LE PUY NOTRE DAME

Souvenirs, souvenirs

Comme disait Johnny Hallyday dans son premier disque
Mais pour les Ponots et les Ponotes, il s'agit aujourd'hui de conserver l'élégance de leurs coiffures en se rappelant de ceux qui se sont occupés d'eux pendant trois quarts de siècle
Après la libération, la gente féminine allait au salon d'Hélène Perrault, la tante d'Eric Segret, celle qui convola en justes noces avec Pierre Chuat
Son salon se trouvait en face de l'église, entre le salon actuel et l'ancien presbytère
A partir de 1959, Monsieur et Madame Hay prirent la suite et transférèrent le salon femme, rue Notre Dame.
Ils recrutèrent ensuite une jeune Brigitte qui continue aujourd'hui à mettre en plis les têtes de nos épouses
Côté hommes, Monsieur Maillard fut le premier après la guerre, Madame Ida Fardeau coiffant de temps à autre entre ses reprises de couture
Son salon se trouvait en face la boulangerie de Monsieur et Madame Petel
C'était un formateur puisqu'il eut deux apprentis qui assureront sa suite et qui , sans jeux de mots, seront les deux têtes de la coiffure du Puy Notre Dame
Le premier Monsieur Bonnin. Son salon se trouvait dans le bas de la rue Notre Dame et communiquait avec le bar bien connu "Le Penalty", tenu par son épouse, lieu mythique où les footballeurs se retrouvaient pour fêter leurs victoires et se lancer des défis mémorables sur le célèbre babyfoot jamais en grève
Un second salon homme fut créé par Bernard Hay qui passa du féminin au masculin en agrandissant son salon du côté droit
Puis le temps a passé et la collégiale a sonné les heures pendant de nombreuses années
Chacun prit sa retraite et ils laissèrent la place à Brigitte Roux qui manie avec dextérité les chevelures des hommes et des femmes d'aujourd'hui
Souvenirs, souvenirs