue et s’arrêtaient pour saluer la Bonne Dame du Puy en chantant le Salve Regina. Du plus loin que les pieux pèlerins apercevaient la ville de Marie, construite sur une éminence, et la flèche de l’église qui faisait sa gloire, ils se jetaient à genoux et récitaient la Salutation angélique.
C’était également passé en usage parmi les habitants de la paroisse, et j’ai connu des vieillards qui se rappelaient encore l’avoir vu pratiquer communément dans leur enfance.
Dans le chemin qui va de la Croix-Gloriette à Chavannes par le Haut-Buard, l’endroit où se récitait cette prière avait pris et a gardé jusqu’à nos jours le nom de sentier de l’Ave. Quelques paroisses des environs, je citerai Tigné comme exemple, ont conservé l’habitude plusieurs fois séculaire, de s’arrêter aux jours des processions, à un endroit de la route où l’on aperçoit la flèche de notre église, et de chanter un Salve Régina , tout le monde tourné vers le Puy.
La dévotion des pèlerins envers la Sainte Ceinture devait nécessairement exciter leur générosité à l’égard de l’église et provoquer leur reconnaissance pour les bienfaits reçus.
Nous allons en raconter quelques traits choisis parmi les plus édifiants.
C’était sur la fin du règne de Charles VI, en1421, Guérin, seigneur des Fontaines, dans la paroisse des Verchers, profondément touché des malheurs de la France, entreprit de chasser les Anglais de l’Anjou. La Bonne Dame du Puy reçu la prière du valeureux guerrier  , elle l’exauça.
Guérin attaqua l’ennemi près du Vieil Baugé, le 22 mars, la veille de Pâques ;
il le défit complètement et tua de sa propre main le duc de Clarence, frère du roi d’Angleterre. Plus terrible que la faux au jour de la moisson, le glaive de l’armée angevine coucha par terre l’élite de la noblesse de l’Angleterre ; la bannière du duc tomba aux mains du Seigneur des Fontaines, et, dans sa reconnaissance, il vint en faire solennellement hommage à sa divine protectrice, dans son sanctuaire du Puy. On put voir, pendant plusieurs siècles, ce glorieux trophée suspendu aux voûtes de l’église.
En 1620 le protestantisme promenait la dévastation partout dans notre belle France, le noble royaume de Marie. Une assemblée générale de Huguenots, tenue à La Rochelle, malgré la défense du roi, rejetait ouvertement l’autorité royale, proclamait le règne et la religion des Réformés, et appelait tous les calvinistes aux armes pour s’emparer du gouvernement de la France.
C’étaient les guerres de religion qui recommençaient, et aucun bras ne se sentait assez fort pour terrasser cette insurrection subite. Alors la Vierge puissante prit en pitié son peuple en détresse ; elle inspira à Louis XIII pendant le siège de La Rochelle, qui était comme le boulevard du protestantisme dans l’ouest, de recourir à sa vénérée ceinture.Le pieux roi mit donc sous la garde de la Bonne Dame du Puy le succès de ses armes.
La prise de La Rochelle par l’armée catholique eut pour résultat la mort du protestantisme dans la France, comme parti politique. Il eut beau s’agiter encore quelques temps:vaines convulsions d’une agonie tourmentée. Ses jours étaient désormais comptés ; le dernier ne devait pas être loin. La paix d’Alais (28 juin 1629) proclama le triomphe définitif de la religion catholique dans notre pays, et les dévots de la Sainte Ceinture purent encore voir de beaux jours.
A l’exemple de Louis XIII, le duc de la Trémouille connut heureusement les bienfaits de la relique du Puy. Séduit un instant par les erreurs de Calvin, il abjura le protestantisme en l’année 1670, et fit profession dans la foi catholique dans l’église cathédrale d’Angers, entre les mains de Mgr Henri Arnauld, évêque de cette ville, d’une manière si édifiante qu’il causa sans doute autant de joie aux anges du ciel qu’il en avait procuré aux bons catholiques sur la terre.
Après son retour dans l’église catholique, il vint au Puy Notre Dame en action de grâces, reconnaissant qu’après Dieu il était redevable de sa conversion à la toute puissante intercession de la Sainte Vierge ; et, comme il aperçut, en visitant le trésor de cette église, un calice magnifique au bas duquel était en relief les armes de sa maison, il témoigna un sensible plaisir de trouver ce présent que ses prédécesseurs, ducs de la Trémouille, seigneurs de Thouars, avaient donné au Puy pour y célébrer la messe dans la religion qu’il venait d’embrasser.
Les religieuses du couvent de la Fougereuse, avaient été obligées de quitter leur monastère et étaient venues s’établir dans un château appelé la Touche-d’Illerin, près Argenton Chateau, où elles séjournèrent l’espace de sept à huit mois.
En reconnaissance de leur guérison, elles envoyèrent à l’église du Puy une lampe d’argent avec les deux lettres suivantes :

A Messieurs les Doyen, chanoines et chapitre
de l’Église royale du Puy Notre Dame
De la Fougereuse, 6 septembre 1682

Messieurs

La dévotion que nous et notre communauté avons à la Sainte Vierge, et les assistances que nous en avons tirées, nous ayant porté à lui vouer une lampe d’argent, le respect que nous avons pour la sainte relique que votre église a l’honneur de posséder, et la piété qui paraît dans votre célèbre Chapitre nous l’a fait préférer à tout autre, espérant avoir part à vos saintes prières.
C’est la grâce que nous vous demandons et, celle d’agréer que cette lampe brûle, un an durant, devant le grand autel de votre église.
Nous avons donné ordre à notre procureur de satisfaire ce qu’il faudra pour cela.
Je suis avec bien du respect, Messieurs, votre très humble servante.

Soeur Marie Turpin, supérieure

En même temps, cette bonne religieuse écrit au chanoine-chantre pour le prier d’agréer cet ex-voto, avec les conditions qu’elle désire y mettre.

A Monsieur le Chantre du Puy Notre Dame, en Anjou
De la Fougereuse, 6 septembre 1682

Messieurs

Je suis si persuadée de votre générosité et de celle de votre illustre Chapitre, que je me promets facilement que mon présent sera bien venu : au moins est il offert avec bien du zèle et de l’affection.
Je le souhaiterais plus considérable, il y aurait plus de joie à vous le présenter.Vous nous obligerez fort que cela fut écrit sur les registres de votre Chapitre, afin que nous ayons part à vos saintes prières. Je vous supplie très humblement de nous accorder la faveur que j’estime beaucoup.
Je suis très parfaitement, Monsieur, votre humble servante.

Soeur Marie Turpin, supérieure

Outre cette lampe d’argent donné par le couvent de la Fougereuse il y en avait encore, attachés aux murs du sanctuaire ou suspendues aux voûtes, quelques autres offertes par la piété et la reconnaissance des fidèles ; l’une d’elles était un présent de la duchesse de Brissac.
Les siècles suivants n’ont rien ôté à la glorieuse Ceinture de sa vertu merveilleuse, pas plus qu’ils n’ont pu diminuer la puissance de Marie ; par conséquent, imitons nos pères dans leur foi et leur confiance en la sainte Ceinture et, comme eux, nous en ressentirons les bienfaits innombrables.

L TUSSEAU
Curé du Puy Notre Dame

LUNDI 13 JANVIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Revue de presse du Courrier de l'ouest



LE COUDRAY MACOUARD

Voeux de la municipalité

Samedi dernier la salle des fêtes étaient pleine pour les voeux de la municipalité
On évalue à 200 personnes le nombre ce qui est remarquable pour la commune
Entouré de son conseil municipal, la première adjointe a présenté les voeux au nom de tous à Monsieur le Maire Gérard Police
Ce dernier a repris les gros points des chantiers en cours
Les travaux de réhabilitation de l'annexe de la mairie sont presque terminés
Il restera ensuite la mairie
Le coût total du chantier s'élève à 550.000€ subventionné à 80%.
Le second chantier concerne plus particulièrement le département
Il s'agit de la sécurisation de la RD 347 avec création d'un double giratoire qui devrait être mis en service en fin mars prochain
Le montant des travaux est de 440.000€
De son côté la commune a en charge les trottoirs pour 40.000€
Il sera également réalisé l'implatation des jeux pour les petits et quatre terrains de pétanque, à côté du City Parc et du skate Parc

LE THOUET

Vu sur le site de Montreuil Bellay passionnément



Spectaculaire crue du Thouet aujourd’hui à son pic certainement sauf si « lâcher » au barrage en amont.
Les îles sont totalement recouvertes principalement celle des Nobis sous une belle épaisseur d’eau !
Un bruit de torrent par endroits surtout aux chaussées, des routes coupées et submergées, une forte crue c’est certain.
Pourtant on est encore assez loin de 1983 alors que l’eau est venue lécher les marches du restaurant « L’auberge des Isles » et que cette même eau traversait la route face à l’île des Nobis pour venir affleurer les fenêtres de la « Fermette ».
Néanmoins tout le monde conviendra qu’il suffit avec ces précipitations !
Il restera donc quelques photos pour témoigner de cet épisode météorologique pluvieux conséquent en espérant qu’il n’y ait pas trop de dégâts chez ceux qui sont exposés.
Un événement qui a attiré de nombreux curieux du phénomène, les photos ne vont pas manquer !



12 Janvier 2025 La collégiale au 18ème par l'abbé Tusseau

Par Dominique Monnier, vendredi 3 janvier 2025 à 05:41 :: Informations cantonales

LE PUY NOTRE DAME

Décès

La famille vient de nous apprendre le décès de Mme Thérèse Trouillet née Desnouhes, 76 ans
Elle était la fille de Mr et Mme Henri Desnouhes qui ont longtemps tenu l'épicerie,
aujourd'hui disparue, place du Prieuré
Nous présentons à la famille toutes nos amitiés et remercions leur neveu de nous avoir prévenu
Thérèse habitait à Lille, dans le nord de la France

VENDREDI 11 JANVIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

MONTREUIL BELLAY

Voeux de la municipalité



JEUDI 9 JANVIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Association du Patrimoine

Je vous ai donné connaissance d'un article signé par Monsieur Louis Tusseau, curé du Puy Notre Dame
Un premier concernait la collégiale très intéressant où on apprend l'existence d'un chateau et d'un jeu de paume aujourd'hui abattu
Le prochain concernera le village et ses origines
Mais on apprend également dans les bulletins paroissiaux l'organisation de la collégiale en 1913
Voici l'essentiel : Louis Joseph Tusseau, née à Angrie, le 2 juillet 1858, ordonné prêtre le 17 décembre 1881, a été nommé curé du Puy Notre Dame, le 8 août 1898.
Il était assisté d'un vicaire (nommé le 1er août 1903), Emile Bodineau, né à La Varenne, le 8 juin 1874 et ordonné prêtre le 17 décembre 1898
Il existait également un conseil de Fabrique composé de 5 personnes
En 1913 c'étaient Mrs Bauron, Pean, Dalançon, Tellier et Colleau
Le conseil de Fabrique se réunissait 4 fois par an, le 1er dimanche de janvier, le dimanche de Quasimodo, le 1er dimanche de juillet et le 1er dimanche d'octobre
Dans ces réunions le Conseil devait s'occuper de la location des bancs et des chaises, des comptes et des budgets de la Fabrique, de l'inventaire et de l'entretien du mobilier de l'église et de la sacristie, et généralement des intérêts spirituels de la paroisse.
Le curé était seul chargé de la police de l'église.Le sacristain et le bedeau n'obéissaient qu'à lui
Il était interdit de circuler pendant les messes et les offices
Le conseil de Fabrique rappelait aux paroissiens que tous les fidèles devaient participer aux frais du culte et que la taxe des chaises était le seul moyen de subvenir aux besoins
Chaque chaise non louée était taxée à 5 centimes
Les personnes pauvres pouvaient être autorisées à ne pas payer la taxe
On ne rigolait pas sur le réglement à l'époque

MERCREDI 8 JANVIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Association du Patrimoine

Voici l'intégralité de l'historique sur la commune dressé par l'abbé Tusseau en 1913
Il est très intéressant car non seulement on retrouve des éléments sur la situation de la commune mais également sur l'histoire de l'époque complétée par l'ambiance sociale avant la révolution
C'est pourquoi j'ai réuni la totalité du texte de l'ancien curé du Puy Notre Dame qui sera sans doute publié par la suite si l'association en prend la décision
Nul doute qu'il figurera en première ligne dans les bibliothèqies ponotes
Bonne lecture
Dominique Monnier

LA COLLEGIALE DU PUY NOTRE DAME
au 18ème siècle par l’Abbé Tusseau
(paru dans l’almanach paroissial de 1913)

Toutes les œuvres divines portent l’empreinte sacrée de l’épreuve ; elles sont comme un reflet de la vie de Notre Seigneur.
Pour notre Sauveur, les heures de douleur succèdent aux jours de triomphe ; les épines déchirantes de la passion s’entrelacent, dans leur couronne, aux lumineux rayons du Thabor.
Ainsi en fut il pour notre vénéré sanctuaire du Puy Notre Dame.
Après une période séculaire de gloire, de pèlerinages éclatants, de dons généreux et princiers, se déroula une longue chaîne d’épreuves, de deuil et de larmes.
Dans le trésor de l’église, la pauvreté succéda à l’opulence ; à la Cour du roi de France, l’oubli vint à la place de la reconnaissance.
Des dissensions intéressées entre le curé et le chapitre au sujet de la Sainte Ceinture furent suivies d’un long et regrettable procès ; l’ornementation de l’église fut profanée par le vandalisme des blanchisseurs de murailles ; les fortifications de la ville, le jeu de paume, le château furent détruits et les matériaux dispersés.
En un mot les beaux jours du Puy Notre Dame sont passés, l’ère de prospérité du moyen âge a disparu et, avec la fin du règne de Louis XIV, commence pour notre paroisse, une époque de décadence et de ruine que nous voudrions pouvoir effacer de son histoire.
Les victoires du grand roi avait couvert la France de gloire, mais elles avaient coûté beaucoup de sang et de sacrifices.
Pour acquitter les dépenses de la guerre, Louis XIV aurait pu recourir au moyen de l’impôt et demander à chacun de ses sujets le tribut que tout citoyen doit à son pays, tribut dont les partisans du pouvoir actuel font à l’ancien régime un reproche aussi absurde que mensonger : ils oublient ou ne veulent pas avouer que la taxe républicaine de nos jours accable le pauvre contribuable dix fois plus que la dîme royale d’autrefois!! au lieu de frapper son royaume d’un impôt global qui eût amené partout une pénurie d’argent et engendré la misère générale.
Louis XIV eut recours aux églises riches ; il leur demanda, sous forme de dons gratuits, de combler le déficit des finances publiques et l’église du Puy Notre Dame dut y contribuer pour sa bonne part.
Nous possédons la lettre que le roi écrivit à Mgr l’Evêque de Poitiers au sujet de l’argenterie qui pouvait se trouver dans les églises de son diocèse.

« Monseigneur l’Evêque de Poitiers »

« Vous avez reçu par mon édit de décembre dernier et par ma déclaration du 14 
« du même mois, ce que j’ay cru devoir faire pour empescher que les espèces
« d’or et d’argent ne continuent à sortir de mon royaume.. Je ne doute pas que
« vous n’ ayez appris que, pour remplacer en partie celles qui en sont sorties les
« années précédentes, j’ai avec plaisir envoyé à la Monnaye ( établissement où
« l’on fabrique la monnaie) les meubles d’argent que
« j’avais dans mes appartements ; et comme j’ay été informé qu’il y a dans les
« églises beaucoup d’argenterie au-delà de celle qui est nécessaire pour la
« décence du culte divin, dont la valeur estant remise dans le commerce
« porterait un grand avantage à mes sujets, je vous fais cette lettre pour vous
« exhorter à examiner ce qu’il y a d’argenterie dans chaque église de votre
« diocèse, ce que vous croirez qu’il sera à propos d’y laisser outre les vases
« sacrés auxquels il ne faut pas toucher, et ce que l’on pourrait en refondre,
« vous assurant que vous ferez chose qui me sera fort agréable et fort utile au
« bien de mon Estat, d’ordonner qu’elle soit portée dans mes Monnayes pour
« estre convertie en espèces d’or et d’argent, la valeur estre payée comptant sur
« le prix porté par ma déclaration du 14 décembre dernier à ceux qui
« l’y apporterent, et ce qui proviendra de la dite argenterie supperflue estre
« ensuite portée au profit desdites églises à qui ladite argenterie appartenait.
« Ecrit à Versailles, le 14 février 1690 » 

« Louis »

Le roi donna le premier l’exemple du sacrifice qu’il imposait aux églises : tous ses meubles en argent renfermés dans le palais de Versailles, d’un travail merveilleux, qui faisait son orgueil et l’admiration des étrangers : tables, guéridons, fauteuils, candélabres, girandoles, chandeliers, bas-reliefs, etc.…, disparurent impitoyablement dans le fourneau des fondeurs ou s’engloutirent d’admirables richesses artistiques.
Celles de notre église eurent bientôt le même sort .
Un mois après avoir reçu la lettre du roi, l’évêque de Poitiers désignait le doyen de Thouars, Philippe Porcheron pour aller faire l’inventaire de l’argenterie renfermée dans le trésor du Puy Notre Dame ; et le 14 mars 1690, le doyen de Thouars arrivait au Puy pour accomplir sa mission.
Vainement les chanoines lui firent remarquer que le chapitre était fort pauvre, puisque les canonicats ne valaient chacun que 150 livres de rente.
Philippe Porcheron n’écouta point leurs observations ; il dressa aussitôt l’inventaire du trésor de l’église ; il pesa les statues des rois, le prie-dieu d’argent, deux bassins avec quatre coupes, deux burettes, la châsse de Saint Nicolas faite sur le modèle de la Sainte Chapelle de Paris, une grande châsse de vermeil qui servait à porter la Sainte ceinture en cérémonie, et sur la croix de laquelle était attachée une chaîne d’or donnée par une dame Anne Sorin.
L’inventaire mentionnait encore une ancienne custode d’argent qui servait quelquefois à porter le Saint Sacrement dans la paroisse, deux petites figures d’argent, l’une de la Sainte Vierge, l’autre de Notre Dame, un encensoir avec sa navette, deux chandeliers et une croix, le tout en argent.
Puis il remporta cet inventaire à Poitiers, sans en avoir voulu laisser une copie entre les mains du chapitre.
Comme de raison les habitants n’étaient point pressés de voir disparaître leur trésor ; aussi ils attendirent jusqu’au 12 novembre pour se réunir en assemblée et choisir ceux qui devait le porter à la Monnaie, suivant l’ordre du roi.
Ils députèrent Claude Pélisson, écuyer, prieur de l’église paroissiale du Puy et quelques notables du lieu, Jacques Gourdault des Mérites, Mestreau, Blondé et Pasquier. Ils partirent aussitôt, emportant avec eux la plupart des objets précieux mentionnés dans l’inventaire de Philippe Porcheron.
Arrivés à Poitiers le 16 novembre, ils remirent au sieur Roy, contrôleur de la Monnaie, toute l’argenterie destinée à être vendue.
C’était une figure de Louis XI, pesant 53 marcs, une statue en argent du Dauphin de 68 marcs ; une autre de Joachim, second fils de Louis XI, mort à Amboise et enterré dans la chapelle des Cordeliers de cette ville, la statue pesait 22 marcs ; une autre de François, troisième fils du roi, de 18 marcs : ce dernier était représenté avec ses langes, et, d’après un vœu de la reine, l’orfèvre avait donné à la tête des proportions de celle de l’enfant venant au monde.
Ils avaient apporté en outre un prie-dieu d’argent et un chapeau couronne avec branches pendantes, des Heures et une épée, pesant 58 marcs, et une table d’argent à bordure semée de fleurs de lis du poids de 108 marcs. (Le marc pesait environ une demi-livre).
Il y avait encore un calice en vermeil, d’un prix inestimable, le bas de la coupe était artistement ciselé, et sur le nœud étaient sculptées en rond de bosse les figures des douze apôtres ; enfin un ostensoir en vermeil, dont le pied reproduisait le modèle de la Sainte Chapelle de Paris.
Le tout pesait 327 marcs, aux dires de Grandet, auteur contemporain de ce fait.
Mais d’après les registres paroissiaux, dans lesquels nous avons puisé nos documents, l’argenterie du Trésor, essayée et fondue dans l’hôtel des Monnaies de Poitiers  produisit 278 marcs, 4 onces 4 grains, ce qui à raison de 28 livres 6 sols 8 deniers le marc, donne une somme de 7.892 livres 11 sols 4 deniers.
Si l’on admet qu’à la fin du XVIIème siècle l’argent valait dix fois plus que de nos jours, nous aurons une idée de la somme que Louis XIV réalisa avec les richesses du Puy Notre Dame .
Ainsi disparut à jamais de notre église le trésor qui avait été déposé par des rois, des princes, des grands et des riches, comme un témoignage de leur dévotion envers la Sainte Ceinture et de leur reconnaissance envers la très Sainte Vierge pour des bienfaits reçus.
On ne laisse à la Fabrique que les calices, ciboires, croix, encensoirs, reliquaires, chandeliers et autres objets nécessaires pour le culte.Parmi ces derniers, que la révolution s’appropria à son tour, figurait une ancienne châsse en vermeil de deux pieds de haut sur 10 pouces de large, qui renfermait la Sainte Ceinture ; une statuette de Saint Sébastien haute de13 pouces ; une autre de Saint Jean en argent ; une représentation de la Sainte Chapelle de Paris de vingt pouces de hauteur et du poids de 10 marcs 6 onces.
Au commencement du XVIII ème siècle, à part la Confrérie de la Charité, œuvre du curé Hénault qui demande une étude spéciale, rien de saillant ne nous paraît s’être passé au Puy Notre Dame.
L’indifférence religieuse commençait à s’étendre sur la France et tarissait peu à peu la source des pèlerinages si fréquents et si fervents des siècles précédents ; la foi vive et simple du moyen âge n’existait plus dans un grand nombre d’âmes ; on ne trouvait plus dans le concours des peuples qui venaient encore vénérer la Sainte Ceinture, l’élan, la confiance du temps de Louis XI ou de Louis XII.
L’autorité de l’Église avait été déjà fort ébranlée par les idées de la Réforme et la guerre religieuse du XVI ème siècle; le flot de la Révolution qui montait menaçait d’emporter le reste.
L’esprit de soumission qui indiquait la reconnaissance du principe d’autorité, avait fait place à l’esprit de discussion.
On discutait sur tout : sur l’organisation sociale où les privilèges apparaissaient plus odieux à mesure qu’ils étaient moins justifiés par les services rendus ; sur la royauté, qui ne savait plus faire honneur à la France au dehors, ni lui assurer la prospérité au dedans.
L’église reçut le contrecoup de l’impopularité de la monarchie, à cause des traditions séculaires qui la rattachaient étroitement à elle.
Et ce ne sont plus seulement les ennemis de la religion qui jettent le discrédit sur elle ; le clergé lui-même ne sut pas toujours se protéger contre les tendances nouvelles, et il se laissa toucher par l’esprit d’indépendance.
Vers 1770, il s’éleva une regrettable contestation entre le curé du Puy et le chapitre, au sujet de la Sainte Ceinture.
Au fond il s’agissait de savoir auquel des deux appartenait le droit de garder la précieuse relique et de la présenter à la vénération des fidèles.
Deux mémoires furent imprimés, l’un en faveur du curé Roblain, l’autre en faveur du chapitre, et envoyés à la sénéchaussée de Poitiers, qui fut appelée la première à donner son avis sur ce fâcheux différend ;
Elle rendit son arrêt le 19 août 1780.

  « Les soussignés,

consultés pour donner leur avis sur les contestations qui se sont élevées_
entre
MM les chanoines du Puy, d’une part,
et le sieur Roblain, curé et doyen de la même église collégiale, d’autre part,
sont d’avis :
vu les pièces, titres et mémoires que les parties ont respectivement produites,
que le sieur Roblain a prétendu sans fondement que l’église du Puy, où se fait actuellement le service de la paroisse dont il est titulaire, est sa propre église, qu’elle lui appartient et aux habitants du lieu, et les chanoines ne jouissent que par emprunt de cette église pour y faire le service divin et canonial fondé par Louis XI, en 1481.%%% L’ancienne église paroissiale était bâtie au haut du grand cimetière ; il en reste encore des vestiges.
Cette ancienne église étant tombée en ruine, le service de la paroisse fut sans doute transféré dans l’église que Guillaume IX, duc d’Aquitaine avait fait bâtir vers le milieu du XII ème siècle pour y établir des religieux ; et en 1481, Louis XI sollicita du Pape Sixte IV une bulle ou ordonnance pour faire ériger en collégiale cette église régulière et conventuelle, en laissant toujours subsister la cure et même le prieur et les religieux.
Comme l’église du Puy devait être commune au curé, habitants et chapitre du Puy, l’usage des ornements, livres et vases sacrés devait l’être aussi.
Le sieur Roblain ne peut donc pas prétendre que tous les vases sacrés, livres et ornements sont en sa disposition et administration, en sa qualité de curé.
Mais il paraît que le principal objet du procès est la garde du dépôt de la Sainte Ceinture de la Vierge Marie et les offrandes et oblations que cette relique peut procurer.
Les chanoines ne s’en sont pas tenus à conclure à ce que défense fut faite au sieur Roblain de s’emparer des clés du trésor, et de celle d’une cassette destinée à mettre un calice, une patène et un missel mais encore à ce que défense lui fut faite de s’arroger le droit de faire toucher la Sainte Ceinture de la Vierge aux fidèles qui y ont dévotion.
Le chapitre prétendait priver le sieur Roblain, curé, du droit de participer aux offrandes et oblations que font les fidèles à l’occasion de la Sainte Ceinture.
Le sieur Roblain soutenait au contraire que lui seul en sa qualité de curé avait droit d’exposer la Ceinture, de la présenter aux fidèles, de faire à ce sujet tous les actes que leur piété requérait et de recevoir leurs offrandes,. auxquelles personne n’a droit que le véritable pasteur de l’église où la relique a été mise en dépôt.
On ignore en quel temps a été fait le dépôt de cette relique dans l’église du Puy Notre Dame.On serait instruit de ce fait, dit le sieur Roblain, s’il plaisait au chapitre de représenter l’acte de dépôt de cette relique ; cet acte existe, je l’ay vu dans le trésor de l’église, j’en ay même tiré une copie pour prendre à ce sujet l’avis de deux jurisconsultes, mais cette copie est adhirée, et le chapitre n’est pas curieux d’en montrer l’original, parce qu’il anéantirait entièrement sa prétention.
On ne peut se dissimuler que l’église à laquelle la Sainte Ceinture a été donnée et où elle est en dépôt, est moins l’église commune au curé et au chapitre.
Par cette raison les soussignés estiment qu’il convient que les offrandes et oblations soient partagés entre le curé et le chanoine sacriste.
Et pour qu’il ne s’élève aucune contestation pour ce partage, et que l’égalité s’y trouve autant qu’il sera possible, on réglera que l’exposition de la Sainte Ceinture sera faite alternativement par moitié par le curé et le chanoine sacriste, que le curé la fera le premier pendant le mois de janvier, le chanoine sacriste pendant le mois de février alternativement de mois en mois ;qu’à cet effet la châsse et cassette où est renfermée la Sainte Ceinture sera mise , dans une armoire fermée à clef , laquelle le curé et le chanoine sacriste se feront passer alternativement pour l’avoir chacun dans leur mois.

Délibéré à Poitiers , le 19 août 1780 »

Cette transaction n’étant du goût de personne, l’affaire fut portée devant le Parlement de Paris, qui rendit en 1782, un arrêt en faveur du curé, auquel il accordait et, en cas d’absence et empêchement du chanoine sacriste, le droit de présenter la Sainte Ceinture et de recevoir des oblations.
Cette sentence était conforme au mémoire présenté par le sieur Roblain. Le curé du Puy était toujours resté en possession de la relique et de la châsse qui la renferme ; il n’avait jamais cessé, ou par lui même, ou par les prêtres chargés de le remplacer, d’exposer la Ceinture, de la présenter aux fidèles et de recevoir leurs offrandes ; ses prédécesseurs n’avaient jamais éprouvé, sur ce sujet, aucun trouble, aucune contradiction de la part de qui que ce soit.
Le curé du Puy était donc en possession d’un droit évident, qui n’avait jamais été contesté, et que le Parlement de Paris dut reconnaître.
Au milieu de ce mesquin différend soulevé par l’intérêt personnel, surgit une autre affaire qui porta une atteinte grave à la fondation du chapitre du Puy Notre Dame.
Louis XI, par lettres patentes de 1481, avait fondé au Puy, un collège ou chapitre composé de treize chanoines prébendés dont il se réservait la nomination pour lui et ses successeurs, et de treize vicaires ou semi-prébendés dont il laissait la nomination aux chanoines.
Après la création et composition de ce chapitre, le roi l’avait doté de biens assez considérables ; mais plus tard, différentes circonstances en enlevèrent la majeure partie, en sorte qu’il ne restait aux chanoines que très peu de revenus. Les biens des vicaires ne suffisant plus à leur subsistance, ceux-ci se virent forcer d’abandonner leurs places et de chercher d’autres revenus en desservant des paroisses étrangères. Les chanoines, obligés de joindre à leurs fonctions celles des vicaires absents, s’emparèrent de leur petite portion de revenus.
Et malgré cela, le bénéfice des chanoines est si modique, qu’il leur resterait à peine de quoi subsister si les vicaires revenaient occuper leurs places.
Dans ces circonstances les vicaires furent conseillés de recourir à l’autorité du roi pour ordonner la suppression des treize vicairies, ainsi que la réunion de leurs revenus à leurs prébendes. Au mois de mars 1775, Louis XVI fit droit à leur requête ; il supprima toutes les places de vicaires ou semi-prébendes existantes dans le chapitre du Puy, ensemble leurs droits et prérogatives, pour être le revenu d'icelles réuni à perpétuité aux prébendes des chanoines du chapitre, lesquels seront tenus d’acquitter les charges affectées auxdites semi-prébendes et d’en remplir les fonctions.
Ainsi disparu plus de la moitié du chapitre royal du Puy Notre Dame que Louis XI avait institué ainsi qu’il est dit dans l’acte de fondation, pour rendre le service divin plus solennel...et nous acquitter envers notre créateur et la benoite Dame, sa mère des grands biens à nous faits...Le reste du chapitre ne devait pas tarder à disparaître à son tour, emporté par le vent de la Révolution.
Pendant que le Puy suivait ainsi sa mauvaise destinée, que devenait son église ?
A l’intérieur comme à l’extérieur, elle subit à diverses époques des restaurations qui ne furent pas toujours heureuses.
Nous voyons encore aujourd’hui la date 1735 marquée en ardoise sur un des contreforts, et celle de 1765 au haut de la façade ; à cette dernière date , on a travaillé à la partie supérieure de cette façade comme il paraît aux six arcatures du centre, qui sont différentes des autres. Pour ce qui est de l’intérieur, le XVIII ème siècle vit les blanchisseurs d’église faire disparaître les intéressantes peintures laissées par les siècles précédents.
Le 2 septembre 1781, le chapitre passait marché avec Bernard Boret, blanchisseur de monuments, pour faire blanchir tout le dedans de l’église, les deux sacristies et la chapelle Sainte Anne, gratter les piliers de ladite église, qui en ont besoin, garnir de mastic, plâtre et ciment les trous, cavités desdits piliers, et murs et voûtes, et généralement tout ce qui peut être susceptibles des dites réparations ; et conserver aux deux côtés du grand autel quatre écussons et deux autres en face des deux ailes, et leur donner la couleur bleue ; et ce moyennant la somme de sept cents livres pour le blanchissage et faire donner à tous les cordons de la voûte une couleur de paille.
On lui accorda ensuite soixante douze livres pour faire aux colonnes et à ces cordons peints en jaune des filets blancs imitant les joints de pierre . Heureusement, cet affreux badigeon, dont on voit encore quelques restes dans les endroits qui n’ont pas été grattés, fut enlevé en 1852, lors de la restauration de l’église ; mais on ne réussit pas à faire revivre les anciennes peintures.
On n’a pas seulement à reprocher à la fin du XVIII ème siècle son genre de restauration qui était plutôt d’un style rococo ; on avait encore la manie de la nouveauté qui poussait à faire disparaître tout vestige, tout souvenir du passé.
C’est ainsi que nous avons à déplorer la disparition complète du château, du jeu de paume, des tours et de la plus grande partie des murs d’enceinte de la ville du Puy Notre Dame
Le château avait été construit par Guillaume d’Aquitaine au Xième siècle et sa femme Eleonore aimait à y habiter. Il n’en reste plus aucune trace ; on croit qu’il était situé au nord de l’église, vers l’emplacement appelé aujourd’hui Champ de Mars. Il était flanqué de tours et contigu à une muraille qui protégeait l’enceinte de la ville.
Jusqu’au milieu du XIX ème siècle les vieillards se rappelaient avoir vu la porte de ville et les deux tours qui défendaient l’entrée de la route de Montreuil.
De cette porte on peut encore suivre la muraille d’enceinte presque jusqu’à la route de Thouars qui était fermée par la barrière Saint Denis et gardée par une tour.
Contournant le petit cimetière, elle allait en ligne droite rejoindre la chemin de la Raye, à la Croix Bodet en laissant sur la gauche les faubourgs de la Jaltrie, de la Picardie et Saint Julien. De Croix Bodet où il y avait une tour, la muraille longeait le faubourg Saint Jacques, celui de la Paleine et l’hôpital de la Providence, et remontait ensuite vers le château, en suivant une partie de la rue qui conduit de l’hôpital au champ de Mars, et appelée encore aujourd’hui rue des Picards.
Les pierres de la tour de prison sur le champ de Mars, de la tour du chemin de Montreuil et de la Croix Bodet furent vendues en 1784.
On vendit en même temps les matériaux d’un ancien jeu de paume, situé au champ de Mars.
Le tout vendu à vil prix, rapporta à peine 250 livres.
Ce fut sans émotion qu’on démolit ces restes vénérés du moyen âge ; en voyant crouler ces monuments de l’ancien régime, les naïfs pouvaient croire qu’une ère nouvelle de prospérité allait s’ouvrir pour la Puy, et qu’on ne tarderait pas à voir s’élever des œuvres grandioses qui seraient un signe manifeste de progrès et de civilisation : c’étaient les mots qui volaient de bouche en bouche.
En réalité les esprits étaient gagnés par les idées nouvelles de haine à la royauté et à la religion ; les temps étaient changés; la Révolution n’avait plus qu’à se présenter avec son hideux cortège de destruction et de ruine.

L.Tusseau
Curé du Puy Notre Dame

DIMANCHE 5 JANVIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Le saviez vous

Sur une radio nationale, j'ai entendu un chroniqueur politique parler du terme " Basilique" d'une façon entièrement farfelue
Manifestement il ne connaissait pas l'explication
J'ai donc approfondi les noms des monuments religieux car dans notre ancien canton de Montreuil Bellay chaque commune à son église mais deux , Montreuil Bellay et Le Puy Notre Dame, ont une collégiale
Quelle est donc la différence
Les églises sont des édifices qui permettent le rassemblement des fidèles
En France toutes les communes ont leur église
La collégiale est également une église qui possède en plus un chapitre de chanoines composé d'un nombre fixe de clercs séculiers qui ont tous un siège dans l'église pour assister aux cérémonies
Le titre de chanoine est un titre honorifique qui peut être attribué à un laic
La basilique est une église qui jouit d'un titre honorifique donné par le pape
C'est souvent un lieu de pélerinage
La cathédrale est l'église où se trouve l'évêque
Il n'y en a donc une seule dans chaque département ou diocèse

SAMEDI 4 JANVIER 2025

LE PUY NOTRE DAME

Une histoire d'altitude

Lundi dernier le Courrier de l'Ouest semble avoir réglé son compte à la commune au niveau de son altitude
Il paraitraît que notre hauteur ne soit pas la plus élevée de la Région
Voici le texte du journal signé d'un journaliste, lui même ponot depuis quelques années:
Notre Maire, Madame Isabellon, lui répond également avec humour
Mais rassurez vous nous ne sortirons pas la hache de guerre.
Nos scalps continueront à faire les beaux jours de notre coiffeuse

Article du Courrier de l'Ouest

Tout d'une grande

C'est une caractéristique fièrement affichée sur la page d'accueil du site internet de la commune du Puy Notre Dame, et reprise sans vérification par d'autres pages comme celles dédiées aux vins de Loire.
La cité ponote serait, à en croire ces informations, le point culminant du Saumurois avec une altitude maximale de 103m.
C'est aussi ce qu'on peut entendre lors des visites commentées du village proposées à la belle saison.
Disons que c'est aller un peu vite en besogne.
Certes Le Puy Notre Dame et sa majestueuse collégiale se distingue de loin dans le paysage de par sa topographie : juchée sur la colline de tuffeau, l'église en impose.
Mais l'élégance ne fait pas la grandeur.
Vérification faite, le point le plus haut du Puy Notre Dame atteint 106 mètres d'altitude et non 103 mètres au dessus du niveau de la mer.
Mais surtout bien d'autres endroits dans le Saumurois dépassent ce soi-disant point culminant. Pour ne citer qu'elles, rien qu'au sud de la Loire , Doué en Anjou, Cizay la Madeleine, Fontevraud l'Abbaye et Epieds surpassent de quelques mètres la commune ponote
Parmi les 45 communes de l'Agglo, c'est Vernoil le Fourrier qui s'envole avec une altitude maxi de 120m

Yvan Georget

Réponse d'Isabelle Isabellon, maire du Puy Notre Dame

Le Puy-Notre-Dame « Haut lieu de Saumurois » a semble-t-il été détrôné.
La technologie utilisée pour effectuer cette mesure, sans doute indiscutable, a rendu son verdict.
Oui mais...
Car il y a un mais...
Cela dépend où se situe l’esprit ponot...
Car l’esprit ponot, lui, est en haut lieu.
Cela a commencé il y a longtemps, très longtemps...
Il était une fois un Duc d’Aquitaine prénommé Guillaume, qui partit en croisade, s’y convertit, et ramena, dit-on, la ceinture de la Vierge Marie que lui aurait offert le patriarche de Jérusalem.
Puis une Duchesse d’Aquitaine, prénommée Aliénor, bâtit une église digne d’abriter une Sainte relique.
Dès lors, de toutes directions, au détour des courbes paysagères, apparaît l’édifice au trois clochers dont deux sans cloches, haut lieu de spiritualité dominant la campagne environnante.
Louis XI y fondera un Chapitre de treize Chanoines et elle deviendra Collégiale.
Les voutes résisteront quant à elles à l’incendie de la charpente au XVI ème siècle, conséquence des guerres chrétiennes.
Un abbé, nommé Gallais, survivant à la Révolution, rachètera l’édifice en bien piteux état.
Joly Leterme, architecte, initiera sa restauration et Prosper Mérimée, aidé de Ponots prestigieux et passionnés, en financera les travaux.
Les Ponotes et les Ponots soutiendront discrètement mais avec détermination leur Collégiale dont le clocher domine le Saumurois.
Car là est l’esprit ponot: du haut de notre clocher, nous partageons notre vin, notre joie d’être une communauté où tant d’histoires sont à raconter, tant d’événements sont à partager, tant d’accueils sont à venir !
Alors oui, le Puy Notre Dame est bel et bien un « Haut lieu » du Saumurois !
L’esprit ponot rayonne dans nos coeurs, et du très haut du clocher, de notre Mont Saint Michel angevin qui domine la campagne, nous vous souhaitons à tous, une belle année 2025 !

Isabelle Isabellon

Notice de Dominique Monnier

Bien entendu on peut toujours discuter sur l'altitude, en plus ou en moins
Pourquoi voulez vous que nous contestions celle des autres communes, comme vous nous l'indiquez, plus haute ou plus basse que la petite cité ponote
La preuve, vous avez cherché des références et au lieu des 103 mètres revendiqués, vous avez trouvé une référence à 106m
Allons jusqu'au bout sur wiki Anjou, j'ai trouvé une autre référence, je cite :
"Espace et territoire"
"Le Puy-Notre-Dame s'étend sur 40,66 km2 (4 066 hectares), aux confins de l'Anjou et du Poitou, et son altitude varie de 122 à 184 mètres (15)"
(15) IGN, Répertoire géographique des communes (RGC), données 2014 (altitude, superficie)"

Malgré ces références, restons à nos 103 m mais cela ne nous empêchera pas de continuer à être un "Haut lieu du Saumurois" comme d'autres sans doute
Par contre personne ne pourra nous retirer notre collégiale et l'histoire royale et républicaine qui l'accompagne
Elle est toujours sur sa butte et c'est la seule qu'on voit de tous côtés à de nombreux kilomètres à la ronde
Pour en terminer c'est avec beaucoup de plaisir que nous accueillerons les habitants de Doué en Anjou, Cizay la Madeleine, Fontevraud l'Abbaye et Epieds
Nous les ferons monter sur les Preaux de la collégiale à une vingtaine de mètres supplémentaires à l'altitude normale d'où ils pourront admirer ,pour certains au loin et par temps clair, l'église de leur village

Dominique Monnier

Association du patrimoine

Autel

Si la Collégiale est du 12/13ème siècle,savez vous que le petit autel qui est situé sur la droite, avant de rentrer dans la sacristie, est beaucoup plus jeune et a été inauguré en 1905
On peut en effet découvrir une plaque sur le côté gauche de l'autel illustré par la photo qui suit et qui atteste cette réalisation due à une dame Volerit



La plaque inaugurale de l'autel

Cartes postales

Découvrez sur internet
plus de 500 cartes postales
sur la commune sur le site
http://ponotdecoeur.blogspot.com/

Vieilles photos de la commune

http://ponotdecoeurphotos.blogspot.com/

Site historique

http://lepuynotredame.blogspot.com/

2 Janvier 2025

Par Dominique Monnier, mercredi 1 janvier 2025 à 09:01 :: Informations cantonales

COMMUNE DU PUY NOTRE DAME

Chez le photographe

Dans la "Petite cité de caractère",
il a été posé en 1992 diverses enseignes
% Aujourd'hui la dernière , celle du photographe
Malheureusement un camion a enlevé l’appareil photo



Association du Patrimoine

En avril 2016 j'avais imaginé une visite du Puy Notre Dame sur mon blog destinée aux nouveaux habitants
N'ayant que peu d'informations à l'époque à cause du manque d'actualités en raison de la crise du Covid, j'ai ressorti cette visite qui peut intéresser les nouveaux habitants
Cela permettra de découvrir votre village
On se rend compte que cela fait également plaisir aux anciens ponots, en visite dans leur famille, qui aiment examiner les changements et l'évolution de leur commune d'origine
Bonne visite
Dominique Monnier

La commune du Puy Notre Dame est labellisée "Village de charme" et Petite cité de caractère"
Certains habitants pourraient se dire quelle prétention!
A force de circuler dans nos rues et nos ruelles, on se familiarise avec notre patrimoine et on en oublie peut être l'essentiel
C'est pourquoi j'ai profité de la réfection de la rue Sainte et de la rue du Couvent pour lever les yeux et promener mon portable
Je vous propose de visiter ce quartier de la commune en quelques photos
En partant de la collégiale, descendons la rue Sainte

Rue Sainte

Vous découvrez une plaque de rue comme la ville en est ornée sur de nombreuses façades



Ces sculptures ont été réalisées par des compagnons lors de concours organisés pendant les fêtes du vin et du champignon
On leur donnait le nom d'une rue et il devait sculpter la plaque correspondante à leur imagination
Ici l'artiste a réalisé une sainte ou la vierge dans la rue Sainte
Tout est laissé à l'imagination du visiteur
En commençant à descendre la rue ,sur la droite, vous découvrez un bâtiment récent
Il s'agit de l'ancienne poste construite dans les années 1960, transformé aujourd'hui en gîte d'accueil pour randonneurs
Le rez de chaussée était destiné au médecin, transféré aujourd'hui rue des hôtels
Précédemment il existait un vieux garage, tenu par la famille Poirault
Les plus anciens se souviennent encore de la 203 Peugeot du garagiste dont l'immatriculation était particulière
La plaque portait le numéro 1 A 49
Toujours à droite un peu plus bas, on trouve un grand immeuble qui était occupé par Monsieur Palussière
Il était hongreur et faisait office de vétérinaire



Du côté gauche il existe une belle construction (photo ci-dessus), aujourd'hui restaurée à l'intérieur
C'était le siège de deux commerces
La boucherie d'Amand Chiron dont l'abattoir a été remplacé aujourd'hui par un gite haut de gamme
Et la boulangerie de Monsieur Lemeunier
De nombreux immeubles sont à étages ce qui est une spécificité de la commune
On parlait très souvent de la ville du Puy Notre Dame
C'est sans doute parce que c'était une ville close, entourée de remparts, un lieu de pèlerinage
et avec la présence de nombreux commerces



Le porche



Un peu plus bas , côté droit on découvre une maison avec une petite tour
C'est le caractéristique d'une maison de chanoine de la collégiale dont le chapitre avait été créé par le roi Louis XI
Toutes les habitations de ces personnalités, disséminées un peu partout sur la commune
sont reconnaissables grâce à leurs tourelles
En face l'exploitation viticole de la famille Poirier rachetée par une architecte belge



C'est un immeuble entièrement restauré avec création de fenêtres à meneaux
Les chiens assis qui n'existaient pas à l'origine



Sur les murs de cette maison on découvre une grosse pierre creusée



Il s'agit simplement du gond du portail d'entrée de la ville par le sud

Nous avons visité la rue Sainte et nous voici en prolongement dans la rue du Couvent

Rue du Couvent



Avec les clés de la plaque, on va pouvoir entrer dans ce lieu que les touristes ne doivent pas manquer
En se retournant on aperçoit le clocher principal de la collégiale
Une histoire nous conte qu'il devait exister un souterrain entre l'église et le couvent des Cordelières
Il est vrai que toutes les maisons sont truffées de caves à l'intérieur de la ville close



Vue du clocher au carrefour de la rue Sainte et de la rue du Couvent

Avançons un peu plus loin pour apercevoir une magnifique dépendance du manoir
que vous allez découvrir par la suite et vous comprendrez pourquoi le titre de village de charme
n'est pas usurpé



Vue de la rue



Vue rapprochée

A cet instant vous n'apercevez pas le manoir qui n'est autre que le couvent des Cordelières
La vue est déjà  magnifique et votre oeil ne s'attend pas à  découvrir la suite
Faites quelques mètres en direction de la glycine qui orne l'entrée et régalez vous
Au siècle dernier il fut le siège d'une exploitation viticole
Il appartient aujourd'hui à une personne qui est train de le restaurer

Note :
"Les Cordeliers" est le nom que prirent les franciscains établis en France
Il leur aurait été attribué par Jean de Beaufort lors de la septième croisade
Cette appellation remonte à  Saint Louis. Pendant la croisade de 1250, le roi ayant remarqué des religieux très combatifs envers les Sarrasins, demanda leur nom
On lui répondit qu'ils étaient de cordes liés (cordeliers).
En effet, ces moines portaient sur leur robe de bure brune ou grise, une grosse corde, armée de noeuds de distance en distance, qui tombait presque jusqu'à leurs pieds et d'un capuchon court et arrondi
Ils appartenaient à l'Ordre des Frères mineurs, appelés encore Franciscains, fondé par saint François d'Assise, et confirmé par le pape Honorius III en 1231.
En 1789, les Cordeliers possédaient en France 284 couvents, qui furent tous fermés en 1790.
Au Puy Notre Dame, c'était un couvent de Franciscaines



Prolongez ensuite votre visite et vous apercevrez sur la droite, en levant la tête, les traces
de la chapelle du couvent dont les ouvertures ont été bouchées
On peut supposer que ces fermetures résultaient de l'imposition qui avait été créée
par un gouvernement du début du siècle dernier sur toutes les ouvertures



Et pour terminer la visite de cette rue, il vous reste à  voir une dernière maison
dont l'entrée est dominée par un pigeonnier , découvert depuis qu'il a été ravalé
Si vous jetez un coup d'oeil derrière l'entrée vous découvrirez une citerne originale
dominé par la Collégiale sur son arrière



Le pigeonnier



La citerne



Une dernière vue sur l'arrière du couvent

Rue Saint Julien et rue de la Basse Paleine

Poursuivons en tournant à droite, en bas de la rue Sainte.
Nous arrivons dans la rue Saint Julien, lieu mythique de la cité car c'est le seul endroit où on peut observer les restes des remparts de la ville close.
Aussitôt sur la droite au dessus de votre tête, une belle arcade, partie d'une maison vendue qui a été restaurée dans les années 90 pour y créer un gite rural.



Les remparts se poursuivent pratiquement jusqu'à  la rue du Bélier d'Or et donnent, côté gauche, directement sur le vignoble.



Une centaine de mètres plus loin, vous découvrez une porte surmontée d'un pigeonnier donnant sur le château de Beauregard.

__

Ce beau manoir est plus récent mais ne dénote pas dans le style du village.
Je me suis permis de jeter un oeil pour découvrir en même temps le clocher de la Collégiale.



A droite de la porte, une enseigne typique qui représente un moine buveur.
Chaque vigneron de la commune en possède une.
Elle signale la présence d'une exploitation viticole.
Elle est la reproduction d'une miséricorde de l'église qui se trouve sur une stalle dans le fond de la nef
La municipalité et l'association des vignerons en ont fait l'emblème de la commune.
On le retrouve sur les bouteilles de la nouvelle appellation "Saumur Puy Notre Dame."
Il a été dénommé "Régalade de Moine" par Jean Bellard, poète, bien connu des viticulteurs du Saumurois.
Cette figurine a été imaginée par un professeur d'espagnol de Saumur.
moulage en plâtre a également été réalisé et est donné au premier prix des concours de vins.
Il a été remis à  certaines collectivités pour qu'elles n'oublient pas notre ville.
Ainsi Monsieur Olivier Guichard, président de la Région et Monsieur Lardeux, président du Département
ont emporté un exemplaire lors de leur visite lors d'inaugurations de fête de la commune.



Pour les plus courageux, descendez vers la route de Saint Macaire du Bois sur 200 mètres et retournez vous
Vous allez pouvoir contempler une des plus belles vues de la commune qui lui a permis d'être citée comme le
"Petit Mont Saint Michel" dans la chartre du Parc Naturel Régional Loire Anjou Touraine



Prolongeons notre visite vers la rue de la Basse Paleine.
Elle possède également sa plaque de rue sculptée.



Un peu plus loin sur la droite, on tombe sur un porche en tuffeau.
Les architectes des bâtiments de France indiquent régulièrement que la commune du Puy Notre Dame
est citée comme remarquable en partie à cause de ses porches qui sont nombreux et tous différents.
Vous trouverez ci-après deux exemplaires situésà  cinquante mètres d'intervalle.





Beaucoup de villages possèdent une place de la Paleine.
La molinie bleue (Molinia caerulea), aussi appelée « Paleine », est une espèce de plante vivace de la famille des Poaceae.
Elle est originaire d'Europe du Nord et d'Asie.
Le nom de Molinie est dédié au botaniste chilien Juan Ignacio Molina. Quant à la couleur bleue, elle caractérise les reflets bleutés des feuilles.
Monsieur et Madame Riley qui possèdent un gite rural ont planté une paleine que vous pourrez apercevoir devant leur porche.
Il en existe également de nombreuses dans la descente de cave du domaine de la Paleine, route de Doué la Fontaine



Enfin au passage n'oubliez pas de regarder sur la droite la nouvelle plaque de la rue Saint Jacques.



Et sur la gauche les deux de la rue du Moulin.





Et vous terminez votre visite de la rue en découvrant un bel ensemble qui a formé un hôtel haut de gamme ouvert dans les années 1990.



Rue de la Cour Nault et rue de Compostelle

Revenons en bas de la rue Sainte pour nous diriger vers la rue de la Cour Nault.
On trouve immédiatement sur la gauche une magnifique porte.
Protégée par des remparts la ville du Puy Notre Dame possédait 5 portes et 10 guichets.
Cette porte "Guichet" est le dernier vestige de ce temps, où il fallait payer l'octroi pour entrer dans la ville



Avancez encore quelques mètres pour entrer dans le plus vieux quartier de la commune dénommé "La Jalterie".
Avant de tourner vers la droite, vous vous trouvez devant un portail en bois.
Il n'a rien d'historique me direz vous
Eh bien il a une réelle importance.
En effet la municipalité a pratiquement effacé les réseaux électriques en trois mandats sur toute la commune historique.
Il reste encore quelques poteaux sur la rue des Moulins et la rue de la Basse Paleine sur la partie départementale.
Regardez la photo ci-dessous.
Sur la gauche il existait un transformateur de quatre mètres de hauteur qui a été enlevé.
Le syndicat d'électricité l'a remplacé par un beaucoup plus petit
La municipalité a exigé avec l'aide des Bâtiments de France que ce dernier soit caché.
Il se trouve donc derrière dette porte qui a été payée entièrement par le syndicat.



En se retournant on aperçoit toujours la Collégiale et quelques lampadaires sans fil.



Vous continuez dans les vieux quartiers pour vous apercevoir que beaucoup de maisons ont été rénovées.



dans de nombreuses communes, vous arrivez souvent au bout du monde comme c'est le cas dans cette ruelle du Puy Notre Dame.
Ensuite la vigne est prépondérante et encercle de partout le village.



La Jalterie dénomme l'endroit de cette commune qui confirme que c'était un village viticole.
En effet le jalle était un baquet de bois utilisé par les vignerons.
Il a occasionné une plaque de rue.



Vous remontez ensuite où se trouve l'une des deux coquilles de l'arrêt des pèlerins.



On termine cette visite par la rue de Compostelle et sa magnifique plaque.



MERCREDI 1er JANVIER 2025

BONNE ANNEE



A vous tous amis lecteurs
Je vous présente mes meilleurs vœux pour la nouvelle année.
Merci pour tous les moments partagés et ceux à venir.
À bientôt pour de belles découvertes de notre belle Région
Et de votre côté n'hésitez pas à les partager
Pour l'année à venir, je vous souhaite plein de rêves,
de surprises et beaucoup de joie et réussite.
Avec toutes mes amitiés
Dominique Monnier

Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns.
Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer et d'oublier ce qu'il faut oublier.
Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d'oiseaux au réveil et des rires d'enfants.
Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir.
Je vous souhaite de résister à l'enlisement, à l'indifférence et aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite enfin, de ne jamais renoncer à la recherche, à l'aventure, à la vie, à l'amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.
Je vous souhaite surtout d'être vous, fier de l'être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable.
Jacques Brel

LE PUY NOTRE DAME

Sur le mur d'un ancien restaurant

Dans la "Petite cité de caractère",
il a été posé en 1992 diverses enseignes
Aujourd'hui celle indiquant qu'il s'agit d'un ancien restaurant.
A demain pour une nouvelle découverte



LA DEVINETTE DU JOUR

Pour tous et pour les footballeurs



Quel événement sportif a occasionné cette photo

Réponse

Aucun événement
C'est un boulder et non pas un vieux ballon de football abandonné sur une plage
Les Moeraki Boulders sont des rochers sphériques exceptionnellement grands situés le long d'un tronçon de la Koekohe Beach sur le platier de la baie d'Otago, entre Moeraki et Hampden, en Nouvelle-Zélande.
Les blocs les plus imposants pèsent plusieurs tonnes et vont jusqu'à  trois mètres de diamètre.
Une érosion de 60 millions d'années dans le sable des falaises côtières aurait donné cette forme sphérique étrange.
Ils se seraient formés à partir des sédiments du fond marin pendant le Paléocène précoce.
Il s'agirait de dépôts de calcites autour de noyaux de boue fossilisés.



Etonnant, non!