LU DANS LA BRECHE URBAINE

Angers, première ville végétale française

Déjà réputée pour sa douceur de vivre, la ville d’Angers semble aujourd’hui mériter l’appellation de capitale végétale de France. Selon le palmarès établi par l’Union Nationale des Entreprises du Paysage, la commune sort largement en tête des villes accordant le plus d’importance à la végétalisation de son territoire (devant Nantes et Limoges)*. Et elle semble ne pas vouloir s’arrêter là.

Le végétal : un enjeu d’envergure

Si devenir une éco-cité fait aujourd’hui partie du plan d’action de nombreuses grandes villes françaises, beaucoup adoptent une politique qui relègue finalement la place du végétal au second plan. Bien plus qu’un enjeu décoratif, le facteur végétal est pourtant devenu un vrai critère attractif pour les citadins**. Inscrit dans une démarche environnementale, il est à juste titre associé à la notion de bien-être, et dans ce domaine, la ville d’Angers fait figure d’exemple.

La Municipalité place en effet clairement le végétal au cœur de sa politique urbaine. 5% de son budget est aujourd’hui dédié à la création et l’entretien des espaces verts, soit 4 fois plus que partout ailleurs dans l’hexagone. 20% de son territoire est occupé par des zones végétales, ce qui représente 51m² pour chacun de ses 148 000 habitants, 20 fois plus que la moyenne nationale. Parallèlement, la Ville mène activement des campagnes écologiques visant à atteindre le 0 pesticides (même chez les particuliers), à optimiser ses déchets verts ou encore à l’entretien naturel de certains de ses espaces végétalisés.

Des initiatives vertes

Accueillant déjà des événements majeurs de l’univers du végétal comme le festival des Accroche-coeurs (en septembre), les rendez-vous de l’agriculture connectée (16 octobre 2015) et bien sûr le Salon du végétal (16 au 18 février 2016), la ville ne cesse d’innover pour que celui-ci soit un véritable atout patrimonial.

Avant-gardiste en la matière, la Ville dispose du premier parc d’attraction d’Europe dédié au végétal, Terra Botanica, et propose différents concours visant à verdir ses places ou sensibiliser à la reconnaissance du vivant. Enfin, comme Bordeaux ou Montreuil, Angers a lancé un programme de réappropriation de l’espace public permettant à ses habitants de créer des « mini-jardins » sur les trottoirs et autres zones en rive de leurs façades. Le végétal est donc l’affaire de tous dans la Capital de l’Anjou !

Un cœur de ville végétal jusqu’au Bout-du-Monde

La Ville semble lancée sur une végétalisation massive de son territoire, pour le plus grand plaisir de ses habitants. En plus d’avoir aménagé en espaces verts ses 13 km de voies empruntées par le tramway, Angers vient d’entamer un remaniement de son centre historique. Débuté en ce dernier trimestre 2015, ce chantier prévu sur 4 ans, vise à améliorer les alentours du château des ducs d’Anjou.

Angers, nouvelle promenade du Bout-du-Monde

Les premiers travaux prévoient de créer une coulée verte s’étirant de l’avenue Jeanne d’Arc à la promenade du Bout-du-Monde via la place Lorraine, le parvis de l’ancien hôtel de Ville et la place du Ralliement. Jean-Marc Verchère, adjoint à la voirie, explique une volonté de la part de la Municipalité d’« allier la pierre et le végétal pour la mise en valeur du château du Roi René et de l’accès à la Cité. » Un projet d’envergure qui devrait s’achever en avril 2016 et qui constituera la colonne vertébrale d’une végétalisation d’ampleur, confirmant ainsi la première place de la ville au classement de la biodiversité urbaine.

  • Selon une étude réalisée par l’UNEP en 2014 auprès des 50 plus villes françaises de 85 000 habitants et plus.


Le classement des 10 villes les plus vertes de France

1er ANGERS
2 Nantes
3 Limoges
4 Lyon
5 Metz
6 Brest
7 Amiens
8 Reims
9 Nancy
10 Strasbourg

Commentaire de Dominique Monnier

Enfin un article positif qui se sert de Terra Botanica, premier parc européen du végétal.
Il ne faut pas oublier également que notre département est pôle mondial de compétitivité du végétal et que sans ce parc qui en a été le fer de lance, cette reconnaissance n'aurait jamais existé.
Il faut en remercier notre jeune président du Conseil Général de l'époque, Christophe Béchu,
(soutenu par son premier vice président Christian Gilet et de l'ensemble de ses conseillers généraux)
qui a su réunir tous les acteurs de la filière, professionnels, banquiers, élus et collectivités y compris la ville d'Angers.
Sans toute cette mobilisation dont il a été le principal animateur dans de multiples réunions, jamais nous n'aurions parlé de cette réussite.
Le Maine et Loire est le cinquième département français et le premier en main d'oeuvre salarié agricole.
Il fallait qu'il soit reconnu comme tel pour son économie.
Alors rendons à César ce qui lui appartient et ne boudons pas notre plaisir

CONSEILS DE LA GENDARMERIE DE MONTREUIL BELLAY

La gendarmerie vient de publier à l'attention des voisins vigilants sa gazette n° 3 qui donne des conseils et des informations à tous les habitants pour leur sécurité
Je vous en donne connaissance et croit utile de vous rappeler les deux premiers exemplaires qui sont toujours d'actualité
Rappel : N'hésitez pas à diffuser ces informations autour de vous (voisins solidaires ou non, amis, famille.


A PROPOS DU RSA

A 15 jours de son congrès, l'Assemblée des départements de France (ADF) met la pression sur le gouvernement sur le versement du RSA. Faute de compensation intégrale de l'Etat, les départements font face à une forte hausse de leurs dépenses en faveur du RSA qu'ils ne peuvent plus assumer.
Décidément, les collectivités locales sont inquiètes pour leurs finances publiques. Une dizaine de jours après le coup de colère des maires qui ont protesté contre la baisse de la dotation de l'Etat (11 milliards d'euros sur trois ans), c'est au tour de l'Assemblée des départements de France (ADF) de pousser un « coup de gueule » à deux semaines de son 85ème congrès qui se tiendra du 14 au 16 octobre à Troyes dans l'Aube. Ce sont notamment les dépenses sociales que doivent assurer les départements qui « Ã©tranglent leurs finances », selon les termes de l'ADF. Le nouveau président de l'Assemblée des départements de France, Dominique Bussereau (président « Les Républicains » du conseil départemental de Charente-Maritime) estime ainsi que « dix départements ne pourront plus financer le RSA revenu de solidarité active d'ici la fin de l'année ». Déjà, les départements du Nord et de la Seine-Saint-Denis ont appelé au secours.
Parmi l'ensemble des collectivités territoriales, le département est en effet le niveau compétent pour assurer la solidarité et verser les allocations individuelles de solidarité (AIS) sociales.

RSA un "reste à charge" de 4 milliards d'euros pour les départements

Ainsi, globalement, l'Etat verse chaque année aux départements 6,4 milliards d'euros au titre du RSA. Mais cela ne suffit pas, le "reste à charge » des départements ne cesse d'augmenter. Après 3,3 milliards d'euros en 2014, il atteint 4 milliards cette année. De leur côté, le "reste à charge" pour la prestation de compensation du handicap (PCH) a progressé de 10,9% par an depuis 2012 et celui de l'allocation personnelle d'autonomie (APA) de 20,6%. Au total, pour l'ensemble des AIF, le "reste à charge" non compensé par l'Etat s'élève à 8,1 milliards, soit une progression de 13,2% depuis 2012.
D'où un sentiment d'étranglement. L'ADF a donc demandé à l'Etat de « trouver une solution pérenne au financement du RSA par la solidarité nationale ». En d'autres termes, elle ne combat pas l'idée d'une recentralisation du "RSA" - c'est-à-dire que son versement incomberait de nouveau à l'Etat - même si cela "va à l'encontre d'une politique de décentralisation, précise Dominique Bussereau, mais nous sommes pris à la gorge".

Des pertes de recettes pour les départements

Les départements ont d'autant plus l'impression d'être au bord de l'asphyxie qu'ils s'estiment victimes d'un véritable effet ciseau. Si leurs dépenses sociales augmentent, dans le même temps leurs recettes diminuent. D'abord, la baisse des dotations de l'Etat va se traduire pour eux par un manque à gagner de 4 milliards d'euros. Et la décision - prévue par la loi NOTRe - de doubler la part de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) attribuée aux régions aux dépens des départements va également les priver de 4 milliards d'euros. Et ce n'est pas l'augmentation des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) accordés aux départements qui viendra compenser cette perte.

L'ADF attend donc un geste rapide de Manuel Valls, en tout cas avant le congrès de l'Association. "Nous voulons des mesures à court terme pour nous aider à passer la fin de l'année et des mesures plus pérennes pour financer les AIS", précise Dominique Bussereau.

Le 2 mars dernier, Manuel Valls avait décidé d'installer un groupe de travail dédié à cette question de financement des AIS. Une nouvelle réunion doit avoir lieu ce mardi soir 29 septembre pour trouver une solution. Dans l'immédiat, l'ADF demande a minima que l'Etat prenne à son compte l'augmentation du "reste à charge" entre 2014 et 2015, soit 750 millions d'euros. En attendant des mesures plus drastiques.

Et Dominique Bussereau de prévenir: "Si l'Etat ne bouge pas avant notre congrès de la mi octobre, ça va être sportif, les départements pourraient décider de ne plus payer que 8 ou 9 mois de RSA"... Façon d'accentuer la pression sur le gouvernement.

NOTE DE DOMINIQUE MONNIER

Monsieur Bussereau menace de faire la grève du RSA
Cette alerte du président des départements de France n'est pas une nouveauté
Rappelez vous ma réponse dans mon blog au 15 février 2015 avant les élections départementales où j'attirais l'attention sur cette situation
Déjà lorsque j'étais conseiller général nous étions un certain nombre à vouloir laisser la CAF régler le RSA pour attirer l'attention du gouvernement qui faisait le mort
Cette situation ne peut plus durer, il faut que Monsieur Valls ne ferme pas les yeux si il est réaliste
Je vous joins la réponse que je faisais à l'époque

Réponse de Dominique Monnier

En premier lieu les titres du Courrier de l'Ouest ne correspondent à rien
Dans le journal on peut lire "Sauve qui peut" et "les vieux grognards"
Les conseillers généraux n'ont pas peur et ne grognent que vis à vis de l'Etat qui ne remplit pas ses obligations
Ces retraités n'ont rien à voir avec une collectivité en crise
La crise est au niveau du gouvernement qui pour la première fois provoque des élections de conseillers départementaux qui ne connaitront leur compétence qu'après leur élection
Seule la compétence sociale est sure de lui être attribuée, cette fameuse compétence qu'aucune autre collectivité ne réclame
Et pour cause, elle n'est pas compensée!!!!

L'état a failli à sa parole de 80 millions d'euros de non compensation dans les aides sociales (APA, RSA, PCH) pour l'année 2014
Mais si cela continue de cette façon, les départements ne pourront plus payer les allocations dès la moitié de l'année 2015

C'est alors que tout le monde manifestera mais personne ne pourra dire qu'il n'avait pas été alerté par les conseillers généraux actuels